Participer au Congrès de la jeunesse estudiantine francophone, une expérience inédite

Elles font partie de la centaine d’étudiants originaires de 33 pays membres du réseau des Clubs leaders étudiants francophones (CLEF) ayant pu participer, grâce à un appel à candidatures lancé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), à la deuxième édition du Congrès de la jeunesse estudiantine francophone qui s’est tenue à Québec, au Canada, du 30 octobre au 3 novembre 2023. Aya Dalloul, inscrite en 3e année de droit comparé (option droit libanais et droit français) à la filière francophone de droit de l’Université libanaise (UL) et en 1ère année de philosophie à l’Université de Rennes, et Josiane Ibrahim, en 3e année d’études de gestion des affaires à l’Université Antonine (UA), gardent un souvenir impérissable du voyage qui leur a donné l’occasion inédite d’échanger avec des étudiants internationaux autour d’initiatives permettant à la jeunesse francophone de s’engager activement dans la société. Les deux jeunes femmes, Aya et Josiane, qui représentaient respectivement le Club culturel de la Filière francophone de droit (FFD) de l’UL et le Club vert de l’UA, ont pu s’informer davantage sur un sujet qui les préoccupe particulièrement, le climat, et discuter avec les autres participants du pouvoir dont dispose la jeune génération pour agir afin de préserver l’environnement et créer un impact positif dans ce monde en pleine mutation.

Josiane Ibrahim. Photo DR

Une jeunesse engagée qui s’active

Toutes deux confient avoir apprécié, en particulier, les rencontres avec les représentants des clubs venus des quatre coins du monde qui ont pu prendre part à cet événement international. « C’est par le biais de la présentation des clubs dont ces étudiants sont membres que nous avons pu découvrir les actions dans lesquelles ils sont investis dans leurs pays respectifs. Les échanges conviviaux ont pu être menés spontanément, et c’est ce qui m’a particulièrement plu, puisque nous avons tous ressenti notre appartenance à un même réseau, celui des Clubs leaders étudiants francophones (CLEF) », raconte Aya. L’étudiante en droit précise que les liens tissés peuvent conduire à de futures collaborations, à travers le monde, entre les clubs que ces jeunes représentent. Josiane souligne qu’en prenant part à cet événement d’envergure internationale, elle a pu développer ses compétences relationnelles et sa manière de communiquer efficacement à l’oral. « Ma participation au Congrès de la jeunesse estudiantine francophone m’a offert l’occasion d’interagir avec des étudiants venant de divers pays qui, bien qu’appartenant à des cultures différentes, se sont rassemblés pour discuter sérieusement des préoccupations environnementales et des stratégies de préservation de la planète, un sujet qui nous concerne tous sans exception », relève la jeune femme. À la suite de cette expérience positive, Aya Dalloul et Josiane Ibrahim ressentent l’envie de s’impliquer davantage dans la vie estudiantine au Liban et sont inspirées par leurs rencontres pour s’engager plus activement en faveur du développement durable. Sur place, elles ont pu assister à une conférence animée par Jean Lemire, émissaire aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques du gouvernement du Québec, portant sur le développement durable face aux crises environnementales multiples. De même, elles ont pris part à un atelier autour de la fresque du climat dont le but était de sensibiliser la jeunesse estudiantine à l’importance de la lutte contre le changement climatique. « Cela nous a incitées à réfléchir sur les conséquences que peuvent avoir nos actions sur l’environnement. Nous avons, par la même occasion, été sensibilisées aux défis qui nous attendent et à l’importance d’œuvrer sans plus attendre pour préserver notre planète », résume Aya Dalloul. En s’engageant en faveur d’un monde où sont partagées les valeurs associées au développement durable, la jeunesse francophone réussira, sans doute, à faire avancer le monde.