En attendant les résultats de la sélection de basket, dont le tournoi de qualification (TQO) se déroulera mardi et jeudi en Espagne, la délégation qui portera les couleurs du Liban du 26 juillet au 11 août lors des 33e Jeux olympiques d’été de l’histoire a vu ses rangs se garnir de cinq nouveaux venus ces dernières semaines.
Ils étaient déjà quatre à avoir directement obtenu leurs tickets à la faveur de leurs performances individuelles respectives : Ray Bassil en tir sportif, Caramnob Sagaipov en judo (moins de 90 kg), Laetitia Aoun en taekwondo (moins de 57 kg) et Mariana Sahakian en ping-pong.
Mais grâce au système dit des « places d’universalité », destinées aux athlètes des nations sous-représentées aux JO afin de garantir la diversité des pays participants, cinq invitations, aussi appelées « wild card », ont été décernées à des sportifs libanais.
Cinq invitations
« Ces invitations sont réservées aux athlètes des “petites” nations ayant échoué de peu à obtenir leur qualification, précise François Saadé, président de la Fédération libanaise de judo et coordinateur de la délégation olympique libanaise. Lorsqu’un athlète libanais obtient des résultats ou un classement proches des minimas requis, les fédérations sont en droit de demander une wild card auprès du comité olympique central qui décide ensuite de leur attribution », détaille-t-il.
Le premier à en avoir bénéficié est le fleurettiste Philippe Wakim, qui a reçu le précieux sésame le 21 mai dernier. À 23 ans, le combattant du club parisien Escrime Paris Nord ramène l’escrime libanaise dans l’arène olympique après son absence à Tokyo en 2021 (édition décalée d’un an en raison de la pandémie de Covid-19). Il avait terminé à la 7e place du tournoi asiatique de qualification olympique fin avril. Plus récemment, ce fut au tour du nageur Simon Doueihy, grâce à son temps réalisé au 100m nage libre des championnats d’été en Espagne où il a réalisé l’exploit de passer sous la barre des 50 secondes (49,69 sec), et de la nageuse Lynn el-Hajj de recevoir leur billet.
Pour la première fois, le tennis libanais aura aussi droit à un représentant en la personne de Benjamin Hassan, 156e joueur mondial et membre de l’équipe libanaise de Coupe Davis. Ce dernier aura peut-être l’occasion de réaliser l’un de ses rêves : affronter son idole, Rafael Nadal, qui plus est sur la terre battue de Roland-Garros, où se disputera le tournoi olympique.
Enfin, la délégation ne pouvait être complète sans que l’athlétisme ait sa part du gâteau. Tout juste sacrée championne nationale du 100m, Aziza Sbaity, « la femme la plus rapide du Liban » en vertu de son record national sur la distance reine, devrait également recevoir son ticket pour Paris, d'après des informations communiquées par le comité olympique libanais. Contactée par L'OLJ, la sprinteuse affirme pourtant ne pas avoir reçu de confirmation de la part de sa fédération jusqu'à présent.
Fin de disette ?
Élue parmi les 100 femmes les plus influentes et inspirantes au monde cette année par la BBC, la sprinteuse de 32 ans devra en revanche un peu patienter avant de se rendre en France, elle qui entrera en lice le 2 août au début des épreuves d’athlétisme : « Chaque athlète arrivera à Paris trois jours avant le début de ses épreuves et repartira deux jours après la fin », indique François Saadé.
Une règle qui privera donc certains membres de la délégation du fameux défilé de la cérémonie d’ouverture qui se tiendra le 26 juillet sur la Seine. « Ceux qui concourront au début des Jeux pourront assister à la cérémonie d’ouverture, mais pas les autres. (...) Nous ne sommes pas en capacité de payer à tout le monde un logement pendant les trois semaines de compétition », poursuit-il.
En envoyant a minima neuf athlètes à Paris, le Liban fait déjà mieux qu’en 2021 à Tokyo, au Japon, qui avait vu concourir six athlètes libanais. Seule Ray Bassil faisait alors partie de l’aventure il y a trois ans, elle qui participera à ses quatrièmes olympiades d’affilée, après celles de Londres en 2012 et de Rio de Janeiro en 2016.
Alors qu’elle vient de décrocher pour la deuxième fois de sa carrière la médaille d'or lors des championnats du monde de tir au fusil dans la catégorie « trap », début mai en Azerbaïdjan, la tireuse représente la plus grande chance de médaille de la délégation libanaise, toujours à la recherche de sa première breloque depuis les Jeux de Moscou en 1980 et le bronze décroché par Hassan Béchara en lutte gréco-romaine.
Où sont les champions de la milice terroriste iranienne qui sévissent au Liban ? Nous les aurions espérer dans quelques compétitions viriles. Ils auraient pû en montrer aux sionistes, aux infidèles et autres arrogants qui n'entendent rien à la sagesse des mollahs de Téhéran. Après les durs épreuves de la journée, ils auraient pû partager avec les p'tits gars du Hamas une bonne bière chez Melanchon. Ils auraient refait le monde, un monde islamo-gauchiste gouvernée par une kakistocratie. En fait c'est déjà le cas.
19 h 01, le 04 juillet 2024