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Politique - Opposition

Un collectif lance une « initiative nationale pour la restitution de l’Etat »

Annoncé à Bkerké en janvier dernier, le Rassemblement du Grand Liban a pointé samedi « les armes illégales », prônant « un Liban-message », loin de « la culture de la mort ».

Un collectif  lance une « initiative nationale pour la restitution de l’Etat »

Une vue de l'assistance, lors du lancement de l'"Initiative nationale pour la restitution de l’Etat ». Photo DR

Lancé à Bkerké, en janvier dernier, le « Rassemblement du Grand Liban », qui réunit des forces éparses de l’opposition autour du « rétablissement de l’Etat de droit et des institutions », a entrepris samedi, dans ce sillage, une « Initiative nationale pour la restitution de l’Etat ». Tenu au musée Faycal Arslan, à Aley, l'événement a été présenté par la coordinatrice du collectif, Hayate Arslan. Y ont pris part le père Youssef Nasr, secrétaire général des écoles catholiques, et le cheikh Mohammad Khaliji, représentant respectivement le patriarche maronite Mgr Béchara Raï et le mufti Abdel Latif Deriane, ainsi que le bâtonnier de Beyrouth, Fadi Masri, des représentants des Kataëb et des Forces libanaises, et des figures du monde académique et administratif.


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Les personnalités présentes ont insisté notamment sur la nécessité de l’élection d’un nouveau chef de l’Etat, ainsi que de la cessation des affrontements entre le Hezbollah et Israël, et du déploiement de l’armée au Liban-Sud.

Parmi les intervenants, Ali Khalifé, chef du mouvement de la « Libération chiite », a ainsi pointé « le chiisme politique », que son mouvement « affronte » pour « libérer la communauté chiite et ramener les chiites aux questions nationales ».

À son tour, Achraf Rifi, député du mouvement du Renouveau, a tiré à boulets rouges sur le Hezbollah, sans le nommer. « La Résistance est devenue synonyme d’armes anarchiques, incidents sécuritaires, assassinats politiques, ainsi que de sabotage des échéances constitutionnelles, confiscation des décisions de guerre ou de paix, frontières poreuses, et évasion fiscale.

« Une large majorité refuse la culture de la mort et de la destruction, et la transformation du Liban en une arène de combat », a affirmé M. Rifi, soulignant que « cette majorité croit en un Liban-message dans lequel l'interaction islamo-chrétienne positive favorise un avenir prospère ».

Le député  a, en outre, demandé l’application des résolutions onusiennes 1559, 1680, 1701, stigmatisant les armes « illégales », et réclamant « l’exercice du pouvoir de l’Etat sur tout le territoire, ainsi que le contrôle des frontières par l’armée ».

Dans le même esprit, le bâtonnier Masri a évoqué les frontières nord avec la Syrie, que « des voitures et des cadavres traversent, sans que nul ne sache pourquoi ». Il faisait référence à l’assassinat d’un cadre des FL, Pascal Sleiman, enlevé au Liban, dont le corps a été retrouvé en Syrie. « Nos enfants ne sont plus ici, et notre peuple risque d’être remplacé par un autre (syrien) », a-t-il ajouté, par ailleurs.

Lancé à Bkerké, en janvier dernier, le « Rassemblement du Grand Liban », qui réunit des forces éparses de l’opposition autour du « rétablissement de l’Etat de droit et des institutions », a entrepris samedi, dans ce sillage, une « Initiative nationale pour la restitution de l’Etat ». Tenu au musée Faycal Arslan, à Aley, l'événement a été présenté par la coordinatrice du...
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