La délégation militaire libanaise présidée par le général Michel Menassa, commandant des forces aériennes libanaises, n'a pas quitté pour Moscou, en janvier dernier, comme il était prévu, pour prendre livraison de 10 Mig 29 offerts par la Russie, et les pilotes qui devaient entamer un cycle d'entraînement au pilotage de ces appareils sophistiqués sont toujours au Liban... en train de prendre des cours de russe, au centre culturel de l'ambassade.
Pendant ce temps, les appareils offerts au Liban, eux, attendent leurs pilotes dans les hangars et sont soumis à des travaux d'entretien de routine et peut-être de mise à niveau, ajoute la source citée.
Cette précision a été rendue nécessaire après la publication par une revue d'affaires spécialisée russe Commersant d'une information affirmant que pas moins du tiers des appareils de chasse russes sont hors d'état de vol. Autre détail troublant, alors même que M. Murr se trouvait en Russie, une décision interdisant de vol tous les Mig 29 avait été prise après la chute de deux appareils en deux mois.
Par ailleurs, selon la source citée, les Mig offerts au Liban ne font pas partie d'un lot de 200 appareils du même type qui, selon la presse russe, ne sont plus en état... de décoller.
Selon un officier membre de la direction de la sécurité aérienne cité par la revue, l'inspection des 200 appareils en question a prouvé que seuls 30 % d'entre eux avaient subi le degré d'usure technique du fuselage qui les avait rendus inutilisables.
Mais on ne peut décemment critiquer les autorités russes de nous avoir donné des Mig inutilisables, assure cette source, dans le simple but de nous vendre, par la suite, les pièces de rechange nécessaires ou simplement pour le simple acquis diplomatique que cela accorde à la Russie.
Malgré tout, la source en question recommande aux autorités libanaises, sans remettre en question le don, de demander les vérifications d'usage en se rappelant qu'en avril dernier, l'Algérie a rendu à la Russie 15 Mig 29 jugés en dessous du niveau opérationnel requis.
Pendant ce temps, les appareils offerts au Liban, eux, attendent leurs pilotes dans les hangars et sont soumis à des travaux d'entretien de routine et peut-être de mise à niveau, ajoute la source citée.
Cette précision a été rendue nécessaire après la publication par une revue d'affaires spécialisée russe Commersant d'une information affirmant que pas moins du tiers des appareils de chasse russes sont hors d'état de vol. Autre détail troublant, alors même que M. Murr se trouvait en Russie, une décision interdisant de vol tous les Mig 29 avait été prise après la chute de deux appareils en deux mois.
Par ailleurs, selon la source citée, les Mig offerts au Liban ne font pas partie d'un lot de 200 appareils du même type qui, selon la presse russe, ne sont plus en état... de décoller.
Selon un officier membre de la direction de la sécurité aérienne cité par la revue, l'inspection des 200 appareils en question a prouvé que seuls 30 % d'entre eux avaient subi le degré d'usure technique du fuselage qui les avait rendus inutilisables.
Mais on ne peut décemment critiquer les autorités russes de nous avoir donné des Mig inutilisables, assure cette source, dans le simple but de nous vendre, par la suite, les pièces de rechange nécessaires ou simplement pour le simple acquis diplomatique que cela accorde à la Russie.
Malgré tout, la source en question recommande aux autorités libanaises, sans remettre en question le don, de demander les vérifications d'usage en se rappelant qu'en avril dernier, l'Algérie a rendu à la Russie 15 Mig 29 jugés en dessous du niveau opérationnel requis.
La délégation militaire libanaise présidée par le général Michel Menassa, commandant des forces aériennes libanaises, n'a pas quitté pour Moscou, en janvier dernier, comme il était prévu, pour prendre livraison de 10 Mig 29 offerts par la Russie, et les pilotes qui devaient entamer un cycle d'entraînement au pilotage de...
