Le cabinet de guerre israélien "favorable à une réponse" aux frappes iraniennes, "divisé sur le calendrier et l'ampleur de la riposte" | Direct

Bonsoir,

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de cette longue journée, au lendemain des frappes inédites de l'Iran sur Israël, une première dans l'histoire de la République islamique.

Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

⚡️ La majorité du cabinet de guerre israélien est favorable à une réponse aux frappes de l'Iran. Elle est néanmoins divisée quant au calendrier et à l'ampleur de la réponse, selon des responsables israéliens cités par Reuters.

Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a affirmé que l'armée française avait "pris ses responsabilités" lors des frappes iraniennes inédites contre Israël en effectuant des missions d'interception.

Le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a affirmé que le plan de l'Iran consistait à viser des infrastructures stratégiques et la base aérienne de Nevatim, dans le sud d'Israël, et qu'il avait échoué, rapporte le Haaretz.

Selon lui, la base de Nevatim n'a pas été endommagée et est pleinement opérationnelle. "L'Iran et ses mandataires ont mis en danger l'ensemble du Moyen-Orient et l'ont immobilisé", a-t-il ajouté. "Il a bloqué l'espace aérien des pays de la région tout en attaquant avec 350 lancements différents, soit 60 tonnes d'explosifs."

Les Etats-Unis ont eu des contacts avec l'Iran, par le biais d'intermédiaires suisses, avant l'attaque iranienne contre Israël, indique un haut fonctionnaire américain à Reuters.

L'Iran n'a pas donné d'avertissement de 72h pour son attaque ; son intention était d'être "hautement destructive", poursuit-il. Israël a clairement fait savoir aux Etats-Unis qu'il ne souhaitait pas d'escalade significative avec l'Iran, selon cette même source. Téhéran aurait envoyé un message aux Etats-Unis après son attaque, indique le haut fonctionnaire américain, tout en refusant de donner plus de détails.

Enfin, les dirigeants du G7 ont discuté d'éventuelles sanctions contre l'Iran et de la désignation des gardiens de la révolution comme organisation terroriste.

Le ministre jordanien des affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré que son pays a convoqué l'ambassadeur iranien pour protester contre "des commentaires iraniens qui constituent une ingérence dans les affaires intérieures du royaume", rapporte Reuters.

Dans des propos tenus à la radio-télévision publique Mamlaka, M. Safadi a précisé faire référence à des commentaires publiés ces derniers jours dans les médias officiels iraniens, qui avertissaient que la Jordanie serait la prochaine cible si elle coopérait avec Israël dans une épreuve de force avec l'Iran.

Le G7 s'est engagé à "fournir plus d'aide humanitaire" aux Palestiniens de Gaza, rapporte l'AFP.

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a annoncé que le Conseil des ministres prévu demain lundi à 9h30 sera finalement une "réunion consultative", dans un communiqué publié en soirée. Cette réunion se penchera "sur les événements actuels sur les plans local et régional."

Depuis décembre 2022 les ministres affiliés au Courant patriotique libre (CPL, aouniste) boycottent tout Conseil des ministres tenu en période de vacance présidentielle. La réunion consultative serait donc une façon pour M. Mikati de garantir la présence des ministres CPL.

Les derniers développements au Liban-Sud :

L'aviation aérienne israélienne a bombardé les environs de Houla (caza de Marjeyoun), selon des habitants témoignant à notre correspondant.

L'attaque récente sur Dhaïra (caza de Tyr) a visé un bâtiment résidentiel de trois étages et l'a totalement détruit, selon une source sécuritaire. Les secours sont sur place.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré à son homologue américain, Antony Blinken, lors d'un appel téléphonique, qu'Ankara s'inquiétait de la propagation et de l'escalade potentielles de la crise au Moyen-Orient après les attaques de l'Iran contre Israël, a déclaré une source diplomatique turque à Reuters.

M. Fidan a affirmé à M. Blinken que la cause première de la crise dans la région était la guerre à Gaza, et qu'un cessez-le-feu immédiat et un accès sans entrave de l'aide humanitaire étaient nécessaires dans l'enclave, a indiqué la source. M. Fidan a également exhorté les pays ayant une influence sur Israël à envoyer les "bons messages" afin d'éviter une nouvelle escalade des tensions régionales, a ajouté la source.

⚡️ Le G7 s'est dit "prêt à prendre des mesures" face à "d'autres initiatives de déstabilisation" et a affirmé son "plein soutien" à Israël après les frappes de l'Iran, indique l'AFP.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a dit avoir condamné dans "les termes les plus forts" les frappes iraniennes contre Israël lors d'un appel avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian, rapporte Reuters.

"J'ai clairement indiqué que l'Iran devait mettre fin à ces attaques imprudentes, désamorcer la situation et libérer le MSC Aries", a-t-il écrit dans un message publié sur X. L'Iran s'est emparé du porte-conteneurs MSC Aries, lié à Israël, samedi près du détroit d'Ormuz.

L'armée israélienne annonce mobiliser deux brigades de réservistes pour combattre à Gaza, rapporte le Haaretz.

Début avril, l'armée israélienne avait annoncé le retrait de toutes ses troupes terrestres du sud de la bande de Gaza, précisant toutefois qu’une "force significative" continuerait à y opérer, notamment la 162e division et la brigade Nahal.

Israël prolonge les restrictions imposées aux écoles et aux universités jusqu'à lundi 23h heure locale, indique al-Jazeera.

Les directives israéliennes interdisent les activités éducatives dans tout le pays et limitent les rassemblements à 1 000 personnes.

Dans certaines zones, comme près de la frontière de Gaza et de la frontière libanaise, des restrictions plus strictes sur les rassemblements existent déjà.

Des avions de guerre israéliens ont effectué un raid sur la localité de Dhaïra (caza de Tyr), selon une source sécuritaire sur place citée par notre correspondant.

⚡️ Le Hezbollah "félicite les dirigeants de la République islamique d'Iran après l'attaque remarquable et sans précédent" contre Israël, indique le parti dans un communiqué. Il salue en outre "une décision courageuse et sage, une réponse ferme à l'agression sioniste sur le consulat iranien à Damas".

L'Iran "a exercé son droit naturel et légal malgré les menaces, intimidations et pressions" en réalisant ces frappes, insiste le Hezbollah. "L'opération a atteint ses objectifs militaires fixés de manière précise, malgré la participation des Etats-Unis et de leurs alliés dans la réponse" à l'attaque, ajoute le texte. "Les objectifs politiques et stratégiques de long terme de cette grande étape apparaîtront avec le temps, et une nouvelle phase de la cause palestinienne sera ainsi fondée."

Les dirigeants du G7, réunis par vidéoconférence, ont « unanimement condamné l'attaque sans précédent de l'Iran contre Israël », a indiqué le président du Conseil européen Charles Michel à l'issue des discussions, soulignant que « toutes les parties doivent faire preuve de retenue ».

« Nous poursuivrons tous nos efforts en vue d'une désescalade. Mettre fin à la crise à Gaza dès que possible, notamment par un cessez-le-feu immédiat, fera la différence », a indiqué le responsable européen sur X, ajoutant que la situation au Moyen-Orient serait discutée au sommet de l'UE prévu mercredi et jeudi.

Photo : Des objets sont vus dans le ciel au-dessus de Jérusalem après que l'Iran a lancé des drones et des missiles vers Israël, le 14 avril 2024. Photo Reuters

C'est le seul pays arabe à avoir entravé l'attaque iranienne contre Israël. Soucieuse de casser l’image d’une frontière poreuse, la Jordanie trace une ligne rouge sur la violation de son espace aérien, tout en s’affichant en bon partenaire des États-Unis.

➡️ Plus de détails dans cet éclairage d'Amélie Zaccour.

Les derniers développements au Liban-Sud :

L'aviation israélienne a ciblé une habitation située entre les localités de Maroun el-Ras et Bint Jbeil (caza de Bint Jbeil) au Liban-Sud, rapporte une source sécuritaire à notre correspondant. Des ambulances se dirigent vers le lieu de l'attaque.

Par ailleurs, des habitants de Aïta el-Chaab, dans le même caza, indiquent que cinq obus sont tombés sur le village.

Cette photo prise le 14 avril 2024 montre le système de défense antiaérienne opérant dans le ciel d’Ashkelon, en Israël, après le lancement de drones et missiles iraniens. Amir Cohen/Reuters

Dans la nuit de samedi à dimanche, nombreux sont les Libanais à ne pas avoir fermé l’œil de la nuit. Nombreux sont ceux aussi à avoir dormi à poings fermés.

Alors que l’Iran annonçait en soirée le lancement de quelques centaines de drones vers Israël, une première historique, en riposte à la frappe aérienne – non revendiquée – par Israël sur une annexe du consulat iranien à Damas le 1er avril, les habitants du Liban ont oscillé entre la crainte d’un embrasement régional et la lassitude face à une « mascarade ».

Des témoignages recueillis par Lyana Alameddine, Caroline Hayek, Matthieu Karam et Julien Ricour-Brasseur.

La compagnie aérienne américaine United Airlines a annulé les vols prévus dimanche au départ de l'aéroport de Newark, New Jersey, à destination de Tel-Aviv, en conséquence des développements entre l'Iran et Israël la nuit dernière, selon un email envoyé par la compagnie à Reuters.

Les forces israéliennes ont tiré sur un jeune homme et l'ont blessé dans la ville de Hableh, au sud de la ville de Qalqilya, en Cisjordanie occupée, selon des sources locales citées par l'agence de presse palestinienne Wafa.

L'homme, qui a reçu une balle dans la main, a été transféré dans un hôpital proche. Par ailleurs, dans la ville d'al-Khader, au sud de Bethléem, Alaa Omar Abu Ghalioun, 42 ans, a été battu et blessé par un groupe de colons israéliens qui opérait sous la protection de l'armée israélienne, ajoute Wafa. L'incident s'est produit dans la zone de Batin al-Maasi, dans le sud sud d'al-Khader.

L'ambassadeur adjoint pour la Russie aux Nations unies, Dmitry Polyanskiy, a accusé Israël et les pays occidentaux d'être responsables de l'escalade régionale, comparant la situation au Moyen-Orient à la guerre opposant la Russie à l'Ukraine.

Dans une déclaration publiée sur sa chaîne Telegram, M. Polyanskiy écrit que "le gang franco-saxon-Netanyahu déstabilise la région et accuse l'Iran de tous les péchés". Selon lui, "le cynisme et l'aveuglement sélectif de nos collègues occidentaux n'ont pas de limites. Ils ne se souviennent plus que ce sont eux qui ont refusé d'empêcher l'escalade en ne soutenant pas notre proposition de condamner l'attaque israélienne contre Damas au Conseil de sécurité de l'ONU."

M. Polyanskiy a assimilé l'approche des pays occidentaux vis-à-vis du conflit au Moyen-Orient à la guerre en Ukraine, affirmant que "pour eux, l'histoire ne commence qu'avec la riposte de l'Iran". Il a également écrit que "les Israéliens gonflent la situation dans leur style habituel : nous sommes les victimes, tous les autres sont coupables".

La compagnie aérienne nationale koweïtienne, Kuwait Airways, annonce la reprise de ses vols commerciaux en direction de Beyrouth et Amman, indique Reuters.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a appelé tous les dirigeants internationaux à faire preuve de responsabilité et de retenue à la suite de l'attaque iranienne contre Israël.

Madrid a "toujours condamné toutes les formes de violence contre la sécurité et le bien-être des civils innocents et continuera à le faire", a-t-il déclaré dans un message publié sur X. L'Espagne a vivement critiqué les actions militaires israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

M. Sánchez a appelé à tirer les leçons de l'histoire et à trouver des moyens diplomatiques pour résoudre les conflits et éviter une nouvelle escalade. M. Sánchez avait récemment annoncé son intention de reconnaître un État palestinien.

▶️ Retrouvez ici l'éclairage de Clara Hage : "L’Espagne, voix la plus propalestinienne d’Europe ?"

🔴 Le président Joe Biden a déclaré au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que les États-Unis "ne participeraient pas" à une contre-offensive israélienne contre l'Iran, selon des informations publiées par CNN et le Wall Street Journal et reprises par Reuters.

S'entretenant avec M. Netanyahu samedi en fin de journée, M. Biden aurait laissé entendre qu'une nouvelle riposte n'était pas nécessaire, et de hauts fonctionnaires américains ont affirmé que les États-Unis ne participeraient pas à une riposte offensive contre l'Iran, ont rapporté CNN et le WSJ.

Avec la réaction iranienne la nuit dernière à l'encontre d'Israël, la guerre de Gaza se régionalise davantage. La période à venir est incertaine ; nos journalistes sont mobilisés pour vous tenir au courant de tous les développements, locaux et régionaux.

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Ca se passe par ici.

Ce tableau, traduit par nos soins, affiche des vols de la MEA attendus à Beyrouth dans la soirée et dont les horaires n'ont pas été modifiés.

Tous les horaires sont indiqués en tenant compte de l'heure locale dans la ville de départ. Tous les autres vols qui n'ont pas été annulés ou modifiés ont été maintenus.

Les deux étoiles marquent les départs qui ont lieu pendant la nuit de dimanche à lundi après minuit.

"Israël a vécu l'une des nuits les plus dramatiques jamais connues - des centaines de missiles de différents types ont été tirés sur l'État d'Israël, dont plus de 100 missiles balistiques tirés depuis l'Iran, chacun transportant des centaines de kilogrammes d'explosifs", a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, rapporte le Haaretz.

M. Gallant a ajouté qu'"avec les États-Unis et d'autres pays, nous avons forgé une alliance forte et puissante, qui coordonne et synchronise les appareils de sécurité de l'État d'Israël, des États-Unis et de nos partenaires".

Pour la première fois de son histoire, l'Iran a mené dans la nuit de samedi à dimanche une attaque directe contre Israël en lançant des centaines de drones et de missiles.

Quelles leçons peut-on tirer de cette attaque inédite ?

➡️ Anthony Samrani vous explique en vidéo. 

La Syrie a estimé que l'Iran, son allié, avait exercé son "droit à l'autodéfense" en menant les frappes inédites sur Israël dans la nuit en riposte au raid sur son consulat à Damas, rapporte l'AFP.

"La réponse iranienne (...) est un droit légitime à l'autodéfense", a affirmé le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad, cité par l'agence officielle Sana, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a convoqué une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'UE mardi par visioconférence, à la suite de l'attaque menée par l'Iran contre Israël, a-t-il annoncé.

"Notre objectif est de contribuer à la désescalade et à la sécurité de la région", a-t-il indiqué sur X, cité par l'AFP.

Les Etats-Unis ne veulent ni d'une "escalade" ni d'une "guerre étendue avec l'Iran", a insisté un porte-parole de la Maison Blanche, cité par l'AFP.

"Le président (Joe Biden) a été clair : nous ne voulons pas d'escalade. Nous ne voulons pas d'une guerre étendue avec l'Iran. Je pense que les heures et les jours à venir nous en diront beaucoup", a déclaré John Kirby sur la chaîne de télévision américaine NBC.

Le tableau, traduit par nos soins, des horaires des vols modifiés par la Middle East Airlines et attendus à Beyrouth entre ce dimanche et lundi matin.

Tous les horaires sont indiqués en tenant compte de l'heure locale dans la ville de départ. Tous les autres vols qui n'ont pas été annulés ou modifiés ont été maintenus.

Les deux étoiles marquent les départs qui ont lieu pendant la nuit de dimanche à lundi après minuit.

Un immeuble détruit par une frappe israélienne ciblant le village de Nabi Chit à Baalbeck, le 14 avril 2024. Photo AFP

Face à la volonté déclarée de Téhéran mais aussi de Washington d’éviter une guerre régionale, Tel-Aviv pourrait-il être tenté de se « venger » sur le Liban, en « punissant » le Hezbollah en lieu et place de la République islamique ?

➡️ La réponse dans cet éclairage de Jeanine Jalkh.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un autre de ses combattants, Ali Abou Mahdi, né en 1969 à Khiam, dans le caza de Marjeyoun au Liban-Sud. Il s'agit du 275e membre du Hezbollah tué lors des échanges de tirs avec Israël depuis le 8 octobre, soit au lendemain du début de la guerre à Gaza.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a déclaré que les États-Unis "continueront à travailler" avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu " lorsqu'on lui a demandé si l'administration faisait confiance au jugement du Premier ministre israélien concernant une réponse potentielle à l'attaque de l'Iran. Des propos qui ont été relayés par le Haaretz.

Il a ajouté que les États-Unis "continueront à aider Israël à se défendre"et ont "clairement indiqué à toutes les parties, y compris à l'Iran (…) à quel point toute menace potentielle à l'encontre du personnel (américain) sera prise au sérieux", en prévenant toutefois que Washington ne voulait pas "d'une guerre plus large avec l'Iran".

John Kirby a conclu sa réponse lors d’un point presse à Washington en indiquant que ce qui se passera "dans les prochaines heures" donnera le ton de la suite des événements.

Toujours selon le Haaretz, citant un message posté sur X un porte-parole militaire israélien a de son côté indiqué qu’Israël "répondra à l'Iran par des actes et non par des mots".

Le président irakien a plaidé pour une "réduction des tensions" au Moyen-Orient tout en appelant à ne pas "étendre le conflit", rapporte l'AFP.

Evoquant "les derniers développements dans la région et leurs répercussions", le président Abdel Latif Rachid a également souligné dans un communiqué "la nécessité de stopper l'agression contre la bande de Gaza et de trouver une solution à la question palestinienne, étant donné qu'il s'agit d'un élément fondamental à la stabilité de la région".

⚡ Le ministère français des Affaires étrangères recommande à ses ressortissants de "quitter temporairement l'Iran", du fait d'un "risque d'escalade militaire", selon l'AFP.

"En raison du nouveau palier franchi », l'ambassade de France à Téhéran « recommande aux Français résidents en Iran qui en ont la possibilité (...) de quitter temporairement le pays. Il est demandé de faire preuve de la plus grande prudence dans les déplacements" et "d'éviter tout rassemblement", selon le site du ministère.

L'Iran a attaqué Israël cette nuit en lançant plus de 300 drones et missiles sur l'État hébreu. Une première dans l'histoire de la République islamique d'Iran. Les images.

L'armée israélienne a annoncé en début d'après-midi que son aviation avait bombardé un site de production d'armes du Hezbollah dans le village de Nabi Chit, dans le caza de Baalbeck, à quelque 100 km de la frontière, a rapporté le Haaretz citant un porte-parole. Les informations sur cette frappe, qui n'a a priori pas fait de victimes, avaient été rapportées par notre correspondante dans la Békaa.

Le porte-parole de l'armée israélienne a ajouté que l'attaque avait été menée en réponse à des tirs effectués depuis le Liban en direction du nord d'Israël dans la nuit de samedi à dimanche.

Le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré lors d'une réunion avec des ambassadeurs étrangers à Téhéran que l'Iran "a fait savoir aux États-Unis que nos actions contre Israël seraient limitées à des fins d'autodéfense".

Cité par Al Jazeera et al-Arabiyah, il a déclaré: "Nous ne sommes pas intéressés par une escalade du conflit dans la région. En outre, nous avons informé les États-Unis que nous exercerons des représailles contre leurs bases si l'Iran est attaqué. Assurer la sécurité des pays voisins reste une préoccupation majeure pour l'Iran."

Le tableau, traduit par nos soins, des horaires des vols au départ de Beyrouth programmés par la Middle East Airlines entre ce dimanche et lundi matin. Tous les horaires sont indiqués en tenant compte de l'heure locale au Liban.

Les deux étoiles marquent les départs qui ont lieu pendant la nuit de dimanche à lundi après minuit.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a confirmé que l'aviation militaire britannique avait abattu « plusieurs » drones iraniens lors des frappes iraniennes nocturnes contre Israël.

"Je peux confirmer que nos pilotes ont abattu plusieurs drones d'attaques iraniens", a déclaré Rishi Sunak dans un message vidéo retransmis depuis Downing Street, peu avant une réunion des dirigeants des pays du G7, dont fait partie le Royaume-Uni.

Des manifestants iraniens brandissent leur drapeau et le drapeau palestinien lors d'un rassemblement sur la place de la Palestine à Téhéran, après l'attaque de drones et de missiles menée samedi soir par la République islamique contre Israël. Atta Ke

Au lendemain de l’attaque iranienne, quelles réponses israéliennes possibles ?

➡️ La réponse ici, dans cet éclairage de Noura Doukhi. 

⚡ Le Conseil des ministres libanais se réunira ce lundi à 9h30 du matin pour se pencher "sur les événements actuels sur les plans local et régional."

Dans son communiqué, le Premier ministre sortant Nagib Mikati a appelé l'ensemble des ministres a participer à cette réunion en invoquant la gravité de la situation actuelle marquée par l'attaque iranienne sans précédent contre Israël.

⚡La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé la suspension de ses vols en direction de Amman, Beyrouth, Erbil et Tel-Aviv au moins jusqu'à lundi, rapporte Reuters.

Le groupe veillera également à ce que ses vols évitent l'espace aérien au-dessus d'Israël, de la Jordanie et de l'Irak dans un avenir prévisible, a-t-il ajouté dans un communiqué.

La compagnie avait déjà annoncé vendredi qu'elle suspendait ses vols à destination et en provenance de Téhéran jusqu'au 18 avril et qu'elle n'utiliserait pas l'espace aérien iranien durant cette période.

Le pape François a lancé un « appel pressant » contre « une spirale de violence risquant d'entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grand », rapporte l'AFP.

« Je lance un appel pressant pour que cesse toute action pouvant alimenter une spirale de violence risquant d'entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grand », a-t-il déclaré à l'issue de sa traditionnel prière dominicale en public place Saint-Pierre.

La MEA a annoncé que le vol ME436 au départ de Beyrouth et en direction de Doha, prévu ce dimanche à 15h15 (heure locale) ; et le vo ME418, reliant Beyrouth à Abou Dhabi à 15h25, partiront comme prévu à l'heure. 

Plus tôt dans la journée, un autre député du Hezbollah, Ali Fayyad, a déclaré qu'"un axe régional s'étendant de Téhéran au Yémen, à l'Irak, à la Syrie, au Liban et à la Palestine, porte des coups à l'entité occupante [Israël]", dans un discours prononcé à Habboush (district de Nabatieh).

Ali Fayyad a aussi déclaré qu'il y avait eu un fort "changement dans la dynamique du conflit, où [Israël] est maintenant confronté à de fortes conséquences pour son agression".

Le député du Hezbollah Hassan Ezzedine s'exprimant depuis le caza de Tyr ce dimanche. Photo fournie par le bureau de presse du parti chiite.

Le député du Hezbollah Hassan Ezzedine a déclaré que le parti "continuera à soutenir Gaza et que les réponses de la résistance sont devenues plus qualitatives, plus avancées et de plus grande portée".

S'exprimant depuis Deir Qanoun el-Nahr (caza de Tyr), Ezzeddine a déclaré que "cette région, dans laquelle nous vivons, ne peut se stabiliser et connaître la paix et le développement avec la présence de l'entité sioniste [israélienne]".

Commentant les événements en Cisjordanie occupée, Ezzeddine a déclaré que "ce qui se passe en Cisjordanie en termes de mobilisation des colons, d'attaques contre les villages palestiniens et d'incendies des récoltes agricoles" s'inscrivait dans une stratégie assumée par le Likoud israélien. 

"C'est pourquoi ils ont commencé aujourd'hui à adopter la même approche, la même méthode et le même style que ceux qu'ils utilisent à Gaza afin de déplacer la population de Cisjordanie et de commencer à mettre en œuvre leurs projets agressifs" a-t-il conclu.

La France a assuré "l'autodéfense" de ses bases au Proche-Orient au moment des frappes iraniennes contre Israël, grâce à des "moyens" de protection antiaérienne, a indiqué une source militaire française, après qu'Israël a affirmé que la France l'avait aidée à « déjouer » l'attaque iranienne.

"Nous avons contribué à la surveillance et la protection des empreintes (bases, NDLR) sur lesquelles nous sommes déployés avec des moyens de défense", a déclaré une source militaire française à l'AFP.

Captures d'écran montrant l'évolution du trafic aérien dans la région entre minuit et midi le 14 avril. Malgré une reprise du trafic au dessus de la méditerranée orientale, celui-ci reste fortement perturbé au dessus de l'Iran, de l'Irak, de la Syrie et dans une moindre mesure, de la Jordanie.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu que la réaction de son pays serait "plus forte" en cas de "comportement imprudent" d'Israël.

"La punition de l'agresseur s'est réalisée", s'est félicité M. Raïssi dans un communiqué relayé par l'AFP, en ajoutant que "si le régime sioniste ou ses partisans" faisaient "preuve d'un comportement imprudent, ils recevraient une réponse décisive et bien plus forte".

Olaf Scholz a condamné « fermement » les frappes aériennes iraniennes contre Israël, a déclaré dimanche matin le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit, cité par l'AFP.

« Avec cette attaque irresponsable et injustifiable, l'Iran risque un embrasement régional », a ajouté le porte-parole. « En ces temps difficiles, l'Allemagne se tient aux côtés d'Israël », son gouvernement allant désormais « discuter en étroite collaboration d'autres réactions avec nos partenaires et alliés du G7 », selon M.Hebestreit.

« Nous travaillons pour éviter qu'il y ait une crise militaire encore plus forte », a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, sur la chaîne publique Rai3, selon des propos relayés par l'AFP.

Le haut responsable a aussi confirmé que es chefs d'Etat et de gouvernement du G7 se réuniront bien en vidéo-conférence aujourd'hui en début d'après-midi « pour discuter de l'attaque iranienne contre Israël » comme cela avait été annoncé de manière informelle plus tôt dans la journée.

« Le G7 enverra des messages à Israël, la plus grande prudence est nécessaire pour empêcher que la situation s'aggrave », « alors que la rétorsion iranienne de la nuit dernière peut amorcer une spirale dangereuse », a-t-il ajouté.

Le Conseil de sécurité doit lui aussi tenir une réunion d'urgence aujourd'hui, le chef de l'ONU, Antonio Guterres, ayant condamné « une grave escalade ».

Le président français Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l'attaque sans précédent lancée par l'Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié aujourd'hui sur X.

« Je condamne avec la plus grande fermeté l'attaque sans précédent lancée par l'Iran contre Israël, qui menace de déstabiliser la région. J'exprime ma solidarité avec le peuple israélien et l'attachement de la France à la sécurité d'Israël, de nos partenaires et à la stabilité régionale. La France travaille à la désescalade avec ses partenaires et appelle à la retenue », a écrit le président français.

La Corée du Sud a, elle aussi, fermement condamné l'attaque de l'Iran contre Israël, a déclaré le ministère sud-coréen des affaires étrangères, cité par Reuters.

"Le Hamas considère l'opération militaire menée par la République islamique d'Iran comme un droit naturel et une réponse méritée au crime de ciblage du consulat iranien à Damas et à l'assassinat de plusieurs dirigeants des gardiens de la révolution", a déclaré le mouvement palestinien dans un communiqué cité par Reuters.

L'ambassade américaine à Jérusalem. Photo Thomas Coex/AFP

L'ambassade américaine à Jérusalem a déclaré dans un communiqué que "la menace de barrages de drones et/ou de missiles a diminué".

"L'ambassade des États-Unis à Jérusalem rappelle aux citoyens américains qu'ils doivent rester prudents et être davantage sensibilisés à leur sécurité personnelle, car les incidents de sécurité se produisent souvent sans avertissement", précise le communiqué. "L'environnement sécuritaire reste complexe et peut changer rapidement en fonction de la situation politique et des événements récents", conclut le communiqué.

L'ordre de mise à l'abri des employés du gouvernement américain et des membres de leur famille a été levé. L'armée israélienne a déclaré qu'elle ne conseillait pas aux habitants de se préparer à se mettre à l'abri, révisant ainsi une précédente alerte qui semblait indiquer la fin de la menace.

Plus de détails concernant le raid israélien qui a visé la Békaa ce matin :

* Selon notre correspondante Sarah Abdallah, l'habitation visée appartient à un citoyen dénommé Abbas Mohammad Jaafar. Des ambulances ont été dépêchées sur les lieux.

* Une source au sein du Hezbollah a affirmé à l'AFP que le raid a ciblé « un bâtiment de deux étages relevant du parti chiite ».

La Suède "condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël" a indiqué son Premier ministre Ulf Kristersson dans un message sur X, craignant qu'elle aient "des conséquences très graves pour une situation de sécurité régionale qui se détériore déjà".

Les autorité suédoises "suivent la situation de très près" a-t-il ajouté.

La Middle East Airlines a publié dans un nouveau communiqué d'autres changements apportés à des vols programmés ce dimanche, après que son calendrier ait été perturbé par l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël.

* Le vol ME204 au départ de Beyrouth et à destination de Londres est programmé pour 17h, heure locale, pour une arrivée prévue à 20h05.

* Celui faisant le chemin inverse (ME203) partira à 21h30 de la capitale britannique (heure locale) pour atterrir à 4h05 lundi matin à Beyrouth.

* Aussi, le vol ME431 reliant Dubaï à Beyrouth partira à 12h45 (toujours  heure locale) et arrivera à destination à 15h05.

Notre corédacteur en chef, Anthony Samrani, répond en ce moment en direct à vos questions ici.

N'hésitez pas à nous envoyer vos questions à l'adresse suivante : livechatolj@lorientlejour.com

La Jordanie a intercepté « des engins volants » ayant pénétré l'espace aérien jordanien lors de l'attaque lancée par l'Iran la nuit dernière, a indiqué ce matin le gouvernement jordanien dans un communiqué relayé par l'AFP.

Les forces armées jordaniennes « feront face... à toute menace ou violation mettant en danger la sécurité et la sûreté du pays, de ses citoyens, de son espace aérien et de son territoire, d'où qu'elle provienne et avec tous les moyens disponibles », a prévenu le gouvernement.

Le communiqué précise que les forces armées avaient « intercepté et neutralisé des engins ayant pénétré dans notre espace aérien la nuit dernière », et que des débris sont tombés « dans plusieurs endroits » sans faire de blessés.

⚡ Des avions de combat israéliens ont mené un raid sur la vallée de Sarine - Nabi Chit (caza de Baalbeck), dans la Békaa, rapporte notre correspondante dans la région Sarah Abdallah, citant une source sécuritaire. L'attaque, qui a visé une maison non habitée, n'a pas fait de victimes.

L'armée israélienne et le Hezbollah échangent quotidiennement des tirs depuis le 8 octobre, soit au lendemain du début de la guerre opposant le Hamas à l'État hébreu à Gaza. L'essentiel des affrontements ont eu lieu à la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël, mais Tel Aviv a également bombardé l'ouest de la Békaa à plusieurs reprises .

📢 POSEZ VOS QUESTIONS À NOTRE REDACTEUR EN CHEF : Quelle pourrait-être la riposte israélienne ? Un dérapage majeur à l'échelle de la région est-il probable ? Comment se positionne désormais l'Iran, stratégiquement, dans ce conflit ? Quelles pourraient être les conséquences pour le Liban ?
Posez toutes vos questions à notre corédacteur en chef, Anthony Samrani. Il vous répondra ici, ce dimanche à partir de 11h.

Vous pouvez d'ores et déjà envoyer vos questions par mail à l'adresse suivante : livechatolj@lorientlejour.com

La Direction générale de l'Aviation civile libanaise a annoncé la rouverture de l'espace aérien libanais ce matin à 7h, heure de Beyrouth.

Il avait été fermé au cours de la nuit de samedi à dimanche à la demande du ministère des Travaux publics et des Transports en marge de l'attaque lancée par l'Iran contre Israël.

Le chef des forces armées iraniennes a affirmé que l'attaque menée dans la nuit contre Israël avait « atteint tous ses objectifs », selon des propos rapportés par l'AFP.

« L'opération Promesse honnête a été menée avec succès entre hier soir et ce matin, et a atteint tous ses objectifs », a déclaré à la télévision le général Mohammad Bagheri, en précisant qu'aucun centre urbain ou économique n'avait été visé par les drones et missiles iraniens.

« Il n’y a pour l’instant pas de pénurie d’essence de mazout ou de gaz au Liban, mais je comprends que certains citoyens aient pris peur et se soient rués vers les stations services pour faire le plein cette nuit dans certaines régions du pays » a déclaré à L’Orient-Le Jour Jean Hatem, le président du syndicat des distributeurs de bonbonnes de gaz qui est aussi membre de l’Association des importateurs de carburant au Liban (APIC).

Il assure que les réserves des distributeurs locaux sont actuellement pleines et que rien ne menace pour l’instant le calendrier d’approvisionnement du pays, mais n’écarte pas la possibilité que la situation se tende de ce point de vue en cas d’une éventuelle escalade entre l’Iran et Israël.

Photo Flightradar24.Com via Reuters

Capture d'écran représentant l'évolution du trafic aérien dans l'espace aérien au-dessus de l'Iran et du Moyen-Orient voisin à minuit GMT, le 14 avril 2024. 

⚡ Les dirigeants du G7, groupe des pays les plus industrialisés, tiendront un appel vidéo dimanche après-midi pour discuter de l'attaque iranienne contre Israël la nuit dernière, ont déclaré à Reuters des sources au sein du bureau de la Premier ministre italienne.

Plus tôt dimanche, Joe Biden avait déclaré qu'il convoquera le même jour ses homologues du G7 afin de coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque "éhontée" de Téhéran.

Le commandant des gardiens de la révolution iraniens a déclaré dimanche matin que Téhéran « répondra à toute attaque israélienne visant ses intérêts, ses fonctionnaires ou ses citoyens », selon l’agence de presse iranienne Tasnim affiliée à ce groupe.

Il a précisé que dans un tel scénario, la réponse iranienne « sera bien plus large » que l’attaque de la nuit dernière.

L'Iran a également annoncé viq sa télévision d'État avoir envoyé un message aux États-Unis, via leurs interlocuteurs en Suisse, selon lequel le régime ciblera "les bases américaines" dans le cas où le gouvernement américain apporterait son soutien à une riposte israélienne.

Un porte-parole de l'armée israélienne cité par Reuters a déclaré que des "moyens militaires français" ont été mis à contribution pour contrer l'attaque iranienne qui a ciblé le territoire israélien cette nuit.

Selon un communiqué du Grand sérail, le Premier ministre libanais Nagib Mikati a informé les ministres de son gopuvernement qu'il allait les  convoquer pour une réunion d'urgence lundi pour discuter des développements actuels. L'heure exacte de la réunion n'a pas encore été fixée.

Le Premier ministre a appelé tous les ministres à participer à cette réunion du Conseil des ministres, ce qui inclut en principe ceux qui les boycottent pour protester contre la vacance présidentielle qui dure depuis fin octobre 2022.

L'autorité aéroportuaire irakienne a également annoncé avoir rouvert son espace aérien, selon Reuters.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a "fermement condamné l'attaque flagrante et injustifiable de l'Iran contre Israël" dans un message posté ce matin sur X.

"J'appelle l'Iran et ses mandataires à cesser immédiatement ces attaques. Tous les acteurs doivent maintenant s'abstenir de toute nouvelle escalade et œuvrer au rétablissement de la stabilité dans la région." a-t-elle ajouté.

⚡ La Jordanie a rouvert son espace aérien après l'avoir fermé samedi soir après que l'Iran a lancé des attaques de drones et de missiles contre Israël, a annoncé dimanche la télévision d'État, citant les autorités jordaniennes de l'aviation.

Israël aurait également rouvert son espace aérien, vers 5h30 cette nuit, selon l'autorité aéroportuaire israélienne citée par l'AFP.

La Middle East Airlines (MEA) a annoncé dans un communiqué le report de tous ses vols programmés ce dimanche matin depuis l’Aéroport international de Beyrouth (AIB) à des dates qui seront déterminées ultérieurement.

Selon ce communiqué, cinq vols ont été pour l’instant maintenus et programmés à 9h ce matin, à destination de Paris (ME1209 et ME211) ; Francfort (ME217), Rome (ME231) et Düsseldorf (ME247).

Sur le site Internet de l’AIB, d’autres vols semblent avoir été programmés à la même heure, dont un à destination de Rome (ME231, porte d’embarquement ouverte) et un autre allant à Francfort (ME217, idem).

S’agissant des autres compagnies aériennes qui desservent l’AIB, la Turkish Airlines a d’ores et déjà reporté son vol de 10h05 (TK831)

Le Mossad a affirmé dimanche que le Hamas avait rejeté le dernier projet de trêve mis sur la table une semaine auparavant au Caire par les médiateurs, selon l'AFP.

Le rejet de la proposition soumise par les trois pays médiateurs de la négociation - États-Unis, Égypte et Qatar - montre que le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya "Sinouar ne veut pas d'accord humanitaire, ni le retour des otages", ont ainsi indiqué les services de renseignement israéliens, dans un communiqué diffusé par le bureau du Premier ministre.

Le président américain Joe Biden et la vice-présidente du pays Kamala Harris se sont réunis avec "l'équipe chargée de la sécurité nationale" des États-Unis ce matin, selon un message posté par Kamala Harris sur X.

"Notre soutien à la sécurité d'Israël est inébranlable et nous nous tenons aux côtés du peuple israélien pour le défendre contre ces attaques (iraniennes)", a encore déclaré la vice-présidente.

L’armée israélienne a revu à la hausse le nombre de missiles et drones tirés cette nuit vers son territoire. « Plus de 300 », selon elle, à partir de « l’Iran, de l’Irak et du Yémen », dont « 99 % » ont été interceptés. Les États-Unis, via le président américain Joe Biden, ont eux déclaré avoir abattu « presque tous » les projectiles iraniens tirés par Téhéran vers Israël.

⚠️ L’attaque iranienne « pousse la région vers l’escalade », a également déclaré l’armée israélienne, précisant que ses forces armées sont « pleinement opérationnelles » et que des discussions sont en cours pour déterminer « la suite des opérations », dans des déclarations citées par Reuters.

« Israël a repoussé la première vague majeure de tirs de drones et de missiles iraniens, mais la confrontation n'est pas encore terminée », a déclaré dimanche le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, selon Reuters.

Dans un message à sa nation, via le réseau X, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écrit : "Nous avons intercepté, nous avons repoussé, ensemble nous gagnerons".

Le Hezbollah a annoncé avoir bombardé le Golan occupé, pour la deuxième fois en l'espace de quelques heures, au moment où l'Iran a lancé son attaque de drones en direction d'Israël, a rapporté l'AFP. Dans un communiqué, le parti chiite a précisé avoir lancé "des dizaines de roquettes de type Katioucha" sur trois positions militaires israéliennes situées dans le Golan syrien occupé par Israël.

Cette seconde attaque intervient "en riposte aux raids nocturnes israéliens qui ont visé plusieurs villages et localités (...), faisant plusieurs martyrs et blessés", a ajouté le communiqué. Parmi les trois cibles visées dimanche peu avant l'aube figurent une caserne israélienne que le parti avait déjà annoncé avoir pris pour cible quelques heures auparavant, ainsi que les bases militaires de Yarden et Nafah.

Le Pentagone aux États-Unis a déclaré à l’aube avoir intercepté des « dizaines de missiles et de drones » venant d’Iran, d’Irak, de Syrie et du Yémen.

Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Lloyd Austin, a appelé à la « désescalade ». Soulignant que les États-Unis ne cherchent pas le conflit avec l’Iran, il a toutefois précisé son gouvernement « n’hésiterait pas à agir pour protéger les forces américaines (dans la région) et à soutenir Israël à se défendre ».

La Chine a appelé les parties concernées à « rester calmes » et à « faire preuve de retenue » pour éviter une nouvelle escalade des tensions, selon son ministère des Affaires étrangères repris par Reuters. L’apaisement du conflit est une « haute priorité », a-t-il ajouté, appelant « la communauté internationale » à jouer un rôle « dans le maintien de la paix et de la stabilité régionale ».

⚠️ Le président américain Joe Biden aurait prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que son gouvernement s'opposerait à toute riposte de l'État hébreu contre l'Iran, selon un haut responsable de la Maison Blanche cité par le site américain Axios.

Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, s'est entretenu samedi avec son homologue israélien Yoav Gallant et a demandé à Israël d'informer les États-Unis avant toute riposte contre l'Iran, indique le rapport d'Axios, citant un haut fonctionnaire israélien.

Joe Biden affirme que les forces américaines ont contribué à abattre "presque tous" les drones et missiles tirés par l'Iran sur Israël, rapporte l'AFP. Il dit aussi avoir réaffirmé son soutien "inébranlable" au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le président américain ajoute dans un communiqué qu'il convoquera dimanche ses homologues du G7, groupe des pays les plus industrialisés, afin de coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque "éhontée" de l'Iran.

La guerre israélo-iranienne sort de l’ombre. Et maintenant ?

Comment lire, à chaud, ce qui s’est passé ces dernières heures ? Quelles conséquences cette opération aura-t-elle sur la suite des évènements dans la région ?

➡️ L’Orient-Le Jour fait le point.

La frappe israélienne à Khiam a fait un mort et cinq blessés, indique une source médicale à notre correspondant au Liban-Sud. 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le président américain Joe Biden dans la nuit de samedi à dimanche au sujet de l'attaque sans précédent lancée par l'Iran contre Israël, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien.

M. Netanyahu a appelé le président américain à l'issue d'une réunion du cabinet de guerre israélien consacrée à l'attaque massive de drones et de missiles menée par l'Iran depuis son territoire.

Vers 3h30, l'aviation israélienne a bombardé avec deux missiles une place au centre de Khiam (dans le caza de Marjeyoun), rapporte notre notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. Un peu plus tard, l'aviation israélienne a à nouveau bombardé Khiam, ainsi que Kfar Kila et Adaïssé. Selon notre correspondant, six personnes ont été blessées lors des frappes à Khiam.

Une réunion du Conseil de sécurité aura lieu dimanche à 16h, heure de New York (23h heure de Beyrouth), confirme à L’OLJ une source informée.

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU Gilad Erdan avait indiqué sur X avoir "demandé à ce que le Conseil de sécurité tienne une réunion d'urgence". "J'ai demandé qu'il condamne l'attaque de l'Iran contre Israël et désigne les gardiens de la révolution iranienne comme une organisation terroriste", a-t-il ajouté affirmant que l'attaque iranienne constitue" une menace sérieuse pour la paix et la sécurité mondiales". 

L'armée israélienne a revu son alerte précédente et a déclaré qu'il n'est pas nécessaire que les habitants du pays se préparent à se mettre à l'abri, rapporte Reuters.

Les habitants du nord du Golan, de Nevatim, de Dimona, de Beer Sheva et d'Eilat n'ont plus besoin de rester à proximité d'un abri, a déclaré l'armée israélienne rapporte le Haaretz.

Dans le même temps, l’agence iranienne Fars indiquait que l’opération iranienne contre Israël n’était pas finie.

Premier bilan des frappes iraniennes par l’armée israélienne :

- L'Iran a tiré des dizaines de missiles sol-sol en direction d’Israël, a rapporté l'armée israélienne citée par Reuters. La majorité de ces missiles ont été intercepté par Israël, en dehors de ses frontières.

- Le porte-parole de l'armée israélienne, cité par le Haaretz, a indiqué que plus de 200 missiles et drones avaient été lancés depuis l'Iran vers Israël et confirmé que la grande majorité d'entre eux ayant été interceptés en dehors de l'espace aérien israélien.

- L’aviation israélienne a intercepté plus de 10 missiles de croisières, également en dehors des frontières israéliennes, selon l'armée israélienne, qui ajoute que les forces israéliennes poursuivent leurs interceptions.

- Une base israélienne située dans le sud d'Israël a subi des dommages mineurs, a-t-elle précisé. L’armée israélienne a ajouté que jusqu’à présent, une jeune fille a été blessée par les frappes iraniennes.

- Par ailleurs, le New York Times a rapporté que les médecins soignaient actuellement un garçon de 10 ans dans un état grave dans le désert du Néguev. Il aurait été blessé par des éclats d'obus provenant d'un intercepteur, a indiqué un porte-parole de « Magen David Adom », précisant qu'il n'y avait pas d'autres informations faisant état de blessures graves.

L'Arabie saoudite appelle toutes les parties à faire preuve du "plus haut niveau" de retenue et à épargner à la région et à ses habitants les dangers des guerres.

Un manifestant brandit un drapeau palestinien lors d'un rassemblement sur la place de la Palestine à Téhéran le 14 avril 2024, après que l'Iran ait lancé une attaque inédite de drones et de missiles contre Israël. Photo ATTA KENARE / AFP 

Des responsables israéliens ont déclaré que 99 % de la "réponse iranienne" avait été interceptée. "Le fait que l'Iran attaque pour la première fois Israël depuis son territoire exige une réponse décisive, qui ne tardera pas à venir", ont déclaré les responsables, rapporte le quotidien israélien ynetnews.

Le chef de l'ONU, António Guterres, condamne la "grave escalade" que représente l'attaque de l'Iran contre Israël, rapporte l'AFP.

Un média officiel iranien dit qu'une base aérienne dans le Néguev en Israël a été touchée par les frappes, rapporte l'AFP. 

Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que "Téhéran n'hésitera pas à prendre de nouvelles mesures défensives pour sauvegarder ses intérêts légitimes contre toute agressions militaire", rapporte Reuters.

"Notre engagement en faveur de la sécurité d'Israël face aux menaces de l'Iran et de ses relais (dans la région) est inébranlable", a écrit le président américain Joe Biden sur le réseau social X, en postant une photo d'une réunion d'urgence avec son équipe chargée de la sécurité nationale à la Maison Blanche.

Les forces américaines positionnées au Moyen-Orient abattent des drones iraniens visant Israël, a déclaré un responsable du ministère américain de la Défense, rapporte l'AFP.

"Conformément à notre engagement inébranlable en faveur de la sécurité d'Israël, les forces américaines présentes dans la région continuent d'abattre des drones lancés par l'Iran et ciblant Israël", a indiqué ce responsable sous couvert de l'anonymat. "Nos forces restent positionnées pour fournir un soutien défensif supplémentaire et pour protéger les forces américaines opérant dans la région".

"Nous condamnons avec la plus grande fermeté l'attaque en cours, qui pourrait plonger toute la région dans le chaos", a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, sur le réseau social X, exhortant l'"Iran et ses mandataires à cesser immédiatement" et ajoutant que Berlin se tient "fermement aux côtés d'Israël". 

L'ambassade des États-Unis à Jérusalem a demandé à tous ses employés de se mettre à l'abri jusqu'à nouvel ordre, selon une alerte de sécurité après que l'Iran a commencé à lancer des drones et des missiles en direction d'Israël, rapporte Reuters.

"En réponse à des incidents de sécurité et sans préavis, l'ambassade des États-Unis peut restreindre ou interdire aux employés du gouvernement américain et aux membres de leur famille de se rendre dans certaines zones d'Israël (y compris la vieille ville de Jérusalem) et de Cisjordanie", indique le communiqué.

De fortes détonations ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche à Damas, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Plusieurs explosions ont été entendues dans la capitale syrienne vers 01h45 locales (22h47 GMT). Les médias officiels n'ont pas fait mention de ces détonations dans l'immédiat.

Les gardiens de la révolution ont affirmé que toute menace des États-Unis et d'Israël entraînerait une réponse réciproque de Téhéran, a rapporté la télévision d'État citée par Reuters.

"Toute menace des États-Unis et du régime sioniste provenant de n'importe quel pays entraînera une réponse proportionnelle et réciproque de l'Iran à l'égard de l'auteur de la menace", affirment les gardiens de la révolution.dans un communiqué.

Des avions de combats américains ont abattu plusieurs drones dans les provinces de Soueida et de Deraa, dans le sud de la Syrie, près de la frontière jordanienne, rapporte Reuters citant des sources de sécurité. 

Un haut responsable israélien a déclaré qu'il y aura une "réponse significative" suite à l'attaque iranienne sans précédent, rapporte Reuters en citant un chaîne israélienne.

Des avions de la Royal Air Force britannique au Moyen-Orient "intercepteront toute attaque aérienne à portée de nos missions existantes, si nécessaire", a déclaré le ministère de la Défense britannique, dans des propos rapportés par Reuters.

"En réponse aux menaces iraniennes accrues et au risque croissant d'escalade au Moyen-Orient, le gouvernement britannique a travaillé avec ses partenaires dans toute la région pour encourager la désescalade et empêcher de nouvelles attaques", a ajouté le communiqué.

L’aviation jordanienne a abattu des dizaines de drones iraniens qui traversaient le nord et le centre de la Jordanie, en direction d'Israël, rapporte l’agence Reuters en citant deux sources de sécurité régionales. 

L'armée israélienne confirme que des missiles balistiques ont été lancés sur Israël et que des explosions ont été entendues au-dessus de Jérusalem et des principales villes du sud et du nord d'Israël, rapporte Reuters.

Les services de secours israéliens "Magen David Adom" ont déclaré qu'ils n'avaient reçu aucune signalement concernant de potentielles victimes suite à l'attaque de drones iraniens lancés sur le pays, dont beaucoup ont été interceptés selon les médias locaux cité par Reuters.

L'armée israélienne a fait retentir des sirènes d'alerte dans plusieurs endroits du sud du pays ainsi que dans certaines parties de la Cisjordanie occupée, selon une application d'alerte, mettant en garde contre des menaces aériennes imminentes, rapporte Reuters.

Le Haaretz rapporte quant à lui des sirènes dans le nord et le sud d'Israël, à Jérusalem et en Cisjordanie

⚡ Plusieurs détonations entendues dans le ciel à Jérusalem, ont indiqué l'AFP et des témoins à Reuters. D'après les médias israéliens, il s'agit des détonations de missiles intercepteurs.

Une source a indiqué à l'agence de presse iranienne Fars News que Téhéran "surveille la Jordanie, qui pourrait devenir la prochaine cible, en cas d'action éventuelle" pro-israélienne.

Des voitures faisant la file devant une station-service de Tripoli (Nord). Photo fournie par Michel Hallak

De longues files se sont formées devant les stations-service du Liban, comme le montrent des vidéos circulant sur les réseaux sociaux. C'est notamment le cas à Tripoli (Nord), selon notre correspondant local, Michel Hallak. 

L'armée américaine a abattu un drone iranien qui se dirigeait vers Israël, selon deux responsables américains, cités par Reuters.

De son côté, la radio de l'armée israélienne, citée par le Haaretz, rapporte que plus de 100 drones ont été interceptés en dehors du territoire israélien avec l'aide des États-Unis et du Royaume-Uni.

L'Union européenne "condamne fermement" l'attaque de drones et de missiles lancée par l'Iran contre Israël, a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell sur X, dénonçant une "escalade sans précédent" et "une menace grave à la sécurité régionale".

"L'UE condamne l'attaque iranienne inacceptable contre Israël. Elle constitue une escalade sans précédent et une menace grave à la sécurité régionale", a indiqué le responsable.

Israël demande aux habitants d'Eilat, de Dimona, de Nevatim et du plateau du Golan de rester à proximité des abris anti-bombes en prévision de l'arrivée de missiles et de drones iraniens, rapporte le Haaretz.

"Conduite sur la base de l'article 51 de la Charte des Nations unies, qui a trait à la légitime défense, l'action militaire de l'Iran répond à l'agression du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas", a déclaré sur X la Mission permanente de la République islamique d'Iran auprès des Nations unies. "L'affaire peut être considérée comme close. Toutefois, si le régime israélien commet une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran sera considérablement plus sévère. Il s'agit d'un conflit entre l'Iran et le régime israélien voyou, dont les États-Unis doivent se tenir à l'écart".

L'article cité par l'Iran indique qu'"Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l'objet d'une agression armée, jusqu'à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales".

La télévision d'Etat iranienne a annoncé, dans la nuit de samedi 13 avril à dimanche 14 avril 2024, que le Corps des gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, a lancé une « vaste » attaque de « drones et de missiles » vers Israël.

➡️ Relisez ici notre article sur les capacités de « Dôme de fer » israélien.

La Maison Blanche a indiqué que le président Joe Biden est "régulièrement informé de la situation" par son équipe de sécurité nationale qu'il rencontrera cet après-midi à la Maison Blanche. "Son équipe est en communication constante avec les responsables israéliens ainsi qu'avec d'autres partenaires et alliés", ajoute le texte, qui affirme que le "soutien" américain "à la sécurité d'Israël est inébranlable". "Les États-Unis se tiendront aux côtés du peuple israélien et soutiendront sa défense contre les menaces de l'Iran."

La Maison Blanche a indiqué que le président Joe Biden est "régulièrement informé de la situation" par son équipe de sécurité nationale qu'il rencontrera cet après-midi à la Maison Blanche. "Son équipe est en communication constante avec les responsables israéliens ainsi qu'avec d'autres partenaires et alliés", ajoute le texte, qui affirme que le "soutien" américain "à la sécurité d'Israël est inébranlable". "Les États-Unis se tiendront aux côtés du peuple israélien et soutiendront sa défense contre les menaces de l'Iran."

Des avions de combat américains et britanniques ont abattu des drones iraniens lancés contre Israël, au-dessus d'une zone frontalière entre l'Irak et la Syrie, a rapporté la chaîne de télévision israélienne Channel 12, sans citer de sources.

Les services de renseignement israéliens ont détecté le lancement de dizaines de drones et de missiles de croisière à partir de l'Iran et de l'Irak, selon deux responsables israéliens qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat au New York Times. Les zones d'impact devraient être le plateau du Golan et une base de l'armée de l'air israélienne dans le désert du Néguev, ont déclaré les responsables.

L'Iran a lancé plus de 100 drones en direction d'Israël et d'autres "vagues de drones" pourraient suivre, a affirmé un responsable militaire israélien à l’AFP.

"Ce soir nous avons identifié plus de 100 drones lancés vers Israël depuis l'Iran", a déclaré ce responsable, ajoutant : "Nous pourrions voir d'autres vagues de drones au fil du temps".

Le porte-parole du gouvernement jordanien a démenti que le royaume ait annoncé l'état d'urgence et a déclaré que les informations diffusées par les médias étaient sans fondement et "qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter pour les citoyens". Le ministre des communications du gouvernement, Mouhannad Mubaideen, a déclaré à l'agence de presse nationale Petra que le gouvernement prendrait des mesures juridiques contre tout média qui répandrait des rumeurs ou des accusations non vérifiées.

Le Hezbollah a annoncé avoir lancé à minuit 35 "en riposte aux attaques israéliennes contre des villages" du Liban-Sud, "des dizaines de roquettes Katioucha" contre "le quartier général de la défense antiaérienne et antimissile dans la caserne de Kila'a dans le Golan" contesté. 

La France condamne l'attaque menée contre Israël par l'Iran qui "franchit un nouveau pallier dans ses actions de déstabilisation", a réagi samedi sur X le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné.

"En décidant d’une telle action sans précédent, l'Iran franchit un nouveau pallier dans ses actions de déstabilisation et prend le risque d’une escalade militaire", a-t-il écrit, ajoutant que "la France réaffirme son attachement à la sécurité d'Israël et l'assure de sa solidarité".

La France condamne avec la plus grande fermeté l’attaque déclenchée par l’Iran contre Israël.

En décidant d’une telle action sans précédent, l’Iran franchit un nouveau pallier dans ses actions de déstabilisation et prend le risque d’une escalade militaire.

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— Stéphane Séjourné (@steph_sejourne) April 13, 2024

L'Italie suit "avec attention et préoccupation" la situation après le lancement de drones iraniens contre Israël, a annoncé le ministre des Affaires étrangère Antonio Tajani sur X. "Nous suivons avec attention et préoccupation ce qui se passe au Moyen-Orient", a-t-il écrit.

"J'ai parlé avec la présidente du Conseil (Giorgia Meloni) et le ministre de la Défense (Guido Crosetto), le gouvernement est prêt à gérer tout type de scénario", a-t-il ajouté.

⚡ Une source a affirmé à l'agence de presse publique iranienne que Téhéran a lancé sa première vague de missiles balistiques contre Israël, rapporte Reuters.

Les rebelles yéménites houthis ont lancé des drones vers Israël en "coordination" avec l'Iran qui mène de son côté une attaque sans précédent contre le territoire israélien, a annoncé la société de sécurité maritime britannique Ambrey, rapporte l'AFP. 

"Les ports israéliens sont considérés comme des cibles potentielles", a ajouté Ambrey, en mettant en garde contre d'éventuels "dommages collatéraux" aux navires.

Les défenses aériennes de la Jordanie sont prêtes à intercepter et à abattre tout drone ou avion iranien qui violerait son espace aérien, ont déclaré deux sources de sécurité régionales à Reuters. Elles ont ajouté que l'armée était également en état d'alerte et que les systèmes radar surveillaient toute activité de drone en provenance de l'Irak et de la Syrie.

Les habitants de plusieurs villes du nord du pays, proches de la Syrie, et des régions du centre et du sud ont entendu une forte activité aérienne. Une source de sécurité a déclaré que l'armée de l'air jordanienne intensifiait ses vols de reconnaissance.

L’Égypte appelle à faire preuve de la plus grande retenue pour épargner la région et ses habitants de nouveaux facteurs d'instabilité et de tensions. 

"Les défenses aériennes égyptiennes sont en état d'alerte maximal", a de son côté affirmé le média égyptien proche des renseignements Al-Qahera News, citant une source sécuritaire de haut niveau. "Une cellule de crise (...) suit de près l'évolution de la situation et soumet ses rapports au président Abdel Fattah al-Sissi heure par heure", selon la chaîne, citant également un haut responsable de l'appareil sécuritaire égyptien.

L’Égypte a été le premier pays arabe à normaliser ses relations avec Israël voisin, en 1979.

Le ministre iranien de la Défense a affirmé que tout pays qui ouvre son espace aérien ou son territoire pour permettre des attaques israéliennes contre l'Iran "recevra une réponse ferme de Téhéran", selon l'agence de presse Mehr, citée par Reuters.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré qu’il condamnait l’attaque "irresponsable" de l’Iran contre Israël, qui, selon lui, a montré qu’il était "déterminé à semer le chaos dans sa propre cour".

Les tirs iraniens "risquent d’attiser les tensions et de déstabiliser la région. L’Iran a une fois de plus démontré qu’il est déterminé à semer le chaos dans sa propre cour", a déclaré M. Sunak dans un communiqué. "Le Royaume-Uni continuera de défendre la sécurité d’Israël et celle de tous ses partenaires régionaux, y compris la Jordanie et l’Irak."

L'attaque de drones et de missiles par l'Iran contre Israël est une "escalade grave et dangereuse", a dénoncé le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari.

"L'Iran a lancé une attaque directe contre l'État d'Israël depuis le sol iranien. Nous surveillons de près les drones tueurs envoyés par l'Iran et en route vers Israël. Il s'agit d'une escalade grave et dangereuse", a déclaré M. Hagari dans un communiqué.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réuni ce soir à Tel-Aviv son cabinet de guerre.

M. Netanyahu a réuni dans une pièce bunkérisée en un lieu tenu secret son Etat-major et ses plus proches collaborateurs sécuritaires dont le ministre de la Défense Yoav Gallant et Benny Gantz, ministre sans portefeuille membre de sa coalition gouvernementale, selon une photo diffusée par ses services.

🚨 L'espace aérien libanais sera fermé cette nuit de 1h à 7h du matin de manière "préventive et temporaire", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

Cette mesure intervient "au vu des développements dans la région", précise le ministère.

Plusieurs médias libanais font état de frappes israéliennes au Liban-Sud, notamment des tirs d'artillerie sur Berghoz (Hasbaya) et la périphérie de Khiam (Marjeyoun), ainsi qu'une frappe sur Houla (Marjeyoun). 

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a de son côté indiqué que l'armée avait "ciblé plusieurs cibles terroristes au Liban-Sud" en riposte à des tirs de drones piégés sur Kfar Blum et Hanita, plus tôt dans la journée. Le Hezbollah avait revendiqué des frappes sur la région de Kfar Blum, où il disait avoir visé des infrastructures du Dome de fer, et sur des soldats à Hanita. D'après l'armée israélienne, une personne avait été blessée dans la frappe sur Hanita. Les forces israéliennes ont également ciblé "des cibles du Hezbollah", "y compris des infrastructures et positions militaires", selon M. Adraee.

Selon la chaîne 12 israélienne, l'Iran a lancé une centaine de drones et des missiles de croisière. Certains ont été abattus au-dessus de la Syrie et de la Jordanie. 

Les gardiens de la révolution ont déclaré que l'opération lancée avec les salves de drones, appelée True Promise ("promesse véritable") "fait partie de la punition" infligée à Israël pour ses "crimes", selon une déclaration à la télévision d'Etat iranienne, citée par Reuters. 

La Syrie a mis en alerte ses systèmes de défense sol-air Pantsir, de fabrication russe, autour de Damas et de ses principales bases militaires, ont indiqué des sources militaires à Reuters. 

De son côté, la Jordanie a déclaré l'état d'urgence, selon le média d'état.

Les gardiens de la Révolution ont confirmé une attaque de drones en cours contre Israël.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs analystes ont estimé que cette salve de drones pourrait être accompagnée d'autres types de missiles, dans une attaque synchronisée.

Trois sources sécuritaires ont indiqué à Reuters que des drones avaient été repérés dans l'espace aérien irakien, au-dessus de Sulaymaniyé.

L'Irak a d'ailleurs annoncé avoir fermé son espace aérien, comme l'avait fait, peu avant l'envoi des drones, la Jordanie.  

« L'Iran a lancé des drones depuis son territoire en direction d'Israël », a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari peu après 23H00 (20H00 GMT), qui a assuré que « les systèmes de défense sont prêts à y faire face ».

Ces appareils devraient mettre plusieurs heures à arriver au-dessus du territoire israélien. L'armée israélienne a également affirmé que les sirènes d'alarme retentiront dans les zones « menacées ».

Alors que depuis la fin de la semaine, la région était en état d'alerte, des informations circulant fortement dans les milieux diplomatiques et sécuritaires sur une riposte imminente de l'Iran à l'attaque contre son consulat à Damas, le 1er avril, Téhéran a envoyé des dizaines drones en direction d'Israël ce soir.

Israël, en alerte face aux menaces d'attaques de l'Iran, va fermer les écoles et restreindre les rassemblements pour raisons de sécurité, a annoncé l'armée.

A compter de dimanche, premier jour de la semaine en Israël, « les activités d'enseignement, les voyages et les sorties » scolaires et périscolaires sont suspendues, a déclaré dans une allocution vidéo le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari. La mesure décidée « au regard des conditions de sécurité » est valable à ce stade pour deux jours, dimanche et lundi. Dans le cadre de ces restrictions, l'accueil en centre aéré et les excursions seront également annulés.

La Jordanie a annoncé avoir fermé temporairement son espace aérien face « à la montée des dangers » au Moyen-Orient où la tension est à son comble entre le voisin israélien et l'Iran.

Dans un communiqué, la Commission de régulation de l’aviation civile a indiqué avoir décidé « de fermer temporairement l'espace aérien jordanien à tous les avions (...) à partir de 20H00 GMT, soit 23H00 locales » samedi et jusqu'à nouvel ordre. Cette décision « sera réexaminée régulièrement en fonction des développements. »

Le Hamas a indiqué dans un communiqué avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris sur une proposition de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, en insistant sur un cessez-le-feu permanent.

« Le Hamas réaffirme ses exigences et les exigences de notre peuple : un cessez-le-feu permanent, le retrait de l'armée d'occupation de toute la bande de Gaza, le retour des déplacés dans leur zones et lieux de résidence, l'intensification de l'entrée de l'aide humanitaire et le lancement de la reconstruction », a-t-il précisé.

L'armée israélienne a annoncé la fermeture des écoles pour raisons de sécurité après les menaces de l'Iran de répliquer à l'attaque meurtrière menée début avril contre le consulat iranien à Damas, imputée à Israël.

A compter de dimanche, premier jour de la semaine en Israël, "les activités d'enseignement, les voyages et les sorties" scolaires ou périscolaires sont suspendues, a déclaré dans une allocution vidéo le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

Dans la soirée, le Hezbollah a annoncé une neuvième frappe, au moyen de drones contre "des plateformes du Dome de fer" situées au niveau d'une "nouvelle position de la Défense aérienne" israélienne à "Tall Nehmé", face à la localité libanaise de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun). Ces infrastructures du Dome de fer avaient été installées en remplacement de celle précédemment ciblées à Kfar Blum, selon le parti chiite. 

Cette précédente frappe avait eu lieu le 23 mars. 

Sur fond de tensions, dans l'attente d'une potentielle riposte iranienne en Israël après la frappe sur le consulat iranien à Damas, l'ambassade américaine à Beyrouth a réitéré ses conseils aux voyageurs déjà émis en janvier. "En raison des fortes tensions dans la région, l'environnement sécuritaire reste complexe et peut changer rapidement. Nous rappelons aux citoyens américains qu'ils doivent rester prudents et les encourageons à suivre l'actualité pour connaître les derniers développements", a écrit l'ambassade. 

Elle a recommandé aux citoyens américains au Liban d'"éviter de se rendre dans la zone frontalière entre le Liban et Israël, dans la zone frontalière entre le Liban et la Syrie, ainsi que dans les camps de réfugiés". "Dans toutes les régions du Liban, il est recommandé d'éviter les manifestations et de faire preuve de prudence si l'on se trouve à proximité de grands rassemblements ou de manifestations", a ajouté l'ambassade.

Pour sa part, le Hezbollah a revendiqué une nouvelle série de frappes sur des positions israéliennes :

- A 17h, contre des soldats israéliens déployés dans le "bois de Adather", face au village libanais de Rmeich, au moyen de missiles. 

- A 17h50, contre des soldats mobilisés près de la "caserne de Biranit", également face à Rmeich.

- A 17h50 également, contre des soldats postés au niveau de la localité "d'Even Menachem", face au village libanais de Marwahine (caza de Tyr).

- A 18h20, contre "du matériel d'espionnage sur le site de Rahab", face à Aïta el-Chaab (Bint Jbeil).

- Et à 18h40, contre un bâtiment utilisé par des soldats israéliens à Shtoula, également face à Aïta el-Chaab.

Le point sur la situation au Liban-Sud depuis 16h :

- L'armée israélienne a mené des frappes aériennes sur les villages de Tayr Harfa et Alma el-Chaab dans le caza de Tyr, a déclaré une source de sécurité à L'Orient-Le Jour. La frappe sur Alma el-Chaab a visé une habitation et aucune victime n'a été signalée dans l'immédiat, a précisé la source.

- La source de sécurité a également déclaré à L’OLJ que Jabal Blat, dans le caza de Hasbaya, avait été frappée par un drone.

- Selon des habitants cités par notre correspondant, un obus est tombé près d’un terrain sportif à Yarine (caza de Tyr) mais n’a pas explosé.

L'armée israélienne a de son côté annoncé qu'un membre d'une équipe de sécurité de la localité de Hanita a été grièvement blessé par l'explosion d'un drone dans le nord d'Israël. Le Hezbollah avait revendiqué une attaque avec un "drone suicide" dans cette région, et a déclaré dans un communiqué que l'attaque avait fait des "victimes" parmi les soldats israéliens.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a appelé l'Union européenne à placer sur la liste des "organisations terroristes" les gardiens de la révolution iraniens, armée idéologique de la République islamique, qui ont saisi plus tôt dans la journée un cargo dans le Golfe.

"J'appelle l'Union européenne et le monde libre à déclarer immédiatement le corps des gardiens de la révolution iraniens comme une organisation terroriste et à sanctionner l'Iran dès maintenant", a écrit M. Katz sur X, dénonçant le "régime criminel" en Iran.

Le Hezbollah a, lui, revendiqué trois attaques :

- A 14h05, avec des « missiles », contre le site de « Roueissat el-Alam », sur les hauteurs contestées de Kfarchouba.

- A 15h, avec des « drones suicide » contre un bâtiment dans la localité de Hanita (face à la localité libanaise d'Alma el-Chaab, Tyr) utilisé, selon le groupe, par l'armée israélienne comme base militaire. Cette attaque a fait des victimes, selon le parti chiite, qui annonce régulièrement avoir tué ou blessé des soldats israéliens, ce qui est rarement confirmé par l'armée de l'Etat hébreu.

- A 15h15, contre « un déploiement de soldats israéliens dans la forêt de Hanita », au moyen « de missiles et d'obus d'artillerie ».

L'armée israélienne a indiqué, via un message sur X publié par son porte-parole arabophone Avichay Adraee, que trois roquettes en provenance du Liban sont tombées dans une "zone ouverte" de la région de Hanita, tandis que deux "drones piégés ont explosé" dans la même zone.

La situation le long de la frontière entre le Liban et Israël depuis 13h

- Des tirs de mitrailleuse israéliens ont visé des agriculteurs qui se trouvaient dans la périphérie de Abbassiyé, Majidiyé et al-Mari, dans le caza de Hasbaya, sans faire de blessés, selon des habitants.

- Des tirs d'artillerie israéliens ont ciblé les environs de Yaroun et Maroun el-Ras (Bint Jbeil). 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé "un crime odieux" après la découverte en Cisjordanie occupée du corps d'un adolescent israélien porté disparu la veille et qui a été "assassiné" selon l'armée.

Benjamin Achimeir, un jeune berger de 14 ans, a disparu alors qu'il faisait paître ses moutons à proximité d'un village palestinien dans la région de Ramallah. Dans un communiqué, l'armée a affirmé qu'il avait été "assassiné dans une attaque terroriste".

La justice administrative française a rejeté une requête déposée par Amnesty International qui souhaitait obtenir en urgence la suspension des livraisons françaises d'armes à destination d'Israël, en raison du conflit à Gaza.

Le juge des référés du tribunal administratif de Paris s'est déclaré incompétent et a donc débouté les requérants, selon sa décision transmise à l'AFP: il a estimé que ce dossier n'était pas "détachable de la conduite des relations internationales de la France", se rangeant ainsi à l'argument développé pendant une brève audience, ce matin, par le représentant du gouvernement, Antoine Pavageau.

Un conseiller du Guide suprême iranien s'est félicité de "la panique totale" qui a saisi Israël dans l'attente de la riposte annoncée par Téhéran à la frappe ayant visé le consulat iranien à Damas.

"Cela fait une semaine que les sionistes sont dans une panique totale et en alerte. Ils ont arrêté l'attaque militaire sur Rafah", dans le sud de la bande de Gaza, et, "comme ils ne savent pas ce que l'Iran veut faire, eux et leurs partisans sont terrifiés", a déclaré Yahya Rahim Safavi, conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, cité par l'agence Isna. "Cette guerre psychologique, médiatique et politique est pour eux plus terrifiante que la guerre elle-même, car ils attendent une attaque chaque nuit et beaucoup d'entre eux ont fui et se sont réfugiés dans des abris", a-t-il ajouté.

Les pays du G7 ont institué une "table ronde permanente" sur les attaques des rebelles houthis contre des navires marchands en mer Rouge, a annoncé le ministre italien des Transports, dont le pays assure la présidence du G7 en 2024. "Nous avons donné notre feu vert" à "l'institution d'une table ronde permanente", a déclaré Matteo Salvini lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion des ministres des Transports du G7 de jeudi à samedi à Milan (nord).

Outre l'Italie, le G7 compte parmi ses membres les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Japon.

Les forces spéciales maritimes des gardiens de la révolution iraniens, l'armée idéologique de la République islamique, ont saisi un porte-conteneurs « lié » à Israël dans le Golfe, a annoncé l'agence officielle Irna.

« Un porte-conteneurs baptisé MCS Aries a été saisi par les forces spéciales maritimes » au cours « d'une opération menée avec un hélicoptère près du détroit d'Ormuz », a indiqué Irna, en précisant que le navire « battant pavillon portugais et géré par la société Zodiac, qui appartient au capitaliste sioniste Eyal Ofer », était en train d'être « dirigé vers les eaux territoriales » de l'Iran.

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L'Iran "subira les conséquences de son choix d'aggraver davantage la situation", a mis en garde l'armée israélienne alors que le pays est en alerte face aux menaces de représailles de Téhéran, allié du Hamas palestinien.

"Nous avons renforcé notre préparation pour protéger Israël d'une nouvelle agression iranienne. Nous sommes également prêts à réagir", a ajouté le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari dans une déclaration publiée après que l'Iran a annoncé avoir saisi un navire "lié" à Israël dans le Golfe.

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 33.686 personnes tuées dans l'enclave depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre. En 24 heures, 52 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 76.309 blessés en plus de six mois de guerre.

Après avoir retiré ses troupes de Khan Younès (sud), l'armée israélienne a annoncé dans la journée qu'elle poursuivait ses opérations contre les militants du Hamas dans le centre de Gaza, où vivent près de 2,4 millions de personnes. A Deir al-Balah (centre) une vidéo de l'AFP montre des montagnes de ruines, dont les restes d'une mosquée.

L'armée a "exigé que toute la zone soit évacuée" avant qu'elle ne soit "anéantie en quelques minutes", a affirmé à l'AFP Abdullah Baraka, un témoin. "Il n'y avait rien dans la mosquée, rien du tout. Personne ne s'y cachait. Nous ne faisions qu'y prier", a-t-il ajouté.

De son côté, l'armée israélienne a déclaré samedi avoir frappé plus de "trente cibles" dans la bande de Gaza au cours de la journée précédente. 

Par ailleurs, aujourd'hui, les Pays-Bas ont annoncé que leur ambassade en Iran ainsi que leur consulat à Erbil, dans le Kurdistan irakien, sont fermés au public "par précaution". La veille, la compagnie allemande Lufthansa et sa filiale autrichienne Austrian Airlines ont annoncé suspendre leurs vols de et vers Téhéran jusqu'au jeudi 18 avril. La compagnie aérienne australienne Qantas a, elle, annoncé qu'elle allait dévier ses vols long-courriers entre Londres et Perth afin d'éviter l'espace aérien iranien.

Parallèlement, plusieurs pays dont la France, l'Allemagne ou les Etats-Unis, ont réitéré leurs appels à leurs ressortissants à ne pas se rendre en Iran.

"Nous envoyons des moyens supplémentaires dans la région pour soutenir les efforts de dissuasion régionale et accroître la protection des forces américaines", a déclaré hier soir un responsable du ministère de la Défense américain à Washington, sur fond de craintes régionales d'un embrasement en cas de riposte iranienne sur Israël, après la frappe ayant visé un bâtiment consulaire à Damas, le 1er avril.

La frappe sur la périphérie de Beit Lif et Ramiyé, dans le caza de Bint Jbeil. Photo L'OLJ

Plusieurs localités du Liban-Sud ont été bombardées par l'aviation israélienne dans le courant de la matinée, jusqu'en début d'après-midi, selon des sources sécuritaires.

- Une série de frappes a visé les environs de Taybé, Houla et Markaba (Marjeyoun).

- Une maison de la périphérie de Beit Lif et Ramiyé (Bint Jbeil) a été bombardée.

- La localité de Adchit (Marjeyoun) a également été visée par un raid aérien.

En Cisjordanie occupée, les recherches se poursuivent pour retrouver un jeune berger israélien porté disparu, tandis que des attaques de colons sur des villages palestiniens ont fait un mort et des dizaines de blessés, ont indiqué des sources officielles des deux côtés à l'AFP.

Ces attaques visant des villages aux alentours de Ramallah surviennent dans un contexte de violences accrues dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre. Depuis cette date, au moins 462 Palestiniens ont été tués par des militaires ou colons israéliens.

➡️ Retrouvez plus de détails sur la situation en Cisjordanie occupée ici.

Sur le front du Liban-Sud, la situation est restée calme la nuit dernière.

Dans la nuit, le Hezbollah a annoncé avoir frappé, hier à 19h, au moyen de drones suicide, une "base militaire" israélienne à Ramot Naftali, localité du nord d'Israël faisant face au village libanais de Aïtaroun (Bint Jbeil).

Et ce matin, l'armée israélienne a bombardé Rihane, dans le caza de Jezzine, à une quinzaine de kilomètres de la frontière, selon une source sécuritaire. Trois missiles ont visé le village. Amale, une habitante de la localité a raconté à L'Orient-Le Jour que les riverains se sont réveillés "au son d'une énorme explosion qui a fait trembler les maisons et fait tomber les vitres". "Une grande colonne de fumée s'élevait du lieu de la frappe", a témoigné cette femme, qui affirme que les tirs ont provoqué une grande peur en raison de leur proximité avec les habitations. 

Sur le coup de minuit, cette nuit, l'armée israélienne a indiqué que les alertes ont retenti autour de la bande de Gaza alors que le Jihad islamique, second groupe islamiste palestinien après le Hamas, a revendiqué simultanément des tirs vers la ville israélienne de Sdérot en "réponse" aux frappes à Gaza, selon l'AFP.

Sur fond de crainte d'une attaque iranienne contre Israël, le président américain Joe Biden a dit qu'il s'attendait à ce que l'Iran passe "bientôt" à l'action, en réponse à une question sur les menaces contre Israël, accusé par la République islamique d'être à l'origine de la frappe contre son consulat à Damas le 1er avril.

Après l'annonce mercredi de Joe Biden, selon laquelle l'Iran "menace de lancer une attaque importante contre Israël", un général américain chargé du Moyen-Orient, Michael Erik Kurilla, se trouve en Israël.

Les forces israéliennes ont mené de nouveaux raids meurtriers dans la bande de Gaza ces dernières heures, rapporte l'AFP. 

Hier, l'armée israélienne avait mené des dizaines de raids aériens sur plusieurs secteurs du centre de l'enclave, dont Nousseirat. Au moins 25 membres de la famille Al-Tabatibi ont péri dans une frappe qui a visé avant l'aube un immeuble de six étages dans le quartier d'al-Daraj à Gaza-Ville dans le nord, selon un proche.

Bonjour !

Nous sommes aujourd'hui au 190e jour de la guerre dans la bande de Gaza, et au 189e jour depuis l'ouverture d'un front au Liban-Sud entre le Hezbollah et l'armée israélienne. 

Retrouvez ici notre couverture en direct des événements dans la région.