Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.
Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
Retrouvez ici notre point en vidéo sur la situation à Beyrouth après l'attaque ayant visé des milliers de bipeurs du Hezbollah.
Selon la plateforme de suivi des vols planefinder.net, les vols Air France des deux prochains jours, à destination et au départ de Beyrouth, sont annulés.
L'explosion mardi au Liban de centaines de bipeurs appartenant à des membres du mouvement islamiste Hezbollah, qui a fait neuf morts et près de 2.800 blessés, marque une "escalade extrêmement inquiétante", a prévenu la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban.
"Les développements d'aujourd'hui marquent une escalade extrêmement inquiétante dans un contexte déjà (...) volatil", a déclaré Jeanine Hennis-Plasschaert dans un communiqué. Elle a exhorté « toutes les parties concernées à s'abstenir de toute nouvelle action (...) qui pourrait déclencher une conflagration plus large ». Le Hezbollah a accusé Israël, qui n'a pas fait de commentaires, d'être responsable des explosions.
Lufthansa suspend ses vols vers Tel Aviv et Téhéran jusqu'à jeudi.
L'hôpital gouvernemental de Baalbeck a démenti dans un communiqué relayé pan notre correspondante dans la Békaa Sarah Abdallah, les informations "circulant sur des groupes whatsapp" et selon lesquelles l'infstructure n'aurait "pas suffisamment de médecins' pour fonctionner correctement.
Le leader druze Walid Joumblatt a contacté le président de la Chambre des députés, Nabih Berry, ainsi que le responsable de l'unité de coordination du Hezbollah, Wafic Safa, pour exprimer "sa solidarité totale avec la Résistance, ainsi qu'avec les habitants du Sud, de la Békaa et de la banlieue sud de Beyrouth". Il a également joint le député du Hezbollah, Ali Ammar, qui a perdu son fils Mahdi à la suite des explosions des bipeurs, pour lui présenter ses condoléances. Selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), M. Joumblatt a souligné "l'importance de la solidarité nationale face à l'agression israélienne sans précédent contre le Liban".
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a contacté le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, pour lui exprimer la solidarité de l'Égypte, ainsi que pour lui transmettre les directives du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi visant à soutenir le Liban.
Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a « condamné toute action qui menace la sécurité du Liban », et a fait part au Premier ministre libanais Nagib Mikati des directives du roi Abdallah II pour « fournir toute l'assistance médicale nécessaire au secteur médical libanais pour soigner les milliers de citoyens blessés » dans ces explosions.
L'hôpital public de la Quarantaine du port de Beyrouth a annoncé dans un communiqué l'annulation de la cérémonie d'ouverture de sa nouvelle maternité prévue pour demain, en évoquant des "circonstances imprévues".
L'Irak a annoncé mardi envoyer des équipes médicales et des urgentistes pour aider le Liban, frappé par des explosions simultanées de bipeurs portés par des centaines de membres du mouvement islamiste Hezbollah, Bagdad craignant une "expansion de la guerre" régionale.
Israël n'a pas commenté ces explosions qui ont fait neuf morts et près de 2.800 blessés selon des sources officielles libanaises, mais le Hezbollah l'a accusé d'en être responsable.
Le gouvernement irakien a dénoncé dans un communiqué une "cyber-attaque sioniste", selon son porte-parole Bassem al-Awadi.
Le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses combattants, Youssef Madi Aloui, né en 1986 et originaire du village de Houfeir el-Tahta dans la Békaa, et Hassan Ahmad Mahmoud, né en 1992 et originaire de Habchit dans le Akkar (Liban-Nord).
Il n'est pour l'instant pas clair si ces deux combattants ont été tués dans l'explosion des bipeurs du Hezbollah. Selon notre décompte, 444 membres du Hezbollah ont perdu la vie depuis le 8 octobre 2023.
Une source sécuritaire libanaise a affirmé à al-Jazeera que les bipeurs qui ont explosés étaient piégés.
Des sources ont par ailleurs déclaré à Sky News Arabia que le Mossad aurait placé une quantité d'explosif liquide PETN (tétranitrate de pentaérythritol) sur la batterie des appareils de communication du Hezbollah et l'aurait fait exploser en augmentant la température de la batterie.
Les États-Unis ont exhorté l'Iran à éviter tout acte qui aggraverait les tensions après les explosions de bipeurs.
"Nous exhortons l'Iran à ne pas se servir du moindre événement pour tenter d'alimenter l'instabilité et d'aggraver encore les tensions dans la région", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Matthew Miller.
Selon deux officiels amérciains contactés par Axios, Israël n'a pas informé l'administration Biden de son opération.
Le Hamas a condamné l'explosion coordonnée de bipeursla qualifiant d'"agression terroriste sioniste" dans la région, en référence à Israël.
"Nous (...) condamnons fermement l'agression terroriste sioniste qui a visé des citoyens libanais en faisant exploser des appareils de communication dans différentes régions du territoire libanais", a indiqué le Hamas dans un communiqué, ajoutant que l'attaque n'avait fait aucune distinction "entre les combattants de la résistance et les civils".
Le journaliste anti-Hezbollah, Mohammad Barakat, a qualifié l'opération israélienne, qui a conduit à l'explosion de plusieurs milliers de bipeurs appartenant au Hezbollah, de "crime contre l'humanité" et de "11 septembre libanais".
Il s'exprimait dans un message publié sur X, où il a partagé l'une de ses interventions sur la chaîne VDL 24 dans laquelle il souligne que l'attaque était aussi bien dirigée contre les membres du Hezbollah que contre des civils, de manière indiscriminée.
Commentant les explosions de bipeurs du Hezbollah, des experts en cybersécurité estiment qu'il s'agit d'une opération « inédite ». Ces appareils ont-ils été simplement détruits à distance ou modifiés au préalable ?
L'Orient-Le Jour fait le point auprès de plusieurs spécialistes ici.
Les Etats-Unis n'étaient "pas impliqués" et "pas au courant" à l'avance des explosions de bipeurs au Liban, assure le département d'Etat. "Je peux vous dire que les Etats-Unis n'ont pas été impliqués là-dedans, qu'ils n'étaient pas au courant de cet incident à l'avance, et à ce stade nous collectons de l'information", a déclaré à la presse le porte-parole du Département d'Etat, Matthew Miller.
Une source proche du député du Hezbollah Hassan Fadlallah a démenti les informations selon lesquelles le fils de l'élu aurait été tué dans l'explosion de son bipeur.
En début de soirée, une source proche du parti chiite citée par l’AFP avait indiqué que le fils de M. Fadlallah faisait partie des victimes de l’attaque.
Le président du Parlement libanais et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, a accusé Israël d'avoir commis "un crime de guerre", appelant "le monde entier à arrêter la machine de terreur israélienne". "Ce que Israël a fait ne relève pas seulement du massacre, mais constitue un crime de guerre manifeste. Le monde entier est appelé à agir pour stopper la machine de terreur israélienne, a-t-il déclaré. Il n'est plus acceptable pour la communauté internationale de se contenter de déclarations de condamnation et de dénonciation."
Hassan Wazni, directeur de l'hôpital Nabih Berry de Nabatiyé, à L'OLJ :
"Nous avons accueilli 47 blessés graves, dont quatre sont actuellement dans un état critique mais devraient s'en sortir. Une trentaine d'autres sont encore hospitalisés, mais dans un état stable. C'était l'horreur, tous les blessés sont arrivés en même temps. La plupart avaient des blessures au visage et aux mains, certains au ventre. Il a fallu faire des scanners, des radios et des examens avant de les opérer en urgence absolue."
Le ministre sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, a annoncé "la fermeture des écoles, des instituts techniques publics et privés, ainsi que de l'Université libanaise et des institutions d'enseignement supérieur privées, demain mercredi". Il a également ordonné "l'arrêt des travaux administratifs et préparatoires dans ces établissements, en signe de protestation contre l'acte criminel perpétré par l'armée israélienne contre les citoyens".
"Ces développements sont extrêmement préoccupants, surtout compte tenu du contexte très volatile dans lequel ils se produisent", a déclaré lors d'un point presse le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, au sujet de l'explosion des bipeurs de membres du Hezbollah. "Nous ne pouvons pas suffisamment souligner les risques d'escalade au Liban et dans la région", a-t-il ajouté, en affirmant que les représentants du Secrétaire général de l'ONU œuvrent pour la désescalade.
⚡️ Selon une source proche du Hezbollah citée par l’AFP, le fils du député du Hezbollah, Hassan Fadlallah, fait partie des victimes de l’attaque contre les bipeurs des membres du parti chiite.
Le bureau de communication de l’Université américaine de Beyrouth a dénoncé toutes les "rumeurs et théories du complot concernant les types de systèmes de communication en place à l'AUB, tentant de lier l'AUB à cet événement tragique". "Notre système de pagers a été mis à jour en avril 2024. Le passage au nouveau système a eu lieu le 29 août 2024. L'objectif de cette mise à jour était d'améliorer les communications d'urgence, car plusieurs appareils et systèmes étaient devenus obsolètes", précise l'AUB.
Le bureau de communication ajoute que le Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth "a accueilli plus de 160 personnes gravement blessées au cours des dernières trois heures". "Plutôt que de perdre du temps à diffuser des rumeurs infondées, nous appelons tous à soutenir l'AUBMC et le système médical héroïque mais débordé du Liban", conclut le communiqué.
La réaction de l’AUB fait suite à la diffusion d'au moins un message vocal sur les réseaux de messagerie instantanée, dans lequel une femme affirme que son père, médecin, lui aurait dit que l'administration de l'AUBMC avait demandé à tout le personnel de lui remettre les bipeurs en état de marche dix jours plus tôt pour une opération de maintenance.
Selon un bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), repris par l’AFP, les explosions de bipeurs en Syrie ont fait quatorze blessés.
Selon un communiqué du ministère de la Santé, le bilan des explosions de bipeurs du Hezbollah a atteint neuf morts pour plus de 2800 blessés.
De nombreuses personnalités, dont le Premier ministre sortant Nagib Mikati se sont rendues ce soir au domicile du député du Hezbollah Ali Ammar afin de lui présenter leurs condoléances pour le décès de son fils dans la vague d’explosions de bipeurs.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, « cette escalade israélienne grave et délibérée, qui a accompagné des menaces d’un élargissement de la guerre contre le Liban », en référence à la vague d’explosions de bipeurs sur tout le territoire libanais. Le ministère a indiqué qu’ « après concertation avec la présidence du Conseil des ministres, il a été décidé de lancer une procédure de plainte (libanaise contre Israël) au Conseil de sécurité (de l’ONU), dès que toutes les données seront connues ».
Un haut responsable du Hezbollah a déclaré à Reuters que le secrétaire général Hassan Nasrallah n’a pas été atteint lors de cette vague d’explosions de bipeurs.
Moins d'une heure après son premier communiqué, le Hezbollah en publie un second dans lequel il accuse Israël d'être responsable de l'explosion des pagers portés par des membres du parti.
"Après avoir examiné tous les faits, les données et les informations disponibles concernant l'attaque criminelle survenue cet après-midi, nous tenons l'ennemi israélien pleinement responsable de cette agression, qui a également touché des civils et a causé la mort de plusieurs martyrs ainsi que de nombreux blessés", peut-on lire dans le communiqué.
"Nos martyrs et nos blessés représentent le symbole de notre lutte et de nos sacrifices pour Jérusalem (...). Cet ennemi perfide et criminel recevra assurément le juste châtiment pour cette agression criminelle", conclut le parti chiite.
Le point en soirée : Explosions de bipeurs du Hezbollah à travers le Liban : ce que l'on sait
Le communiqué final du Conseil des ministres a "dénoncé avec force (l'agression) israélienne criminelle qui représente une importante violation de la sécurité et de la souveraineté libanaises".
Le Conseil des ministres a assuré avoir "entamé immédiatement des contacts avec les pays concernés et l’ONU afin de les mettre face à leurs responsabilités à l’encontre de cette criminalité qui ne connaît pas de limites". Le gouvernement a décidé de garder ses réunions ouvertes.
Dans une interview accordée au New York Times, Khaled Mechal, haut responsable du Hamas, a déclaré que le mouvement islamiste palestinien avait "le dessus" et qu'il est "resté inébranlable" dans sa guerre contre Israël à Gaza, selon Haaretz.
Le Times rapporte que selon Khaled Mechal, le Hamas n'est pas "pressé de conclure un accord de cessez-le-feu si celui-ci n'inclut pas la fin de la guerre et le retrait d'Israël". Il a également noté un "changement de langage de l'Amérique à l'égard du Hamas, qui lui semble être une prise de conscience du fait qu'ils ne seront pas éliminés".
⚡ Au Liban-Sud, trois personnes ont été grièvement blessées lors d'une frappe aérienne israélienne qui a visé une maison dans le village de Majdel Selm (caza de Marjeyoun), a indiqué une source médicale à notre correspondant dans le sud.
Les dirigeants de la défense israélienne pensent que le Hezbollah se prépare à lancer une opération militaire contre Israël. Les officiers supérieurs ont été convoqués à une réunion spécial à la Kyria, le quartier central de Tel Aviv qui abrite notamment la principale base de l'armée israélienne.
Selon la MTV, les fils de plusieurs cadres du Hezbollah ont été blessés dans ces explosions. Outre la mort du fils du député Ali Ammar, les fils du député Hassan Fadlallah, du cadre Wafiq Safa et du responsable de la communication Mohammad Afif auraient été atteints
⚡ L’ambassade d’Iran a annoncé dans un communiqué que l’ambassadeur Mojtaba Amani a été "blessé superficiellement" dans l’explosion de son bipeur et que son "état général est bon".
Une vidéo tournée à l'intérieur des Urgences d'un hôpital de Beyrouth, vérifiée par L'OLJ, montre au moins huit blessés dans un état grave, parmi lesquels au moins un enfant. Les blessés ont notamment perdu des phalanges ou souffrent de blessures profondes à la tête et à l'abdomen.
⚡ Le ministre libanais sortant de la Santé Firas Abiad a annoncé dans une conférence de presse qu’il y a jusque là huit tués et plus de 2800 blessés dont certains dans un état grave depuis le début des explosions
Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, devrait arriver en Israël au début de la semaine prochaine pour discuter des tensions croissantes dans la région, ont déclaré deux hauts fonctionnaires israéliens et américains, selon Axios.
D'après des informations de sources locales contactées par notre correspondante dans la Békaa, l'enfant tué dans les explosions de bipeurs est une petite fille de 10 ans de la famille Abdallah, tuée à Saraïn.
Selon le Haaretz, les plus hauts responsables de la sécurité israélienne ont été convoqués à une réunion d'urgence avec le gouvernement, au cours de laquelle il leur a été demandé de présenter des options pour faire face à l'escalade de la situation sécuritaire avec le Hezbollah dans le nord du pays.
Cette réunion « a renforcé les craintes que le Hezbollah ne se prépare à une action militaire contre Israël », selon le journal israélien.
Haaretz rapporte que des rapports récents des services de renseignement israéliens ont « détecté des signes inhabituels de préparatifs militaires du Hezbollah dans le sud du Liban », ajoutant que l'armée israélienne « s'efforce de trouver un équilibre entre la retenue tout en négociant un accord de sécurité par le biais d'intermédiaires au Liban et en envisageant la nécessité d'une frappe préventive pour empêcher le Hezbollah d'obtenir un avantage militaire ou de propagande ».
"Les services spécialisés du Hezbollah mènent actuellement une enquête approfondie, tant sur le plan sécuritaire que technique, pour comprendre les causes de ces explosions simultanées. Parallèlement, les services médicaux et de santé traitent les blessés dans divers hôpitaux à travers les régions libanaises," ajoute le Hezbollah.
"Nous appelons nos chers compatriotes à se méfier des rumeurs et des informations fausses et trompeuses diffusées par certains groupes qui servent la guerre psychologique au bénéfice de l'ennemi sioniste," conclut le parti chiite avant d'ajouter : "Nous confirmons que la résistance est en pleine capacité de défendre le Liban et son peuple résilient."
Après l'attaque de grande envergure au Liban, le Hezbollah a publié un premier communiqué :
"Aux alentours de 15h30, plusieurs bipeurs ont explosé parmi les employés de différentes unités et institutions du Hezbollah. Ces explosions mystérieuses ont jusqu'à présent causé la mort d'une fillette et de deux de nos frères, et ont blessé de nombreuses personnes."
« Cette opération démontre que le Hezbollah s’est fait prendre de vitesse sur le plan technologique. L'explosion de ces dispositifs de communication est la plus grande faille de sécurité constatée à ce jour au sein du parti », analyse pour L'OLJ Janane Khoury, conseillère en cybersécurité. « C’est une attaque d’une envergure spectaculaire et de nature inédite. Mais je ne suis pas surprise que ses auteurs aient utilisé ce vecteur. Et c’est un domaine dans lequel Israël a un savoir-faire certain, avec des techniciens expérimentés et des applications dédiées, potentiellement capable d’interagir avec tous les objets connectés », ajoute-t-elle.
Le fils de Ali Ammar, député du Hezbollah, aurait été tué à la suite de l'explosion des bipeurs, selon des médias locaux.
Le quotidien israélien Haaretz, citant un rapport saoudien, indique que de hauts responsables du Hezbollah ont été blessés dans les explosions des bipeurs.
Un hôpital de campagne a été installé à Tyr par une association de secouristes afin d'accueillir les blessés, rapporte notre correspondant local Mountasser Abdallah. Il comporte 12 lits pouvant accueillir des personnes légèrement à modérément blessées.
La Défense civile libanaise a publié un communiqué dans lequel elle indique avoir mobilisé l’intégralité de ses équipes et de ses véhicules pour aider à faire face aux centaines de blessés par l’explosion de leurs bipeurs. Elle assure également que ses secouristes administrent aux blessés les premiers secours avant de les transporter vers les hôpitaux. Le communiqué indique aussi qu’en raison de la saturation des établissements au Liban-Sud, les blessés de cette région sont transportés hors de ce mohafazat.
Après la vague d’explosions et alors que des blessés libanais étaient hospitalisés par centaines :
- L’aviation israélienne a effectué un raid sur le village de Blida (caza de Marjeyoun) vers 17h30, selon des résidents.
- Un drone israélien a frappé Khiam.
Les développements le long de la Ligne bleue, avant la vague d’explosions de bipeurs dans les différentes régions :
- Le Hezbollah a annoncé avoir lancé des obus d’artillerie sur le site israélien de "Raheb", qui fait face au village libanais de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), à 15h10
- Des avions israéliens ont mené deux raids contre Aïta el-Chaab, selon des résidents
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme, rapporté par le Haaretz, indique qu'un certain nombre de membres du Hezbollah sont arrivés dans des hôpitaux à Damas après l'explosion des appareils radio qu'ils transportaient.
Un talkie-walkie aurait explosé à l'intérieur d'une voiture qui circulait sur une route près du quartier de Kafr Sousah à Damas.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme, rapporté par le Haaretz, affilié à l'opposition syrienne, indique qu'un "certain nombre de membres du Hezbollah" libanais sont arrivés dans des hôpitaux à Damas après l'explosion des appareils radio qu'ils transportaient. Un talkie-walkie aurait explosé à l'intérieur d'une voiture qui circulait sur une route près du quartier de Kafr Sousah à Damas.
Dans un message sur X, le journaliste israélien Anshel Pfeffer, chroniqueur pour le Haaretz et correspondant en Israël du magazine The Economist a écrit qu'un "Etat qui a les capacités de pirater le système de communication d'une organisation ennemie ne va pas révéler avoir ces capacités, uniquement pour blesser des combattants ennemis, sauf dans les cas de figure suivants :
1. Comme prélude à une opération de plus grande envergure ;
2. Pour empêcher une opération planifiée par l'organisation ennemie.
3. Parce que la capacité (qu'a cet Etat) et la vulnérabilité (de l'organisation ennemie) allait être exposée.
4. Parce qu'ils ont déjà de meilleures capacités.
5. Pour distraire d'un fiasco d'importance (politique ou lié aux services de renseignement).
6. Pour toutes ou plusieurs des raisons ci-dessus."
A l'hôpital Sainte-Thérèse de Hadath, un patient sur place rapporte à L'Orient-Le Jour entendre les ambulances sans cesse jusqu'à présent. Aux urgences de cet hôpital, il n'y aurait pas de places et les équipements auraient été réquisitionnés. Il rapporte plus de 45 blessés ; les services hospitaliers auraient redirigé depuis d'autres personnes qui se présentaient à l'entrée, notamment vers l'hôpital Saint-Georges. Les médecins de l'hôpital ont jeté les pagers, complète-t-il.
D'après des sources proches du Hezbollah citées par le Wall Street Journal, certaines personnes qui avaient un bipeur en leur possession ont senti que l'appareil surchauffait et l'ont jeté, avant qu'il n'explose.
Hanin Ghaddar, chercheuse au Washington Institute for Near East Policy, sur l'attaque israélienne :
« C'est une opération très vaste qui met en évidence un point important : le Hezbollah est complètement exposé aux capacités de renseignement et militaires israéliennes. Les Israéliens peuvent faire ce qu'ils veulent des membres et du personnel du Hezbollah, à tout moment et en tout lieu, explique-t-elle à L'OLJ. S'il n'y a pas encore de décision de partir en guerre, cette attaque est un moyen de pression utilisé par les Israéliens pour pousser le Hezbollah à un accord qui renforce la sécurité israélienne. »
"Le contexte actuel de tout cela concerne la prochaine étape de cette guerre : où sera la zone tampon ? Sera-t-elle dans le sud du Liban ou dans le nord d’Israël ? Les Israéliens souhaitent déplacer la zone tampon au Liban et veulent s'assurer que le Hezbollah comprenne leurs capacités". "Nous ne sommes pas sûrs que si le Hezbollah considère (cette attaque) comme une provocation sérieuse et s'il fera fera quelque chose à ce sujet. Le temps nous le dira", conclut-elle.
2/2.
3/ Activation à distance : la mention d'une explosion implique un mécanisme de déclenchement à distance, éventuellement à l'aide d'une fréquence spécifique ou d'un signal codé qui active l'engin explosif à l'intérieur du récepteur. Cela nécessite à la fois une sophistication technique et un timing précis pour maximiser le nombre de victimes.
4/ Violation de la sécurité : cet incident révèle une faille importante dans les protocoles de sécurité du Hezbollah. Le fait que l'organisation n'ait pas détecté les pagers trafiqués avant leur distribution laisse penser qu'il y a une faille dans le contrôle de la chaîne d'approvisionnement et dans les mesures de sécurité internes.
1/2. Dans un post sur le réseau social X, l'expert militaire et vétéran de guerre Elijah Magnier analyse le piratage, notamment en termes de préparation en amont.
1/ Intrusion technique : pour qu'Israël puisse intégrer un déclencheur explosif dans un lot de pagers, il lui aurait probablement fallu accéder à la chaîne d'approvisionnement de ces appareils. Les services de renseignement israéliens auraient donc infiltré le processus de production, ajoutant un composant explosif et un mécanisme de déclenchement à distance dans les pagers sans éveiller les soupçons.
2/ Recours à un tiers : l'implication d'un vendeur tiers pourrait être une couverture des services de renseignement ou d'un intermédiaire travaillant avec Israël et facilitant la distribution de ces dispositifs trafiqués au Hezbollah.
Des blessés continuent d’affluer à l’hôpital Hôtel-Dieu de France, à Beyrouth (Achrafiyé), constate notre journaliste sur place Sally Abou AlJoud. Deux blessés souffrant d'hémorragie sont arrivés dans cet établissement vers 17h20, conduits par des ambulances des scouts al-Rissala (relevant du mouvement Amal). Une autre ambulance de la Croix-Rouge libanaise est arrivée presque en même temps, avec un blessé à son bord. Deux minutes plus tard, quatre nouveaux blessés étaient transportés à l’intérieur de l’hôpital.
Les journalistes ne sont autorisés ni à filmer les scènes ni à prendre des photos.
L'ancien ministre libanais de la Défense, Yacoub Sarraf, a déclaré qu'il ne pensait pas que la détonation des bipeurs était une "attaque cybernétique", mais plutôt que "ce type d'équipement a un code par son fabricant, pour s'assurer qu'il peut être détoné sous une clé d'information appelée “Back door” qui permet au fabricant d'accéder à l'appareil et de donner des instructions pour le faire exploser".
"De ce qui précède, je conclus que l'ennemi [Israël] a reçu ce code et l'a utilisé pour commettre ce crime horrible. Prions pour les blessés."
Dans un nouveau communiqué qualifié « d’urgent », le ministère de la Santé a demandé à tout le staff médical des différents établissements de se diriger au plus vite à leur lieu de travail, en raison du grand nombre de blessés qui parviennent aux hôpitaux. Le ministère demande également aux citoyens de ne pas encombrer les rues afin de ne pas entraver le transport des blessés. Il appelle par ailleurs à une coordination avec la Croix-Rouge libanaise en vue d’assurer toutes les unités de sang nécessaires. Enfin, le ministère demande aux hôpitaux d’accepter tous les blessés et de les soigner à ses frais.
Les bipeurs qui ont explosé étaient le dernier modèle introduit par le Hezbollah au cours des derniers mois, ont indiqué trois sources sécuritaires à Reuters.
Au cours des 20 dernières minutes, au moins six ambulances sont arrivées aux urgences de l'hôpital libanais-Geitaoui de Beyrouth, toutes sirènes hurlantes, selon notre journaliste sur place. Cet hôpital est spécialisé dans le traitement de brûlures.
L'agence iranienne Mehr News a affirmé que l'ambassadeur iranien au Liban Mojtaba Amani a été blessé par l'explosion d'un bipeur, selon Reuters.
Plus de 1.000 personnes ont été blessées dans l'explosion de bipeurs au Liban, selon des sources sécuritaires citées par l'agence Reuters. Selon la chaîne locale NBN, qui dépend du mouvement Amal (allié du Hezbollah), une cinquantaine de blessés sont dans un état critique, mais aucun mort n'a jusqu'à présent été rapporté.
Les Forces de sécurité intérieure (FSI) demandent aux habitants des zones concernées par les explosions, et celles qui en sont proches, de n’emprunter les routes qu’en cas d’urgence, afin de garder la voie libre aux ambulances et aux voitures de police.
D'après la chaîne de télévision locale MTV, la police a établi un périmètre de sécurité dans le quartier dit de "l'Unesco" à Beyrouth, après l'explosion d'une voiture dans laquelle se trouvait une personne en possession d'un bipeur ayant explosé.
Le chef du conseil local de Shlomi, dans le nord d'Israël, Gabi Na'aman, a demandé aux habitants de la région de rester près des abris.
« En raison de la situation sécuritaire unique dans laquelle nous nous trouvons depuis une heure, je vous demande, par excès de prudence, de rester près de vos enfants et de vos abris », a-t-il affirmé, selon le Haaretz.
Un proche conseiller du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a laissé entendre, dans un message sur X qu'il a plus tard supprimé, qu'Israël est à l'origine des explosions au Liban. Selon le journal israélien Haaretz, qui ne donne pas le nom du conseiller, le bureau de M. Netanyahu affirme que cette personne n'est pas le porte-parole du gouvernement.
Jusqu'à présent, cette attaque de grande envergure n'a pas été revendiquée.
Une habitante de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth témoigne :
"Les détonations des bipeurs ressemblaient à des coups de feu. Un jeune homme est tombé dans ma rue, on a cru que quelqu'un lui avait tiré dessus ou qu'il a essayé de se suicider. Il y a des blessés en bas de chez moi. Les ambulances continuent de transporter des blessés, on ne sait pas s'il y a des morts, mais des centaines ont été touchés. Il y a encore des blessés qui n'ont pas été secourus".
Selon notre correspondant dans le Sud, de nombreuses ambulances circulent actuellement, toutes sirènes hurlantes, à Saïda et les hôpitaux de la ville sont remplis de blessés, venant pour la plupart de la périphérie de la ville.
Un appel à ne pas publier d'informations sur les blessés et les régions principalement visées tourne également sur les réseaux sociaux proches du Hezbollah. "Ces informations sont celles qu'attend l'ennemi", selon le texte qui circule massivement. Ces milieux appellent également à ne pas publier de vidéos des explosions.
Le ministère libanais de la Santé a demandé à tous les hôpitaux de rester en état d’alerte maximum afin d’accueillir le grand nombre de blessés qui leur parviennent. Dans un communiqué qualifié "d’urgent", le ministère a confirmé "le grand nombre de blessés en raison de ce qui paraît être une explosion de bipeurs que les victimes avaient en leur possession". Les hôpitaux, notamment ceux qui se trouvent dans des régions limitrophes des zones où ont eu lieu les explosions, doivent "rester prêts à accueillir rapidement tout blessé qui leur arrive, et maintenir le contact avec le ministère de la Santé afin que les cas puissent être répartis au mieux dans les établissements". Le ministère demande aussi aux citoyens "qui ont des bipeurs de s’en éloigner au plus vite jusqu’à ce que la vérité soit faite sur l’incident".
Lors du Conseil des ministres, le Premier ministre sortant Nagib Mikati a été informé des attaques survenues dans plusieurs régions libanaises et a demandé au ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, de quitter la séance et de mobiliser les équipes de son ministère pour suivre la situation.
Selon notre photojournaliste Joao Sousa, présent à Hadath dans la banlieue sud de Beyrouth, des dizaines d'ambulances circulent dans la zone et des blessés sont notamment transportés vers les hôpitaux en voiture et à bord de mobylettes.
Une source proche du Hezbollah a affirmé à l'AFP qu'il s'agissait d'un "piratage israélien".
Un responsable du Hezbollah cité par Reuters a affirmé que les détonations de bipeurs constituent "à ce jour la plus grande faille sécuritaire".
Des centaines de combattants du Hezbollah ont été blessés après l'explosion de leurs bipeurs dans la capitale et le Sud, a indiqué une source sécuritaire à Reuters.
L'AFP fait état de son côté de "dizaines de membres" blessés.
Des appels à donner du sang ont également été publiés par plusieurs hôpitaux du Liban-Sud.
Des photos circulant sur les réseaux sociaux, et que L'Orient-Le Jour n'a pas pu immédiatement authentifier, montrent des victimes potentielles de cette attaque technologique, ensanglantées, notamment au niveau de leur main ou des poches de leurs vêtements.
Plusieurs personnes ont été blessées dans les régions de Nabatiyé, Tyr et Marjeyoun, et des ambulances ont été entendues à Saïda, après des explosions de batteries de "bippeurs", selon notre correspondant dans le Sud.
Dans la Békaa, l'hôpital de Sohmor a appelé à un don de sang après l'attaque.
Des appels à se débarrasser des "bippeurs" ou "pagers" sont envoyés via les réseaux sociaux dans plusieurs régions du pays.
Contrairement aux téléphones portables, les pagers sont difficiles à tracer et fonctionnent dans des zones où la couverture téléphonique est limitée. Ils ne nécessitent pas de cartes SIM ou de connexions Internet, ce qui rend leur localisation et surveillance plus difficiles.
⚡ Au moins dix membres du Hezbollah ont été blessés après l'explosion d'appareils de communication en leur disposition, ont indiqué des sources de sécurité et des témoins à Reuters.
Un habitant de Chéhabiyé, dans le caza de Tyr, a indiqué à notre correspondant locale qu'une dizaine de personnes ont été blessées et hospitalisées après l'explosion de batteries d'appareils de télécommunications de type "pagers".
Des cas d'explosions de "pagers" ont également été rapportés dans la Békaa, selon notre correspondante locale Sarah Abdallah.
Ces explosions ne concerneraient pas juste la banlieue sud, mais également le sud du Liban.
Les dispositifs visés dans cette attaque seraient des "pagers", de petits appareils de télécommunications sans fil.
Selon des personnes présentes sur les lieux, des ambulances se sont dirigées vers la banlieue sud de Beyrouth.
⚡ Une détonation, dont la cause reste inconnue, a été entendue dans la banlieue sud de Beyrouth.
Des informations qui circulent indiquent qu'Israël aurait fait exploser des dispositifs de communication utilisés par le Hezbollah.
En riposte à la frappe qui a tué trois personnes à Blida, le Hezbollah a annoncé avoir lancé une attaque de drones sur "le nouveau siège de la force de reconnaissance israélienne de la brigade Golani, dans la caserne de Ramot Naftali", qui fait face à Aïtaroun (Bint Jbeil).
D'après l'armée israélienne, citée par le Haaretz, plusieurs drones ont traversé la Ligne bleue en provenance du Liban. "Certains ont été interceptés et d'autres sont tombés près des montagnes de Naftali". Aucun blessé n'a été rapporté.
La chaîne télévisée al-Arabiya a rapporté que l'ex-responsable sécuritaire qui aurait été visé par une attaque à l'explosif, déjouée par les forces de sécurité, était l'ancien chef d'état major de l'armée israélienne Aviv Kochavi.
🔴 Le service de renseignement intérieur israélien, le Shin Bet, et l'armée israélienne ont annoncé mardi avoir déjoué une « attaque prévue dans les prochains jours par le Hezbollah contre un ancien haut responsable de la sécurité israélienne ». Selon le renseignement intérieur, le parti chiite envisageait d'utiliser « un engin explosif activé à distance » depuis le Liban.
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D'après un message sur X du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, la frappe sur Blida a visé "un bâtiment militaire du Hezbollah" et a tué "trois saboteurs" du parti qui se trouvaient à l'intérieur. Le Hezbollah n'a pas encore annoncé l'identité des trois victimes.
Les habitants de plusieurs localités de la Haute Galilée, au nord d'Israël, ont été appelés à rester près des abris et éviter les rassemblements, selon le Haaretz. Le Conseil régional de la zone a également appelé à éviter de prendre la route pour réduire le trafic. Une mise en garde qui intervient après que, selon l'armée israélienne, trois combattants du Hezbollah ont été éliminés dans une frappe aérienne à Blida, au Liban-Sud.
Le Hezbollah a annoncé avoir tiré des "roquettes" sur une position de l'artillerie israélienne au niveau du site de "Za'oura", face à Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil.
Selon le Haaretz, des drones d'alerte en cas d'infiltration de drones ou de tirs de roquettes ont retenti dans le nord d'Israël.
⚡ Le ministère libanais de la Santé a annoncé que la frappe israélienne sur Blida, dans le caza de Marjeyoun, a fait trois morts et deux blessés. L'identité des victimes n'était pas immédiatement connue.
La mission permanente du Liban à l'ONU a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité à New York à la suite de la frappe de drone israélien du 7 septembre qui a tué trois membres de la Défense civile à Froun, au Liban-Sud.
Dans sa plainte, le Liban dénonce « les attaques israéliennes inhumaines, répétées et injustifiées contre des opérations de secouristes, des centres de soins et des institutions sanitaires », qui représentent des « violations flagrantes des droits humains, du droit international et du droit humanitaire international ».
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L'Assemblée générale de l'ONU va débattre à partir d'aujourd'hui d'un projet de résolution palestinien exigeant la fin de l'occupation des territoires palestiniens dans les "12 mois", un texte qui a provoqué la colère d'Israël.
Outre la frappe sur Blida :
- Le Hezbollah a annoncé avoir ciblé un groupe de soldats israéliens sur le site de "Tallet el-Karantina", face à Yaroun (Bint Jbeil).
- Des tirs d'artillerie israéliens ont ciblé la périphérie de Yaroun, selon des riverains.
Deux personnes ont été blessées dans une frappe aérienne israélienne sur Blida (Marjeyoun), selon des riverains contactés par notre correspondant. Cette frappe a été menée alors que des résidents du village se trouvaient sur place pour tenter de récupérer leurs affaires de leurs maisons.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 41.252 morts à Gaza depuis le début de la guerre avec Israël, dans son douzième mois.
Au moins 26 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 95.497 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Un haut responsable des rebelles yéménites houthis a affirmé que Washington avait proposé de reconnaître le gouvernement houthi à Sanaa en échange d'un arrêt des attaques en mer Rouge, une déclaration rapidement qualifiée de fausse par les États-Unis.
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Vers 23h :
- Des tirs d'artillerie ont visé Mjaydiyé (Hasbaya) et la périphérie d'Aïta el-Chaab et Blida.
À minuit :
- Des tirs d'artillerie ont visé Houla et Markaba. Des habitants rapportent que les tirs sur Markaba comprenaient des obus au phosphore blanc.
Vers 1h :
- Des tirs, décrits par les habitants comme des frappes d'obus au phosphore, ont visé Khiam (Marjeyoun) et ses environs.
À 20h :
- Blida a été bombardée par l'aviation israélienne.
- Des tirs d'artillerie ont visé Aïta el-Chaab (Bint Jbeil).
À 21h :
- Des fusées éclairantes ont été tirées entre Kfar Kila et Deir Mimas (Marjeyoun), provoquant un incendie.
Vers 22h :
- Des fusées éclairantes ont été tirées au-dessus d'Abbassiyé (Hasbaya).
Les villages du Sud ont également été frappés à de nombreuses reprises pendant la nuit, selon les informations obtenues de sources locales et sécuritaires par notre correspondant :
Vers 19h hier soir :
- Une maison de Taybé (Marjeyoun) a été frappée par l'aviation israélienne.
- Des tirs d'artillerie ont frappé Aïtaroun (Bint Jbeil). Au moins neuf obus ont été tirés sur différents quartiers, provoquant une coupure de courant.
- Houla a été frappée à deux reprises par des bombardements aériens.
Aux premières heures de la journée, le Hezbollah a encore dit avoir attaqué à deux reprises le site « d'al-Abad », face à Houla, au moyen notamment de « missiles guidés ».
- Le Hezbollah a également annoncé avoir pris en embuscade avec des tirs d'artillerie une patrouille israélienne qui se trouvait près du site de « Bayyad Blida », face à Blida (Marjeyoun).
- Une autre opération du même genre, menée « après surveillance », a ciblé avec des « missiles guidés » une patrouille véhiculée se trouvant près du site de « Ramiya », face à Ramiyé (Bint Jbeil). La frappe a détruit les véhicules visés, et ne seconde salve de tirs a été envoyée sur des « renforts » envoyés par l'armée israélienne, selon le parti.
Vers 7h45, le Hezbollah a revendiqué une frappe de riposte aux « attaques israéliennes contre les villages du Sud » et dit avoir visé « des bâtiments utilisés par des soldats » israéliens à Manara, localité frontalière située en face du village libanais de Houla (Marjeyoun).
Depuis hier soir, et jusque 2h, le Hezbollah a revendiqué une série de frappes contre des positions israéliennes :
- En réponse aux bombardements israéliens de la journée de lundi sur Blida et Kfarchouba, il a dit avoir frappé avec des roquettes Katioucha « la caserne de Ramot Naftali », face à Aïtaroun (Bint Jbeil).
- En riposte aux frappes sur Adaïssé et Taybé, le parti chiite a ciblé « des bâtiments utilisés par des soldats » israéliens à Metoula.
À la frontière entre le Liban et Israël, où le Hezbollah a ouvert un front de soutien à Gaza, la matinée a été marquée par des tirs de mitrailleuses israéliennes en direction de Blida (dans le caza de Marjeyoun), selon des riverains contactés par notre correspondant Mountasser Abdallah, ainsi que des tirs d'artillerie vers la périphérie d'Alma el-Chaab et Yarine (Tyr).
« Rien ne justifie la punition collective » infligée par Israël à la population de Gaza qui subit une souffrance « inimaginable », a dénoncé hier le secrétaire général de l'ONU dans un entretien avec l'AFP.
« C'est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza, le niveau de morts et de destruction n'a pas de parallèle avec ce que j'ai pu voir depuis que je suis secrétaire général », a déclaré Antonio Guterres, à ce poste depuis début 2017. « Évidemment, nous condamnons toutes les attaques terroristes du Hamas, ainsi que les prises d'otages », mais « la vérité est que rien ne justifie la punition collective de la population palestinienne, et c'est ce que nous voyons de façon dramatique à Gaza », a-t-il ajouté, décrivant les morts, les destructions, la faim, les maladies que subit le territoire assiégé.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken va se rendre en Égypte cette semaine pour y discuter notamment des efforts en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a annoncé hier le département d'État dans un communiqué. M. Blinken doit aussi co-présider une réunion du « dialogue stratégique » entre Washington et Le Caire, un allié clé qui joue le rôle de médiateur dans les négociations sur un cessez-le-feu, aux côtés des États-Unis et du Qatar.
« Outre la co-présidence du dialogue stratégique, le secrétaire d'État rencontrera des responsables égyptiens pour discuter des efforts déployés en vue de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui garantisse la libération de tous les otages, allège les souffrances du peuple palestinien et contribue à établir une sécurité régionale plus large », a indiqué son porte-parole Matthew Miller, cité dans le communiqué.
Le chef du Hamas Yahya Sinouar a assuré pour sa part que son mouvement était « préparé » à « mener une longue guerre d'usure » contre les forces israéliennes dans la bande de Gaza. Les « efforts conjoints » avec les groupes de « la résistance » au Liban, en Irak et au Yémen vont « briser la volonté » d'Israël, a-t-il ajouté dans un message de félicitations aux rebelles houthis du Yémen, alliés du Hamas, qui ont mené dimanche une attaque au missile sur le centre d'Israël.
Ces propos ont semblé répondre au ministre de la Défense israélien qui avait assuré la semaine dernière que le « Hamas, en tant que formation militaire, n'existe plus ». Lundi, de nouveaux bombardements israéliens ont fait plus d'une vingtaine de morts dans la bande de Gaza, selon des médecins et des secouristes. L'armée n'a pas confirmé ce bilan.
« La possibilité d'un accord s'éloigne car le Hezbollah continue de soutenir le Hamas », a déclaré de son côté, hier, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, à l'émissaire américain Amos Hochstein, en visite en Israël. M. Gallant a aussi jugé que « l'action militaire » était « le seul moyen de garantir le retour des communautés du nord d'Israël dans leurs foyers ».
Benjamin Netanyahu a annoncé ce matin que le retour des habitants du nord d'Israël, qu'ils ont fui en raison des tirs du Hezbollah, était désormais l'un des buts de son gouvernement.
« Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre ce soir, afin d'y inclure la section suivante : le retour en toute sécurité des habitants du nord (du pays) dans leurs maisons », a expliqué le bureau du Premier ministre israélien dans un communiqué.
Bonjour !
Nous sommes au 347e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit aussi du 346e jour depuis l'ouverture par le Hezbollah d'un front de "soutien" à la frontière sud du Liban.
Retrouvez ici notre couverture en direct de ce conflit et de ses répercussions dans la région.
Le Liban est au bord du gouffre...
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CE QUI EST LE PLUS ETTONANT C'EST QUE NASRALLAH N'A PAS APPARU A LA TELEVISION POUR RASSURER SON PEUPLE QU'IL N'EST PAS BLESSE SON SILENCE EST ASSOURDISSANT ET IL POURRAIT ETRE DANS UN TRES MAUVAIS ETATS POUR NE PAS AVOIR RASSURE SES MEMBRES DE SON ETAT .APRES TOUT SI L'AMBASSADEUR D'IRAN A ETE TOUCHE IL Y A DE FORTES CHANCES QUE CE SOIT APRES UN APPEL DE NASRALLAH LA VERITE: ON SAURA AUJOURDHUI SI NASRALLAH EST EN BONNE SANTE OU BLESSE PEUT ETRE QU'IL DECIDERA ALORS D'ARRETER LES DEGATS ET ET POUR CELA ARRETTER SON SOUTIEN A GAZA EN N'ATTAQUANT PLU ISRAEL 2800 BLESSES 9 MORTS A CE JOU
05 h 06, le 18 septembre 2024