Merci d'avoir suivi en direct notre couverture des événements en Syrie. Nous vous donnons rendez-vous demain matin.
Selon notre correspondante dans la Békaa, un bulldozer israélien élargit la route menant à la nouvelle position israélienne — une ancienne position de l'armée syrienne — sur les pentes du mont Hermon, côté libanais, près d'une position de l'ONU.
⚡ Le parti Baas du pouvoir déchu annonce la suspension de ses activités jusqu'à nouvel ordre, selon un communiqué relayé par l'AFP.
⚡ Le chef des rebelles syriensbou Mohammed al-Jolan, a déclaré mercredi à Reuters, dans une déclaration écrite, qu'il allait dissoudre les forces de sécurité du régime renversé de Bachar al-Assad.
Il a également déclaré que son groupe, qui dirige désormais la majeure partie de la Syrie, travaillait avec des organisations internationales pour sécuriser les sites où pourraient se trouver des armes chimiques.
Le poète syrien en exil Adonis, exilé en France, âgé de 94 ans, a appelé mercredi à « changer la société » dans son pays natal, en plus de changer de régime politique.
« D'abord je fais des réserves: j'ai quitté la Syrie depuis 1956. Donc je ne connais pas la Syrie, profondément parlant », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris, avant de recevoir un prix littéraire.
L'armée israélienne a annoncé, par l’intermédiaire de son porte-parole arabophone Avichay Adraee, avoir "confisqué des chars syriens" ainsi que d'autres "moyens de guerre (...), des mines, des engins explosifs improvisés, des missiles anti-blindage et d'autres équipements militaires". Elle a justifié unilatéralement ces actions par la nécessité de protéger son territoire et sa population.
L'armée a précisé que "des équipes de combat de la brigade, composées d'infanterie, de commandos, de génie, de blindés, de Yahalom et de reconnaissance, opèrent dans le cadre d'une mission de défense avancée proactive sous le commandement de la 210e division". Elle a ajouté qu'une unité ayant confisqué ces chars syriens "continue d’opérer aux points de contrôle dans la zone tampon. Les troupes luttent contre les menaces sur la ligne frontalière et surveillent les cibles terroristes."
Le montant des actifs syriens bloqués en Suisse atteint environ 99 millions de francs suisses (106 millions d'euros), a indiqué le ministère suisse de l'Economie mercredi à l'AFP, en précisant qu'il s'agit de sommes gelées en vertu des sanctions adoptées en 2011.
La Suisse s'était alors alignée sur les sanctions de l'Union européenne à l'encontre du régime du président syrien Bachar el-Assad.
La transition en Syrie doit être "inclusive" pour éviter une "nouvelle guerre civile" dans le pays, après la chute du président syrien, Bachar el-Assad, a indiqué l'émissaire de l'ONU, Geir Pedersen.
"Ma plus grande inquiétude est que la transition crée de nouvelles contradictions qui pourraient conduire à de nouvelles querelles" et "potentiellement à une nouvelle guerre civile", a-t-il dans un bref entretien à l'AFP au siège de l'ONU à Genève.
Le commandement du front intérieur israélien a annoncé mercredi qu'il avait levé les restrictions sur les rassemblements pour les communautés de la région du nord du plateau du Golan, a rapporté le Haaretz.
Plus de 100.000 demandes de protection internationale émanant de Syriens en exil dans l'UE sont à l'étude dans les 27 pays membres, selon des chiffres rendus publics mercredi par l'agence de l'Union européenne pour l'asile (EUAA).
Fin octobre, on recensait un peu plus de 108.200 requêtes en attente d'une première décision, sachant que les rejets peuvent faire l'objet de recours, a-t-on précisé de même source.
L'aéroport international de Damas, fermé depuis la chute de la capitale syrienne aux mains des rebelles dimanche, se prépare à rouvrir "dans les prochains jours", a affirmé son directeur Anis Fallouh mercredi à l'AFP.
"Si Dieu le veut, l'aéroport sera rouvert au plus vite, car nous oeuvrons sans relâche », assure le directeur. Sans donner de date, il dit que l'aéroport devrait recommencer à fonctionner « dans les prochains jours". "Nous pouvons commencer rapidement à permettre le survol des avions dans l'espace aérien syrien qui a été fermé", ajoute-t-il.
Les frappes israliennes en Syrie sont sans fondement au regard du droit international, ont affirmé mercredi des experts de l'ONU, affirmant que le désarmement « préventif » ouvre la porte au "chaos mondial".
"Il n'y a absolument aucun fondement au regard du droit international pour désarmer de manière préventive ou anticipée un pays que l'on n'aime pas", a affirmé le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme et la lutte antiterroriste, Ben Saul, lors d'une conférence de presse à Genève.
"Si c'était le cas, ce serait la porte ouverte au chaos mondial, car de nombreux pays ont des adversaires qu'ils aimeraient voir désarmés", a-t-il ajouté.
Trois jours après la chute du régime de Bachar el-Assad, notre photographe Mohammed Yassine, a capturé des scènes de rue, le mélange des civils et des rebelles, à Damas, qui reprend doucement vie.
Dans la Békaa, le gouverneur de Baalbeck-Hermel, Bachir Khodr, a déclaré lors d’un point presse qu’un nombre important de personnes déplacées, tant syriennes que libanaises, était arrivé via le nord de Baalbeck-Hermel par des points de passage non autorisés.
Il a assuré que l’armée libanaise déployait des efforts considérables pour sécuriser les frontières, malgré des ressources limitées, tout en appelant à un soutien accru pour la Troupe. M. Khodr a également mentionné le retour en Syrie de 1 500 réfugiés syriens de la ville d’Ersal, dont les tentes ont été démontées de façon permanente afin d’empêcher tout retour.
L'armée libanaise a renforcé sa présence près du point de passage d'Arida, à la frontière entre le Liban et la Syrie, a indiqué notre correspondant au Liban-Nord. Ce dernier a précisé que certains postes frontaliers côté syrien avaient été abandonnés à la suite de la chute du régime de Bachar el-Assad.
La défense civile syrienne a annoncé qu’aucune fuite de substances chimiques n’avait été détectée dans la région d’al-Qutayfah, près de Damas, après un bombardement israélien qui avait suscité des craintes de libération de substances nocives, selon un communiqué.
Elle a également précisé qu’une équipe spécialisée s’était rendue sur place après avoir reçu des signalements concernant un nuage jaune au-dessus de la zone, mais qu’aucune trace de vapeurs chimiques n’avait été constatée.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a réfuté mercredi les accusations de l'Iran selon lesquelles les Etats-Unis et Israël seraient responsables de la chute du président syrien, Bachar al-Assad, accusant au contraire Téhéran d'essayer de créer un "front oriental" à la frontière jordanienne.
Le guide suprême de la République islamique, "l'ayatollah Ali Khamenei, le dirigeant de l'Iran, a accusé aujourd'hui Israël d'être responsable de la chute de l'ancien président syrien Assad", a déclaré M. Katz lors d'une visite à la frontière jordanienne avec des chefs de l'armée.
Il a ajouté que M. Khamenei "devrait plutôt s'en prendre à lui-même" pour avoir investi dans des groupes armés "en Syrie, au Liban et à Gaza pour construire les armes de la pieuvre qu'il dirige pour tenter de vaincre l'Etat d'Israël".
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré lors d'une visite en Afrique du Sud qu’il existait quelques "signes d’espoir de la fin de la dictature syrienne", selon Reuters.
M. Guterres a ajouté, après avoir rencontré le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, que l’ONU était pleinement engagée en faveur d’une transition pacifique du pouvoir en Syrie.
"J’ai entièrement confiance dans le peuple syrien pour qu’il puisse choisir son propre destin", a affirmé M. Guterres, cité cette fois par Al-Jazeera.
La France "appelle Israël à se retirer de la zone" tampon instaurée entre l'Etat hébreu et la Syrie, ainsi qu'"au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie", a rapporté le ministère des Affaires étrangères, selon l'AFP
"Tout déploiement militaire dans la zone de séparation entre Israël et la Syrie constitue une violation de l'accord sur le désengagement de 1974, qui doit être respecté par ses signataires, Israël et la Syrie", insiste la Quai d'Orsay après l'incursion de forces israéliennes dans cette zone située à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël.
Les rebelles syriens ont également annoncé dans un communiqué sur leur compte Telegram la fin du couvre-feu à Damas, qui était imposé depuis dimanche de 16h à 5h du matin. Dans un même texte, ils ont appelé « le peuple syrien » à reprendre le travail normalement et à « contribuer à la construction d'une nouvelle Syrie ».
⚡Le chef des rebelles syriens a déclaré que les personnes impliquées dans la torture des détenus ne seraient pas graciées, après la libération de milliers de prisonniers des geôles tristement célèbres du clan Assad.
"Nous n'amnistierons pas les personnes impliquées dans la torture et l'élimination des détenus et nous les poursuivrons dans notre pays", a déclaré Abou Mouhammad al-Jolani, qui se fait appeler désormais par son vrai nom, Ahmad al-Chareh, demandant aux autres pays de leur remettre "tous les criminels ayant fui afin qu'ils soient traduits en justice".
De père en fils, le nom des Assad est d’abord synonyme de sang. Voilà pourquoi rien dans ce régime n’était sauvable, et rien ne méritait non plus d'être sauvé. Retour sur l'histoire d'un des régimes les plus sanguinaires du XXIe siècle. À lire ici.
La cheffe de la diplomatie allemande a exhorté la Turquie et Israël à ne pas mettre en péril la transition pacifique en Syrie après la chute de Bachar el-Assad dimanche, rapporte l'AFP.
"Si nous voulons une Syrie pacifique, l'intégrité territoriale du pays ne doit pas être remise en question et les voisins, comme les gouvernements turc et israélien, qui font valoir des intérêts sécuritaires, ne doivent pas mettre en péril le processus par leurs actions", a dit Annalena Baerbock lors d'un point presse à Berlin.
Des combattants rebelles posant avec le drapeau de la révolution dans le mausolée, incendié peu avant, de l'ancien président Hafez el-Assad à Qardaha, village d'origine de la famille Assad, dans la province de Lattaquié, dans l'ouest de la Syrie.
La Grèce, pays d'entrée dans l'Union européenne de nombreux réfugiés, a suspendu temporairement l'examen des demandes d'asile de Syriens, a indiqué le ministre des Migrations, Nikolaos Panagiotopoulos, emboîtant ainsi le pas de nombreux partenaires européens.
"Nous gelons temporairement (...) toutes les procédures (de demandes d'asile de Syriens) jusqu'à ce que nous puissions évaluer les nouvelles données" politiques en Syrie après le renversement de Bachar al-Assad, a-t-il affirmé sur la radio Real FM.
🔴 Le tombeau de l'ancien président syrien, Hafez el-Assad, a été incendié, situé dans son village natal de la côte a été incendié, selon des images de l'AFP mercredi. Situé dans un mausolée de la région alaouite de Lattaquié, le tombeau de Hafez al-Assad, qui a régné sans partage durant trois décennies sur la Syrie jusqu'à sa mort en 2000, a été incendié par des combattants rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le Qatar annonce la réouverture "bientôt" de son ambassade en Syrie, selon l'AFP
L'agence humanitaire des Nations Unies (OCHA) a indiqué que ses partenaires en Syrie ont identifié 52 champs de mines à travers le pays depuis le début du mois de décembre.
Ces champs « entravent les mouvements des civils et empêchent la livraison de biens et de services », selon l'OCHA, et sont particulièrement préoccupants dans le contexte des nombreux déplacements de population dans le pays.
Le Kremlin dit vouloir une situation "stabilisée le plus vite possible" en Syrie, après la chute de son allié Bachar el-Assad et a condamné les frappes d'Israël et son déploiement près du Golan occupé, rapporte l’AFP.
"Nous aimerions que la situation dans le pays soit stabilisée le plus rapidement possible, d'une manière ou d'une autre", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Le Kremlin se dit en outre "en contact" avec les nouvelles autorités à propos des bases russes.
Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad el-Bachir, a appelé les Syriens de l'étranger à rentrer chez eux pour permettre au pays "de prospérer", dans une interview publiée mercredi dans le quotidien italien Corriere della Sera, reprise par l'AFP.
"Leur capital humain, leur expérience permettront au pays de prospérer. Je lance un appel à tous les Syriens de l'étranger: la Syrie est désormais un pays libre qui a gagné sa fierté et sa dignité. Revenez. Nous devons reconstruire, renaître et nous avons besoin de l'aide de tous", a déclaré M. el-Bachir.
🔴 Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad el-Bachir, a assuré que les droits de toutes les confessions seront garantis dans le pays, dans une interview au quotidien italien Corriere della Sera reprise par l'AFP.
Reconnaissant "le comportement erroné de certains groupes islamistes", M. Bachir a insisté sur le fait que "la signification de l'islam, qui est la +religion de la justice+, a donc été déformée". "C'est précisément parce que nous sommes islamiques que nous garantirons les droits de tous les peuples et de toutes les confessions en Syrie", souligne-t-il.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rendra en visite vendredi en Turquie pour discuter de la situation en Syrie après le renversement du dictateur Bachar el-Assad, a indiqué une source officielle turque, rapporte l’AFP. "Il sera en Turquie vendredi", a déclaré cette source à propos de la visite, qui interviendra cinq jours après le renversement inattendu de M. Assad.
Depuis plus d'une décennie, Washington a tenté de se tenir à l'écart de la débâcle politique en Syrie, n'y voyant aucun partenaire viable, mais l'offensive éclair menée par les rebelles islamistes qui a entraîné la chute du régime Assad impose une nouvelle réflexion.
En images
Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, des dizaines de milliers de Syriens sont à la recherche de leurs proches qui, parfois depuis des décennies, ont disparu dans ce trou noir qu'étaient les prisons du régime. Ce, notamment, dans la plus funeste d'entre toutes, Saydnaya, rebaptisée l' « abattoir humain ». Pour certains, il est trop tard. Mais tant qu'un corps n'a pas été retrouvé, l'espoir demeure.
Nos reporters, Caroline Hayek, Zeina Antonios et Mohammad Yassine, se sont rendus, le 10 décembre, à Saydnaya, puis à Damas, dans une mosquée où les proches peuvent remplir des fiches visant à les aider à retrouver un père, une sœur, un fils, et enfin dans la morgue d'un hôpital recueillant les corps de détenus...
Retrouvez ici les images de cette quête effroyable des Syriens cherchant leurs proches.
Le pape François a appelé les diverses religions en Syrie à "l'amitié et au respect réciproque", à l'issue de son audience générale place Saint-Pierre, rapporte l'AFP. Parlant de "ce moment délicat de son histoire", il a exprimé le souhait que "le peuple syrien puisse vivre en paix et en sécurité dans sa terre aimée et que les diverses religions puissent cheminer ensemble dans l'amitié et le respect réciproque".
Il a également invité à trouver "une solution politique qui puisse promouvoir de manière responsable la stabilité et l'unité du pays sans autres conflits et divisions".
Les forces pro-kurdes annoncent une trêve sous l'égide de Washington avec les combattants pro-turcs à Manbij, rapporte l'AFP
⚡Syrie : La chute d'Assad n'affaiblira pas l'Iran, assure le guide suprême iranien, repris par l'AFP
Dans un message sur X, le porte-parole de l'armée israélienne Avichay Adraee a une nouvelle fois indiqué que la bande frontalière au sud du Liban, délimitée notamment par les villages de Chebaa, Hebbariyé, Marjeyoun, Arnoun, Yohmor, Kantara, Chakra, Baraachit, Yater et Mansouri restait interdite d'accès aux Libanais "jusqu'à nouvel ordre".
Dans la nuit, au Liban-Sud, l'armée israélienne a également dynamité des habitations de Kfar Kila, également dans le caza de Marjeyoun.
Au Liban-Sud, qui continue d'être frappé par des tirs israéliens malgré le cessez-le-feu, en vigueur depuis deux semaines jour pour jour, l'armée libanaise doit se déployer dans la journée dans le quartier nord de Khiam, dans le caza de Marjeyoun. Khiam a été lourdement bombardée par l'aviation israélienne et s'est retrouvée au centre de plusieurs semaines de combats entre l'armée israélienne et les combattants du Hezbollah. L'armée israélienne, à qui il a été donné dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu 60 jours pour se retirer du Liban-Sud, reste encore déployée dans certains quartiers de la localité.
Selon les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah, des unités du génie de l'armée libanaise doivent entrer dans le nord de Khiam afin d'y déblayer les routes fermées par des décombres. La troupe va également récupérer des missiles non-explosés afin de s'en débarrasser de manière sécurisée. Elle devrait enfin se mobiliser dans le reste de la ville une fois les troupes israéliennes complètement sorties. Dans la matinée, des détonations étaient également entendues dans la localité, où l'armée israélienne a fait exploser des bâtiments.
Les rebelles syriens qui ont pris le pouvoir à Damas après avoir chassé Bachar el-Assad ont, eux, annoncé s'être emparés de la ville de Deir ez-Zor dans l'est du pays, une ONG affirmant que les forces kurdes présentes dans la ville s'étaient retirées.
"Nos forces se sont emparés de la totalité de la ville de Deir ez-Zor", ont indiqué les rebelles dans un communiqué. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a indiqué que les forces kurdes s'étaient retirées en direction des localités environnantes, avant la prise de contrôle par des combattants arabes locaux qui ont rejoint les rangs des rebelles après leur offensive éclair lancée le 27 novembre.
Dans le nord de la Syrie, les combats entre forces pro-Ankara et pro-kurdes ont fait 218 morts en trois jours, a indiqué mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Selon l'ONG, "218 membres des forces pro-kurdes et des factions pro-Ankara ont été tués au cours de trois jours de combats à Manbij et dans ses environs", où les factions soutenues par la Turquie ont lancé une offensive, à la faveur de laquelle "elles ont pu entrer à Manbij et se déployer dans sa région". L'OSDH a ajouté que les combats se poursuivaient dans la région de Raqqa.
Concernant la guerre de Gaza, l'Assemblée générale de l'ONU se prononce aujourd’hui sur un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel dans l'enclave, un appel symbolique après le veto américain à un texte similaire au Conseil de sécurité.
Désormais habituée à prendre le relais du Conseil largement paralysé sur des dossiers brûlants comme Gaza, ou l'Ukraine, l'Assemblée générale apporte régulièrement son soutien politique aux Palestiniens. Elle devrait, sauf surprise, adopter une résolution très similaire à celle bloquée au Conseil en novembre, mais non contraignante. Le texte réclame « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent » ainsi que « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ». Il demande également un accès sûr et « sans entrave » à une aide humanitaire d'ampleur, y compris dans le nord « assiégé » de Gaza et dénonce toute tentative d'« affamer les Palestiniens ».
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des développements au Proche-Orient, alors que le régime de Bachar el-Assad est tombé en Syrie au cours du week-end, que la guerre à Gaza se poursuit depuis 432 jours et que le cessez-le-feu au Liban, entre le Hezbollah et l'armée israélienne, est en vigueur depuis deux semaines jour pour jour.
Le paysage régional se transforme.
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