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Diaspora

Andrée Chédid, une femme de lettres libano-égyptienne

Les émigrés libanais, en travaillant dur, cherchent à donner les meilleures études à leurs enfants. Le résultat est qu’un bon nombre de leurs descendants obtiennent un grand succès international, comme Andrée Chédid, célèbre romancière, nouvelliste, dramaturge, essayiste, poète, auteur de théâtre et peintre, qui est une des grandes figures de la littérature mondiale. Née au Caire en 1920, libano-égyptienne et aussi française, elle a obtenu son doctorat de l’Université américaine du Caire et épousé le médecin Louis Chédid. Elle a vécu au Liban de 1942 à 1945, avant de s’installer définitivement à Paris en 1946. Elle a pour enfants le peintre Michèle Chédid-Koltz ainsi que le chanteur Louis Chédid, lui-même père du chanteur Matthieu Chédid.
Ses œuvres publiées dépassent la cinquantaine de titres, dont plusieurs ont été adaptées au théâtre, à la radio, au cinéma et à la télévision. Ses livres ont été traduits dans plusieurs langues et font partie des programmes des lycées et des universités dans plusieurs pays. Lauréate de six prix importants, dont le Goncourt de la nouvelle, le Mallarmé et le Louise Labé, Andrée Chédid présente dans ses œuvres un regard vers l’horizon, très humain et avec des interrogations métaphysiques, sans entrer dans l’abstraction. Ses œuvres sont aussi marquées par le multiculturalisme, l’Orient avec ses parfums et sa sensualité, et le Liban en proie à la guerre.
« Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde ; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, a-t-elle écrit un jour. Sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l’avenir. »
Les émigrés libanais, en travaillant dur, cherchent à donner les meilleures études à leurs enfants. Le résultat est qu’un bon nombre de leurs descendants obtiennent un grand succès international, comme Andrée Chédid, célèbre romancière, nouvelliste, dramaturge, essayiste, poète, auteur de...