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Politique - Diplomatie

Le représentant de la France à l’ONU : Toute atteinte à la souveraineté libanaise est inacceptable

Nicolas de Rivière a appelé à consolider le rôle de l’armée et de la Finul au sud.

Le représentant de la France à l’ONU : Toute atteinte à la souveraineté libanaise est inacceptable

Le représentant de la France aux Nations unies, Nicolas de Rivière. Photo Sylviane ZEHIL

Le représentant de la France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois de janvier, a indiqué à L’Orient-Le Jour, lors de la première conférence de presse qu’il a tenue mardi au Palais de verre, que « toute atteinte à l’indépendance et à la souveraineté libanaise n’est pas acceptable ». Il est « essentiel pour le moment d’éviter absolument un embrasement régional et l’ouverture de nouveaux fronts dans la région ».

Le représentant de la France a relevé que la situation au Proche-Orient sera discutée extensivement tout au long du mois de janvier sous sa présidence. Une réunion de haut niveau du Conseil de sécurité se tiendra le 23 janvier. Cette réunion sera principalement consacrée à la question palestinienne et aussi à son environnement régional.

L’ambassadeur de Rivière a assuré à L’Orient-Le Jour que pour la France, « l’indépendance, l’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban sont des éléments essentiels. La France est engagée sur ces sujets-là. Toute atteinte à l’indépendance et à la souveraineté libanaise n’est pas acceptable, de quelque côté que cela vienne – parce que les atteintes viennent de différents côtés quand il s’agit du Liban –, c’est clair », ponctue-t-il. « Bien entendu, dans ce contexte, la Finul joue un rôle important. Elle a été créée en 1978 puis reconçue et étoffée en 2006 après la guerre entre Israël et le Liban en juillet 2006 », rappelle-t-il. « La France est présente au sein de la Finul et la crise à Gaza est un facteur majeur. Pour nous, la priorité est que la crise à Gaza cesse, mais qu’elle n’entraîne surtout pas de répercussions régionales et un embrasement régional, que ce soit en Cisjordanie mais aussi entre Israël et le Liban. La France est intervenue depuis le début de la crise pour encourager toutes les parties à rester calmes, à éviter l’escalade », relève-t-il.

S’agissant de la Finul, le président du Conseil de sécurité souligne qu’elle « joue un rôle majeur. Ce qui est important pour nous, c’est qu’elle continue à patrouiller dans la zone dont elle a la juridiction ; c’est très important », répète-t-il. « Deuxièmement, il est très important aussi de soutenir le déploiement et l’action des forces armées libanaises. La Finul ne peut pas tout faire. D’ailleurs, ce n’est pas ce que prévoient les résolutions du Conseil de sécurité. Il y a aussi un rôle pour les forces armées libanaises dans cette zone », martèle-t-il.

La 1701 reste le cadre international

Concernant la souveraineté et les propositions évoquées ici ou là (en référence à la déclaration de l’ancien ministre israélien des Finances Avigdor Lieberman de mettre le sud du Litani sous le contrôle de l’armée israélienne), le diplomate estime que « le cadre international reste la résolution 1701 qui était adoptée en juillet 2006 et qu’il convient d’appliquer ». « La France continuera à demander le plein respect de la résolution 1701 : respect de la Finul ; mise en œuvre complète par la Finul de son mandat, notamment les patrouilles ; rôle accru des forces armées libanaises. Tout cela est très important. Mais l’essentiel pour le moment est d’éviter absolument un embrasement régional et l’ouverture de nouveaux fronts dans la région en plus de la tragédie à laquelle nous assistons tous à Gaza », conclut le président du Conseil de sécurité.

Le représentant de la France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois de janvier, a indiqué à L’Orient-Le Jour, lors de la première conférence de presse qu’il a tenue mardi au Palais de verre, que « toute atteinte à l’indépendance et à la souveraineté libanaise n’est pas...

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Souveraineté Libanaise! Elle n’existe ?? Le jour où il y aura une vraie souveraineté nous serons alors tous des résistants si notre pays est envahi aussi bien du Sud que de l’Est ou de l’Ouest. Mais cela n’arrivera jamais car avec un vraie souveraineté et neutralité le Liban ne sera pas plus embêté que le Jordanie qui est aussi petite que nous et entourée de 4 voisins belliqueux

Liban Libre

01 h 52, le 05 janvier 2024

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Commentaires (1)

  • Souveraineté Libanaise! Elle n’existe ?? Le jour où il y aura une vraie souveraineté nous serons alors tous des résistants si notre pays est envahi aussi bien du Sud que de l’Est ou de l’Ouest. Mais cela n’arrivera jamais car avec un vraie souveraineté et neutralité le Liban ne sera pas plus embêté que le Jordanie qui est aussi petite que nous et entourée de 4 voisins belliqueux

    Liban Libre

    01 h 52, le 05 janvier 2024

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