En réponse à la guerre dévastatrice qui a frappé le Liban en septembre 2024, l’association LIFE a lancé en collaboration avec l’ONG LebNet (basée à Silicon Valley) le Fonds d’urgence pour l’éducation au Liban (LEEF) pour soutenir les étudiants dont l’éducation a été perturbée. Pas moins de 540 000 dollars ont été ainsi collectés, apportant un soutien essentiel aux étudiants à travers tout le pays. Après un processus rigoureux d’évaluation des ONG en fonction de critères tels que leur expérience dans le domaine de l’éducation, leur neutralité politique, leur transparence opérationnelle et leur durabilité, LIFE et LebNet ont alloué les fonds à cinq ONG : Ajialouna, Bassma, Beit el-baraka, Nafda et Ruwwad al-tanmeya.Ajialouna fournit un soutien pour les frais de scolarité ; Bassma offre non seulement une aide pour les frais de scolarité, mais finance également des subventions salariales pour les psychologues scolaires dans les zones touchées ; Beit el-baraka et Nafda adoptent une approche holistique comprenant un soutien pour les frais de scolarité, de l’assistance psychosociale, des activités de renforcement communautaire et des programmes de formation pour autonomiser les étudiants et les enseignants ; et Ruwwad al-tanmeya se concentre sur une combinaison de soutien pour les frais de scolarité, de services psychosociaux et de formation aux compétences de vie et techniques pour mieux préparer les étudiants à l’université et à leurs futures carrières.Plus de 2 200 étudiants répartis sur 35 écoles bénéficient d’un soutien pour leurs frais de scolarité, tandis que plus de 4 700 étudiants profitent de soutien psychosocial, d’ateliers de développement des valeurs et d’engagement communautaire. De plus, 200 enseignants suivent une formation spécialisée en renforcement des capacités, les dotant des compétences nécessaires pour faire face aux défis de l’éducation en période de crise. Ces efforts se concentrent sur certaines des régions les plus touchées, notamment le Akkar, Alma el-Chaab, Baalbeck, Beyrouth, Ersal, Hermel, Nabatiyé, Saïda, Tripoli et Tyr, où de nombreuses familles peinent à maintenir leurs enfants à l’école face à la détérioration des conditions économiques et sécuritaires.