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Nos Lecteurs ont la Parole

Intelligences prises en charge ?

Louis, un chercheur en IA, et Albert, un homme de foi, se rencontrent pour discuter du présent et de l’avenir du potentiel humain.

Louis dit : « Le monde d’aujourd’hui est de plus en plus paresseux, soucieux des médias, branché aux nouvelles technologies, dépendant des crises économiques, du monopole guerrier et des mesures insuffisantes par rapport à la justice climatique. Occupé par le supposé dit, le mouvement des alternatives projectives, le silence, à défaut de la prise en charge des meilleures intentions, la personne cherche le parcours confortable à haut prix. Elle se méfie de la précarité du poste et des humeurs du patron. C’est comme si l’individu évolue pour se disposer aux conditions requises. La place du choix conditionné prévaut. Il semble que la donnée exprimée à la robotique humanoïde concerne l’appétit effréné de ne plus s’occuper du préétabli afin de se laisser prendre en charge. »

Daniel Andler cite « la conscience que ne peut guère posséder l’intelligence artificielle parce que nous ne disposons pas d’une idée assez claire de ce qu’est la conscience humaine, d’où notre incapacité à doter les SAI de conscience » (extrait de Daniel Andler : intelligence artificielle, intelligence humaine : la double énigme. Jean-Pierre Durand, Open Edition Journals, 2023.)

Albert précise une autre dimension, essentielle à la foi. Elle installe le cœur à l’entrée de la cohérence. Le chemin vers la confiance intime décharge l’esprit des angoisses. Le croyant ne s’inquiète pas du pouvoir des hommes. L’écoute des paroles du Seigneur et de ce qu’il nous réserve suffit pour lâcher les angoisses opportunes ou existentielles. Le maintenant ne s’arrête pas à une pensée au cœur troublé quand la prière développe l’engagement de la confession intime. L’amour de Dieu est cet espace privilégié de paix qui calme les tensions et résout l’insatisfaction en tout temps. D’ailleurs, « ils le réveillent et lui disent : « Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons ? » S’étant réveillé, il menaça le vent et dit à la mer: « Silence ! Calme-toi ! » Et le vent tomba et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : « Pourquoi avez-vous peur ainsi ? Comment n’avez-vous pas de foi ? Alors, ils furent saisis d’une grande crainte et ils se disaient entre eux : « Qui est donc celui-là, auquel même le vent et la mer lui obéissent ? » » (Extrait de La tempête apaisée, Évangile selon saint Marc, Bible de Jérusalem, 1955.


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Louis, un chercheur en IA, et Albert, un homme de foi, se rencontrent pour discuter du présent et de l’avenir du potentiel humain. Louis dit : « Le monde d’aujourd’hui est de plus en plus paresseux, soucieux des médias, branché aux nouvelles technologies, dépendant des crises économiques, du monopole guerrier et des mesures insuffisantes par rapport à la justice...

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