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Société - Liban

Un "nouveau plan de sécurité" annoncé pour Beyrouth, après le meurtre d'un policier municipal à Gemmayzé

« La sécurité de Beyrouth, et surtout du quartier d'Achrafieh (qui englobe Gemmayzé) est une ligne rouge », lance Ghassan Hasbani, député FL.

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Des personnes rassemblées dans un bar de Mar Mikhael en août 2022. Photo Arthur Dumas/L'Orient Today

Le président du Conseil municipal de Beyrouth, Abdallah Darwiche, a annoncé qu'un « nouveau plan de sécurité » allait être lancé samedi dans la capitale, une annonce faite en réaction à l'agression qui a mené à la mort d'un policier municipal, dans la nuit de jeudi à vendredi. 

Dans les faits, le suspect avait été arrêté par la police municipale après un contrôle dans le quartier de Gemmayzé et, lors de sa détention dans un fourgon, avait ouvert le feu avec une arme en sa possession, tuant un agent de cette police. Il avait ensuite tiré sur un homme passant en moto afin de lui voler son véhicule. 

Lors d'une conférence de presse vendredi réunissant plusieurs députés beyrouthins, ainsi que les autorités municipales et locales, le président du Conseil municipal a affirmé que ce crime « n'entravera pas les efforts visant à imposer l'ordre public, avec l'aide des forces de l'ordre, qui mettront en oeuvre un nouveau plan de sécurité » à partir de samedi.

Des responsables au sein de la municipalité de Beyrouth n'étaient pas joignables samedi par L'Orient-Le Jour pour donner plus de détails sur ce plan. 

Plus de patrouilles nocturnes
De son côté, le mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, a estimé qu'un des principaux problèmes rencontrés par les autorités sécuritaires est « la circulation de motos qui ne sont pas enregistrées, conduites par des criminels qui les utilisent pour commettre des vols ». Pour lutter contre ce phénomène et « empêcher tout incident criminel », le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui « a chargé les municipalités d'intensifier leurs patrouilles, notamment la nuit », selon M. Abboud. 

Prenant à son tour la parole lors de cette conférence de presse, le député de Beyrouth Ghassan Hasbani (Forces libanaises) a rappelé avoir « déjà averti des dangers de la dégradation de la situation actuelle, et surtout des risques posés par les personnes qui circulent de manière illégale, dans des lieux pourtant pleins de touristes ». Les quartiers concomitants de Gemmayzé et Mar Mikhaël sont connus, notamment, pour leurs nombreux restaurants et bars et la foule qu'ils attirent. Il a dans ce cadre appelé les forces de sécurité à « faire appliquer de manière plus dure les lois et à jouer leur rôle dans la capitale, aux côtés de la police municipale ». « La sécurité de Beyrouth, et surtout du quartier d'Achrafieh (qui englobe Gemmayzé, ndlr) est une ligne rouge », a-t-il lancé.  

Nicolas Sehnaoui, parlementaire du groupe du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), a de son côté réclamé que la police municipale soit armée « pour pouvoir se défendre et défendre les citoyens » ou bien qu'une force de « police spéciale » soit déployée dans la capitale. 

Hagop Terzian, député du parti arménien Tachnag, s'en est, lui, pris aux étrangers résidant « de manière irrégulière », selon lui, à Beyrouth. Il a mis en garde les moukhtars (élus locaux chargés de tâches administratives) qui seraient tentés de « remettre des certificats de résidence à des personnes qui ne sont pas enregistrées auprès de la municipalité » et tout propriétaire qui louerait ses biens à des personnes en situation irrégulière. 

Enfin, le député de Beyrouth, Melhem Khalaf, a réclamé que le meurtre du policier municipal fasse l'objet d'une enquête de la justice libanaise. 

Le président du Conseil municipal de Beyrouth, Abdallah Darwiche, a annoncé qu'un « nouveau plan de sécurité » allait être lancé samedi dans la capitale, une annonce faite en réaction à l'agression qui a mené à la mort d'un policier municipal, dans la nuit de jeudi à vendredi. Dans les faits, le suspect avait été arrêté par la police municipale après un contrôle...

commentaires (4)

Attention Attention. Le scénario pré 1975 se répète de plus en plus et nous sommes à deux doigts de l’auto défense. Ça me rappelle la pancarte que l’on peut lire lire à l’entrée de nombreuses villas aux USA «  we don’t call 911, we shoot ». Ceux qui s’en prennent à Achrafieh, Gemmayze, Rue d’Arménie… sont avertis à présent, qu’ils soient syriens ou autres.

Lecteur excédé par la censure

10 h 10, le 15 janvier 2024

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Commentaires (4)

  • Attention Attention. Le scénario pré 1975 se répète de plus en plus et nous sommes à deux doigts de l’auto défense. Ça me rappelle la pancarte que l’on peut lire lire à l’entrée de nombreuses villas aux USA «  we don’t call 911, we shoot ». Ceux qui s’en prennent à Achrafieh, Gemmayze, Rue d’Arménie… sont avertis à présent, qu’ils soient syriens ou autres.

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 10, le 15 janvier 2024

  • mais c est quoi tt ce blablabla et constatations imbeciles?? les criminels sont partout. "Hell is empty, devils are all in lebanon today" 1ere chose: renvoyer tous les syriens (3million et plus) chez eux en Syrie ! on respirera et on n'aura plus tout ca !!

    Marie Claude

    09 h 37, le 14 janvier 2024

  • Nos poules qui parlent

    Abdallah Barakat

    17 h 59, le 13 janvier 2024

  • Il faut absolument retrouver le meurtrier et que la loi soit appliquée. Toucher à un policier, c'est toucher à l'Etat. Ce meurtre est d'une gravité absolue.

    K1000

    17 h 50, le 13 janvier 2024

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