Trois membres du Hamas, dont son numéro 2, tués dans un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth : Jour 88 de la guerre Hamas-Israël

Nous vous remercions d'avoir suivi cette couverture en direct des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas. 

Nous vous retrouverons demain matin.

Le Hezbollah a déploré dans un communiqué "la perte du cheikh Saleh el-Arouri, un grand chef jihadiste, et de ses compagnons martyrs qui ont sacrifié leur vie sur le chemin de Jérusalem".

"Nous présentons nos condoléances au Hamas, aux Brigades al-Qassam et au peuple fidèle de Gaza, de Jérusalem, de Cisjordanie et de toutes les factions palestiniennes" ajoute le parti. "La politique criminelle d'assassinat de l'ennemi vise ceux qui défendent la Palestine, comme le montre cet acte récent et d'autres du même genre. Toutefois, ces actes ne font que renforcer la détermination des mouvements de résistance palestiniens et régionaux", note-t-il encore.

Le Hezbollah a également noté que "l'assassinat dans la banlieue sud de Beyrouth est considéré comme une grave atteinte à la souveraineté, à la sécurité et à la résistance du Liban, marquant un développement important dans le conflit entre l'ennemi et l'axe de la résistance". Le parti chiite a assuré qu'il y aura des "représailles".

Selon le Hamas et le Hezbollah, 7 membres du mouvement palestinien ont été tués lors de la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, aux côtés du numéro deux du Hamas : Saleh el-Arouri ; Samir Fendi ; Azzam al-Aqraa ; Ahmad Hammoud ; Mahmoud Chahine ; Mohammad Bachaha et Mohammad el-Raïs.

Le Hamas "ne sera jamais vaincu" affirme son chef  Ismaïl Haniyeh après "l'assassinat" de son adjoint, rapporte l’AFP. "Un mouvement dont les leaders et les fondateurs tombent en martyrs pour la dignité de notre peuple et de notre nation, ne sera jamais vaincu", a déclaré M. Haniyeh dans une allocution télévisée. "C'est l'histoire de la résistance et du mouvement qui, après l'assassinat de ses leaders, devient encore plus fort et déterminé", a-t-il ajouté.

Al-Aqsa TV, la chaîne affiliée au Hamas, a déclaré que "les chefs des Brigades Al-Qassam, Samir Fedni (Abu Amer) et Azam al-Aqraa (Abu Ammar), ont aussi été tués dans le raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth".

Le mouvement palestinien Fateh au Liban a condamné, dans une déclaration, "le lâche assassinat de Saleh el-Arouri, un important dirigeant palestinien du Hamas, et de ses camarades".

Il a présenté ses "condoléances au Hamas, aux familles des martyrs et à tous les Palestiniens" et s'est engagé à "poursuivre la lutte jusqu'à la victoire, la libération et la formation d'un État [palestinien] indépendant avec Jérusalem pour capitale et le retour des réfugiés [palestiniens] dans leur patrie".

Le premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a condamné mardi l'"assassinat" du chef adjoint du Hamas, Saleh el-Arouri, dans la banlieue de Beyrouth, lors d'une frappe attribuée à Israël.

M. Shtayyeh a qualifié cet assassinat de "crime perpétré par des criminels connus" et a mis en garde contre les "risques et les conséquences qui pourraient en découler", selon un communiqué publié par son bureau.

Des dizaines de personnes manifestent dans le camp de réfugiés palestiniens d'al-Bass, au Liban-Sud, après l'assassinat de Saleh al-Arouri, un haut responsable du Hamas, à Beyrouth.

Les manifestants ont appelé à "l'unité des factions palestiniennes face à l'ennemi sioniste [israélien]", rapporte notre correspondant dans le sud.

Selon une source sur place travaillant avec les équipes de secours et une autre appartenant au Hezbollah, toutes deux interrogées par notre journaliste sur place Lyana Alameddine, "six corps ont été retrouvés" sur les lieux des explosions provoquées par l’attaque attribuée à un drone dans la banlieue sud de Beyrouth ce mardi. Un bilan qui confirme celui relayé par l’Agence nationale d’information plus tôt dans la soirée.

Vers 21h00 les ambulances dépêchées sur place ont commencé à quitter les lieux. La source du Hezbollah a indiqué que les forces déployées sur place allaient "rouvrir la route", puis "continuer d’évaluer les dégâts" et "venir en aide aux habitants" vivant à proximité de l'endorit où l'attaque a eu lieu.

Une source du Hezbollah a aussi indiqué que l’attaque avait été perpétrée par un drone et avait visé le bâtiment touché.

Photo de la rue dans laquelle se trouve le bâtiment visé par l'attaque attribuée à l'armée israélienne. Mohammad Yassine

Les "factions palestiniennes" ont "pleuré" dans une déclaration "la perte de Saleh al-Arouri et de ses camarades, tués par les forces sionistes [israéliennes] à Beyrouth", appelant à une "réponse unifiée et ferme des nations arabes et islamiques contre cette agression".

Les factions ont déclaré cette période "de deuil et de grève" et ont appelé à "une action révolutionnaire dans tous les domaines".

La déclaration conclut que "ce crime renforce la résistance et insuffle à notre peuple plus de force, de confiance et de foi en la victoire et la libération. Il souligne également l'échec de l'agression à Gaza, poussant l'ennemi à rechercher une fausse image de triomphe, qui ne se matérialisera pas, et il paiera cher son crime dans tous les domaines et sur tous les fronts.

L'armée israélienne n'a pas confirmé la frappe dans la banlieue-sud, indiquant « ne pas commenter les informations des médias étrangers », rapporte l’AFP.

Un autre responsable du Hamas, Samir Fandi, fait partie des personnes tuées dans l’explosion dans la banlieue sud, a indiqué à l'AFP un responsable libanais de la sécurité.

Après l’assassinat du numéro 2 du bureau politique du Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth, le conflit entre Israël et le Hamas débuté le 7 octobre s’ancre davantage au Liban.

Nos équipes sont mobilisées pour couvrir la situation en temps réel, depuis la rédaction et sur le terrain.

Invitez votre entourage à rejoindre le groupe WhatsApp de L'Orient-Le Jour. Restez informés.

Les bâtiments endommagés par l'attaque israélienne qui a eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth le mardi 2 janvier 2024.

Photo Olivia Le Poidevin/L'Orient Today

L'Iran a déclaré que l'assassinat d'un responsable du Hamas, Saleh el-Arouri, allait sans aucun doute motiver davantage la résistance à lutter contre Israël, rapporte Reuters en citant des médias d'État.

"Le sang du martyr ne manquera pas d'enflammer à nouveau les veines de la résistance et la motivation à lutter contre l'occupant sioniste, non seulement en Palestine mais aussi dans la région et parmi tous les défenseurs de la liberté dans le monde entier", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Nasser Kanaani. M. Kanaani a également condamné la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban par "le régime sioniste agressif".

Dans un discours prononcé en août, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait déclaré qu'il y aurait des représailles féroces si un dirigeant de l'"axe de la résistance", qu'il soit syrien, palestinien, libanais ou iranien, était tué au Liban.

Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a contacté le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib et lui a demandé de présenter une plainte devant le Conseil de sécurité de l’ONU suite à “l’agression israélienne flagrante contre la souveraineté libanaise ainsi que toutes les violations israéliennes”.

Des manifestations condamnant l'assassinat de Saleh al-Arouri se déroulent actuellement dans le camp de réfugiés palestiniens de Bourj el-Chemali (situé à Tyr, au sud du Liban), rapporte notre correspondant.

Photo relayée par notre correspondant dans le sud Mountasser Abdallah

Les mosquées de Ramallah, en Cisjordanie occupée "pleurent la mort" de Saleh al-Arouri, le responsable du Hamas tué plus tôt à Beyrouth par une attaque de drone israélienne sur Beyrouth, a confirmé un journaliste palestinien basé dans la ville à L'Orient-Le Jour

Des manifestations et des rassemblements ont également lieu à Ramallah et dans plusieurs villes proches, comme Deir Qaddis, a rapporté Al Jazeera. Une grève générale à Ramallah a également été appelée pour mercredi.

Ce que l'on sait jusqu'à présent : 

L'attaque israélienne contre le bureau du Hamas à Beyrouth, où se tenait une réunion des factions palestiniennes, a tué un responsable du Hamas originaire de Cisjordanie, Saleh al-Arouri, ainsi que deux autres membres du Hamas et trois autres personnes, qui n'ont pas encore été identifiées.

L'attaque a également blessé 11 personnes qui ont été transportées dans des hôpitaux de la région, a rapporté l'Agence nationale d'information (ANI). Selon elle deux missiles ont visé le bureau du Hamas et des voitures garées devant le bâtiment.

« L’explosion qui a visé la banlieue sud de Beyrouth constitue une violation claire et nouvelle de la souveraineté libanaise et un coup porté à la résolution 1701 par l'ennemi israélien, qui n'a jamais respecté aucune résolution internationale et s'efforce aujourd'hui de compenser ses pertes intérieures par ses attaques contre le Liban », a écrit le chef des Marada, Sleiman Frangié sur X. « Chaque martyr qui tombe sur la route de Jérusalem est le martyr de tout Arabe honorable qui croit en la cause palestinienne », ajoute-t-il.

Sur le terrain : Toujours selon notre journaliste sur place Lyana Alameddine, des membres de la Croix-Rouge, de la Défense civile et des ambulanciers sont déployés sur les lieux. De loin, on les voit ramasser des morceaux de corps et des débris.

Un enfant qui porte le drapeau du Hezbollah est sur les lieux avec son père. « Nous sommes venus montrer que nous n'avons pas peur. (Les Israéliens) descendent se cacher dans leurs refuges, nous on ne fait pas ça. Nous n’avons pas peur », déclare celui-ci à notre journaliste.

Sur le terrain : A Moucharafiyé, ce quartier de la banlieue sud de Beyrouth où une frappe attribuée à Israël par le Hamas, le Hezbollah et le Premier ministre Mikati a causé notamment la mort du numéro 2 du bureau politique du Hamas, Saleh el-Arouri, l’armée bloque l’accès aux lieux des explosions. Elle tente également d’interdire les photos, rapporte notre journaliste sur place Lyana Alameddine.

Sur des dizaines de mètres autour du bâtiment visé, le sol est jonché de gravats. L’air est rempli d’une odeur de brûlé. De nombreux badauds sont rassemblés sur les lieux.

Témoignage : « Nous étions ici, nous travaillions à côté. Il y avait trois voitures de l’autre côté de la route en face de moi, à quelques mètres. Tout a été très vite, comme un coup de tonnerre. On a vu la fumée. Un premier projectile est tombé sur la maison, une seconde sur la voiture », a raconté un témoin de l’attaque dans la banlieue sud de Beyrouth à notre journaliste sur place, Lyana Alameddine. « On vit ici. On veut partir, mais on ne peut pas. Si on retourne au Liban-Sud, (les Israéliens) nous frapperont là-bas aussi. On ne peut pas fuir », ajoute-t-il.

L’explosion dans la banlieue sud de Beyrouth a fait 6 morts, selon un dernier bilan de l’Agence nationale d’information (Ani, officielle). Selon l'Ani, « une réunion des formations palestiniennes se tenait » dans ce bâtiment de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien allié au Hamas, au moment de la frappe.

📹 Les images de nos correspondants dans la banlieue sud de Beyrouth : 

Un haut responsable du Hamas a affirmé mardi que l'assassinat de son numéro deux dans une frappe à Beyrouth imputée à Israël ne ferait pas plier la "résistance". "Les lâches assassinats menés par l'occupant sioniste contre les leaders et symboles de notre peuple palestinien à l'intérieur et à l'extérieur de la Palestine, ne parviendront pas à briser la volonté et la résilience de notre peuple, ni à entraver la poursuite de sa vaillante résistance", a déclaré Ezzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué.

L'explosion "est un nouveau crime israélien visant à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation après les attaques quotidiennes continues dans le sud, qui ont fait un grand nombre de martyrs et de blessés", a déclaré le Premier ministre sortant Nagib Mikati dans un communiqué.

Le chef du gouvernement libanais a ajouté que "cette explosion (...) constitue une réponse claire à nos efforts visant à éloigner le spectre de la guerre de Gaza du Liban".

"Nous demandons instamment aux pays concernés de faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses attaques (...) Nous mettons également en garde le leadership politique israélien contre l'exportation de ses échecs à Gaza vers les frontières méridionales afin d'imposer de nouveaux critères et de nouvelles règles d'engagement", a-t-il encore déclaré.

M. Mikati a insisté sur le fait que le Liban était attaché à la résolution 1701. La résolution 1701 a mis fin à la guerre de juillet 2006 entre le Hezbollah et Israël et a nécessité un déploiement important de l'armée libanaise dans la zone du Liban-Sud contrôlée par la FINUL, où l'influence du Hezbollah est forte.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n'a annulé aucun des deux discours qu'il a prévu de faire cette semaine, soit mercredi à 18h et vendredi à 14h30, a indiqué le parti chiite à L'Orient-Le Jour, contredisant les informations circulant sur les réseaux sociaux dans le sillage de l'attaque israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth ce mardi.

📷 Dans la banlieue sud de Beyrouth, des badauds observent des débris, au sol, après une frappe israélienne qui a causé la vie, notamment, au numéro deux du bureau politique du Hamas Saleh el-Arouri. Photo Joao Sousa.

📷 Dans la banlieue sud de Beyrouth, après la frappe israélienne qui a causé la vie, notamment, au numéro deux du bureau politique du Hamas Saleh el-Arouri. Photo Joao Sousa.

🔴 Danny Danon, député du Likoud à la Knesset (parlement israélien) a félicité sur X (ex-Twitter) "(l’armée israélienne), le Shin Bet, le Mossad et les forces de sécurité pour avoir tué Saleh Al-Arouri, haut responsable du Hamas, à Beyrouth".

La télévision du Hamas a confirmé que la frappe israélienne avait bien tué un des responsable du Hamas, Saleh al-Arouri.

Quelques informations sur le numéro deux du bureau politique du Hamas Saleh el-Arouri :

Il était installé au Liban depuis 2018.

Il avait 58 ans. Il est né en Cisjordanie dans un village près de Ramallah et a fait des études islamiques à l’université d’Hébron.

Emprisonné à deux reprises, il a passé une douzaine d’années dans les geôles israéliennes avant d’être libéré en avril 2010.

Il était l’un des interlocuteurs privilégiés du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Le 31 octobre dernier, l’armée israélienne a fait exploser sa maison, dans le village d’Aroura, près de Ramallah, en Cisjordanie.

Il serait le commanditaire de plusieurs opérations militaires menées contre l’État hébreu, notamment de la salve de roquettes tirée en avril 2023 à partir du Liban-Sud.

Il était l’un des principaux négociateurs du dossier de la libération des otages détenus par le Hamas. « Les prisonniers restants entre nos mains sont des soldats et d’anciens soldats, et il n’y aura pas de négociations les concernant jusqu’à la fin des hostilités », avait-il déclaré le 2 décembre, dans une interview accordée à la chaîne qatarie al-Jazeera.

Lire l’intégralité de son portrait ici. 

Le Hezbollah confirme à L'Orient-Le Jour que la frappe israélienne qui a visé un bureau du Hamas à Beyrouth a tué Saleh el-Arouri, le numéro deux du bureau politique du mouvement islamiste et l’un des commandants de sa branche militaire, les Brigades al-Qassam.

Toujours selon l'ANI, la frappe israélienne a fait quatre morts.

Un drone israélien a frappé un bureau du Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth, a précisé en soirée l'agence nationale d'information libanaise (ANI, officielle). "Un drone israélien a visé un bureau du Hamas à Moucharrafiyé, près d'Al-Sharq Sweets, et un certain nombre de personnes ont été blessées", a indiqué l'ANI.

Saleh el-Arouri, le numéro deux du bureau politique du Hamas et l’un des commandants de sa branche militaire, les Brigades al-Qassam, est mort dans l’explosion à la banlieue-sud, annonce le journaliste d’al-Manar.

Lire son portrait ici.  

Selon l'AFP, l'explosion dans la banlieue sud de Beyrouth a été provoquée par une frappe israélienne contre un bureau du Hamas.

Des débris humains sont visibles sur le sol dans la zone où l'explosion a eu lieu, a déclaré un habitant à L'Orient-Le Jour. Selon plusieurs médias, dont al-Mayadeen et al-Jadeed, trois personnes ont été tuées par l'explosion.

URGENT - La porte-parole du Hezbollah déclare à L’Orient-Le Jour que l’explosion semble être “un assassinat ciblé et une attaque à la roquette". Elle n’était pas encore en mesure de préciser le nom de la personne ciblée. 

Une explosion vise la banlieue sud de Beyrouth.

Photo envoyée à L'Orient-Le Jour par un habitant présent sur place

Une explosion vient d'avoir lieu dans le quartier de Moucharrafiyé, dans la banlieue sud de Beyrouth, selon le correspondant de L'Orient-Le Jour.

La nature de l'explosion n'est pas encore connue, ajoute-t-il. 

L'armée israélienne a annoncé que 31 de ses soldats ont été blessés au combat au cours des dernières 24 heures, rapporte Haaretz.

Sur ce total, cinq ont été gravement blessés, 12 modérément et 17 légèrement. Selon l'armée israélienne, 18 des 31 soldats ont été blessés dans la bande de Gaza.

Les rapports ne précisent pas où les 13 autres soldats ont été blessés, mais les combats en cours le long de la frontière avec le Liban ont entraîné la mort de neuf soldats israéliens et de quatre civils, selon les derniers chiffres publiés par l'armée israélienne la semaine dernière.

L'armée israélienne indique que depuis le début de la guerre à Gaza, 507 soldats ont été tués et 2 265 autres blessés. Au moins 983 soldats ont été blessés depuis le début de l'invasion terrestre à la fin du mois d'octobre.

Le Hezbollah a déclaré que ses combattants avaient pris pour cible avec succès à 16 h 25 du " matériel d'espionnage récemment déployé" par Israël sur des grues près de la caserne de Ramim, dans la localité de Hounin, avec les "armes adéquates".

Hounine est situé le long de la frontière avec le Liban, près de la ville de Kiryat Shmona.

Seuls 15 % des Israéliens souhaitent que le Premier ministre Benjamin Netanyahu reste en fonction après la fin de la guerre contre le Hamas à Gaza, selon un sondage publié mardi.

Plus de détails ici.

Les otages israéliens retenus à Gaza ne seront libérés que selon les « conditions » du Hamas, a déclaré mardi son chef Ismaïl Haniyeh lors d'une allocution télévisée.

« Les prisonniers de l'ennemi ne seront libérés que sous les conditions fixées par la résistance », a affirmé M. Haniyeh.

Plus de détails à venir ici.  

L'artillerie israélienne a tiré deux obus sur la périphérie de Tayr Harfa, dans le caza de Tyr, ont déclaré des habitants à L'Orient-Le Jour

Selon Haaretz, l'armée israélienne a affirmé avoir ciblé à peu près au même moment un site au Liban-Sud à partir duquel avait été effectués des tirs d'artillerie en direction d'Israël. Le quotidien n'a pas fourni plus de précision sur la localition du site ne question. 

Vous êtes tous les jours plusieurs milliers à suivre notre couverture en temps réel des développements de la guerre entre le Hamas et Israël, et nous vous en remercions.

Nos équipes sont mobilisées pour vous fournir une information de qualité : reportages, récits, témoignages, portraits... Vous pouvez suivre toutes nos publications en rejoignant notre groupe WhatsApp.

➡️ Ca se passe par ici !

Nos journalistes sont mobilisés pour vous raconter et décrypter le conflit entre le Hamas et Israël. Pour suivre chaque jour notre couverture en direct et accéder à tous nos reportages, analyses, repères et tribunes ➡️ abonnez-vous !

L'artillerie israélienne vise actuellement la périphérie de la localité de Houla (caza de Marjeyoun), selon des témoignanges de résidents recueillis par notre correspodnant dans la région.

Il y a peu de temps, selon une source de sécurité, deux maisons ont été visées par un missile tiré par un drone israélien à la périphérie sud-ouest de la localité de Blida (caza de Marjeyoun).

Aucune victime n'a été signalée.

Un obus d'artillerie israélien est tombé il y a peu de temps entre des quartiers résidentiels de la zone de Darb el-Hawarat, au sud de la localité de Meïs el-Jabal (caza de Marjeyoun), ont déclaré des résidents locaux au correspondant de L'Orient-Le Jour. Aucune victime n'est à déplorer.

Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible, à 15h, le site israélien de Birket Richa, « infligeant des blessures directes ».

Selon le Haaretz, les sirènes d'alarme ont été activées dans la localité israélienne de Misgav Am, située dans le nord d'Israël, en face du village libanais de Adaïssé.

Le Croissant-Rouge palestinien a affirmé sur X que les forces israéliennes ont pris pour cible le huitième étage de son siège à Khan Younès.

Selon la chaîne Al-Jazeera, l'attaque a causé la mort d'au moins quatre personnes déplacées, dont un bébé.

L'armée israélienne a bombardé la périphérie des villages frontaliers de Halta et Kfarchouba (caza de Hasbaya), rapporte notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah en citant des habitants de la région.

L'artillerie israélienne a ciblé une habitation située à la périphérie sud de Yaroun (caza de Bint Jbeil), rapporte notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah.

L'attaque a provoqué un incendie mais n'a pas fait de blessés, a-t-il ajouté.

Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué avec succès, à 11h30, une position israélienne située autour de la zone non frontalière de Safed.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a déclaré, lors d'une visite dans la bande de Gaza, que l'affirmation selon laquelle l'armée israélienne avait l'intention de mettre fin à ses opérations dans la bande de Gaza est erronée, selon le Haaretz.

« Les résultats de la campagne (militaire) seront clairs : le Hamas ne fonctionnera pas en tant qu'autorité gouvernementale et certainement pas en tant qu'organisation militaire », a-t-il précisé.

L'armée israélienne a de son côté affirmé avoir perquisitionné le bâtiment central de l'avant-poste oriental du Hamas dans la ville de Gaza, où elle avait localisé un bunker de contrôle à 20 mètres de profondeur, ainsi que cinq puits de tunnel atteignant des dizaines de mètres de profondeur. La troupe a affirmé avoir détruit les tunnels terroristes qui étaient reliés au complexe.

Nouvelles frappes israéliennes sur Gaza, la guerre va se poursuivre en 2024

Des combats ont opposé mardi l'armée israélienne à des militants du Hamas au milieu de ruines dans la bande de Gaza lourdement bombardée, entraînant de nouvelles souffrances pour les Palestiniens du territoire assiégé, après bientôt trois mois de guerre.

Lire cet article de l'AFP

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a fermement démenti avoir eu des discussions en Israël sur un déplacement des Palestiniens de Gaza, comme l'a affirmé une télévision israélienne, rapporte l'AFP.

Selon le média israélien Channel 12, Tony Blair, qui a quitté ses fonctions en 2007 et qui a été, par la suite, émissaire au Proche-Orient chargé de mettre en place des institutions palestiniennes, se trouvait en Israël la semaine dernière. Il aurait eu des réunions avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, au sujet d'un rôle de médiation après la guerre avec le Hamas, a affirmé Channel 12.

Selon cette chaîne, il pourrait de plus avoir le rôle d'intermédiaire avec des États arabes modérés pour une "réinstallation volontaire" des habitants de Gaza. Mais la fondation de Tony Blair, le Tony Blair Institute for Global Change, a qualifié de "mensonge" ces affirmations.

L'ancien directeur de la CIA, le général David Petraeus, a déclaré à la BBC qu'Israël devait « nettoyer et tenir tout Gaza » afin de pouvoir détruire le Hamas et sauver les 140 otages restants.

L'ancien général, qui a servi en Afghanistan et en Irak, a établi un parallèle avec la manière dont les forces irakiennes, aidées par les avions de guerre de la coalition dirigée par les États-Unis, ont repris la ville irakienne de Mossoul au groupe État islamique en 2017. Cette opération militaire d'envergure a détruit de vastes zones et tué des milliers de civils.

« Si vous regardez le cas de (la ville irakienne de) Mossoul et la destruction de l'État islamique - et je pense que le Hamas peut être comparé à cela, bien que ce soit une analogie imparfaite-, mais si c'est le modèle, vous devez détruire le Hamas, vous ne pouvez pas vous réconcilier avec lui », a précisé M. Petraeus.

Le groupe résistance islamique en Irak a annoncé sur le compte Telegram du Hezbollah avoir bombardé, d’une salve de missiles, la base américaine d’Al-Shaddadi en Syrie. Selon le groupe, la frappe s’inscrit dans le cadre de son "approche de résistance aux forces d'occupation américaines en Irak et dans la région" , et en réponse à la guerre à Gaza.

C’est la deuxième opération de la journée menée par le groupe en Syrie, après une première opération dans la région du Village vert.

Le porte-parole du gouvernement israélien et ancien ambassadeur d'Israël au Royaume-Uni, Mark Regev, a déclaré à Sky News que son pays retirait certaines troupes de Gaza car « il s'agit d'un marathon et non d'un sprint ».

Selon lui, la guerre doit se terminer par la destruction des capacités militaires du Hamas, afin qu'il n'y ait plus d'attaques contre Israël à l'avenir. « Gaza ne doit plus être cette enclave terroriste qui menace ses voisins », a-t-il ajouté.

En image : Un homme palestinien, dont la femme, les six enfants et les deux petits-enfants ont été tués lors d'une frappe israélienne, marche parmi les décombres à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 1er janvier 2024.

Photo Ibraheem Abu Mustafa/REUTERS

Quatre roquettes israéliennes ont visé les abords de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil), ont indiqué des habitants de la région à notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah.

Des bombardements israéliens ont aussi ciblé les abords de Wazzani (caza de Marjeyoun). 

Les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont fait 22.185 morts depuis le 7 octobre, a annoncé le ministère de la Santé du Hamas, selon l'AFP.

Ce bilan comprend 207 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a ajouté le ministère, notant qu'au moins 57.035 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre.

Récapitulatif des bombardements israéliens qui ont visé le Liban-Sud aujourd'hui :

- Dix roquettes israéliennes sont tombées dans la localité de Aïn al-Zarqa, située entre les villages de Dhaïra et Tayr Harfa (caza de Tyr), rapporte notre correspondant dans la région Mountasser Aballah en citant des témoins oculaires.

- L'armée israélienne a bombardé, peu après 11h15, la périphérie de Naqoura, Alma el-Chaab, Dhayra et Jibbein (caza de Tyr), ont indiqué des habitants de ces localités à L'Orient-Le Jour.

- Israël a bombardé une zone située entre les villages de Maroun al-Ras et de Bint Jbeil, vers 8 heures, selon des témoins oculaires cités par notre correspondant.

- La troupe a également mené des frappes aériennes sur le village frontalier de Maroun al-Ras, rapportent des témoins oculaires.

- Des bombardements israéliens ont visé une zone située entre les villages de Chebaa et Kfarchouba, ont indiqué des habitants de la région à L'Orient-Le Jour.

Trente-trois personnes soupçonnées d'espionnage au profit d'Israël ont été arrêtées en Turquie, ont annoncé mardi les agences de presse turques Anadolu et DHA.

Les suspects, interpellés dans plusieurs provinces du pays, sont soupçonnés d'avoir espionné des ressortissants étrangers résidant en Turquie pour le compte des services secrets israéliens, a indiqué l'agence de presse officielle Anadolu.

Plus de détails ici.

(Manifestation de solidarité avec le peuple palestinien à Istanbul, le 1er janvier 2024. Photo YASIN AKGUL/AFP)

Le retrait du Gerald R. Ford par les États-Unis « ne présage rien de bon » pour Israël, rapporte le Haaretz dans une analyse, estimant que le Hezbollah pourrait "interpréter cette décision comme une opportunité pour prendre davantage de risques".

Le porte-avions américain quittera dans les prochains jours la Méditerranée orientale où il a été déployé et retournera à sa base d'attache en Virginie.

Le Dwight D. Eisenhower, qui a été envoyé dans le golfe Persique pour dissuader toute escalade régionale supplémentaire après l'attaque du 7 octobre, restera déployé dans la région.

4.156 élèves ont été tués dans la guerre à Gaza, a rapporté le ministère palestinien de l'Éducation, cité par la chaîne Al-Jazeera.

Au moins 381 écoles ont été bombardées ou endommagées, a-t-il également précisé. 

Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible, à 9h, des soldats israéliens rassemblés dans la caserne de Zar'it, faisant « des morts et des blessés ».

Israël a mené une attaque contre des cibles militaires syriennes dans la nuit de lundi à mardi en réponse à des tirs de roquettes, a annoncé l'armée israélienne, selon Reuters.

L'armée a frappé ce qu'elle a décrit comme "l'infrastructure militaire de l'armée syrienne". Elle ne précise pas, en revanche, où elle a mené ces attaques.

L’Agence syrienne étatique d’information SANA, précise par contre que l’attaque israélienne a visé plusieurs sites de la capitale Damas. « Une source militaire a annoncé qu'à 4h35 mardi, l'ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le Golan syrien occupé, visant plusieurs sites de la capitale Damas », annonce l’agence SANA.

Le groupe résistance islamique en Irak a annoncé sur le compte Telegram du Hezbollah avoir attaqué, au moyen de drones, la base américaine située dans le Village vert, au cœur de la Syrie.

Selon le groupe, la frappe s'inscrit dans le cadre de son « approche de résistance aux forces d'occupation américaines en Irak et dans la région » et intervient en réponse à la guerre à Gaza.

« La Résistance islamique confirme qu’elle poursuit la destruction des bastions ennemis », précise le communiqué.

Israël a mené une attaque contre des cibles militaires syriennes dans la nuit de lundi à mardi en réponse à des tirs de roquettes, a annoncé l'armée israélienne, selon Reuters.

L'armée a frappé ce qu'elle a décrit comme "l'infrastructure militaire de l'armée syrienne". Lundi, en fin de journée, elle a déclaré que cinq roquettes avaient été lancées depuis le territoire syrien. Des avions de guerre ont également frappé des cibles du Hezbollah au Liban, selon l'armée.

Selon des médias israéliens, un bâtiment a été endommagé à Shlomi, près de la Ligne bleue à la frontière libano-israélienne.

Deux missiles guidés antichars ont été tirés depuis le Liban, et l'un des projectiles a touché un bâtiment, ont indiqué les autorités israéliennes.

L'armée israélienne a également confirmé que ses avions de combat avaient frappé des positions du Hezbollah à Yaroun, dans le sud du Liban.

Quatre Palestiniens ont été tués lors d'une incursion de l'armée israélienne dans une localité du nord de la Cisjordanie occupée, ont annoncé le ministère palestinien de la Santé et des sources militaires israéliennes, selon l’AFP.

Ils ont été tués lors d'affrontements qui ont éclaté avec une force israélienne effectuant une incursion dans la localité d'Azzoun, près de la ville de Qalqilya, selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa. Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a confirmé leur décès.

Plus d'informations ici

Récapitulatif de la situation au Liban-Sud dans la nuit de lundi à mardi :

- Des équipes de défense civile du mouvement Amal (les Scouts d'Al-Risala) ont déclaré avoir retiré un cadavre des décombres après le bombardement d'une habitation à Houla par l'armée israélienne.

- Les scouts d'Al-Risala ont également affirmé avoir éteint des incendies causés par les attaques israéliennes à Maroun el-Ras et à Houla.

- Un drone israélien a frappé la périphérie de Naqoura et Ramiyé, a déclaré une source sécuritaire à notre correspondant.

- L'armée israélienne a également bombardé le sud de Khiam et la vallée de Marjeyoun, a indiqué une source sécuritaire à notre publication.

Le porte-avions américain USS Gerald R. Ford, dépêché en Méditerranée orientale après l'attaque du Hamas contre Israël en octobre, va regagner les Etats-Unis "dans les prochains jours", a annoncé lundi la marine américaine, selon l’AFP.

Envoyé pour "contribuer à notre positionnement régional de dissuasion et de défense", l'USS Gerald R. Ford "va se redéployer vers son port d'origine comme prévu pour préparer de futurs déploiements", a indiqué la Navy dans un communiqué.

Plus de détails ici. 

(Les porte-avions Gerald R. Ford (à gauche, devant) et Dwight D. Eisenhower (à droite, devant) et les navires de leurs Strike Groups naviguent en formation en mer Méditerranée, le 3 novembre 2023. Photo Jacob Mattingly/Department américain de la Défense/AFP)

Il existe des différences « dramatiques » entre le Hamas et Israël concernant les négociations en vue d'un éventuel arrêt des combats, rapporte le Haaretz.

Selon l'une de leurs sources étrangères, qui a des contacts directs avec les deux parties, Israël souhaite conclure un accord humanitaire temporaire et limité, comprenant la libération d'environ 40 otages. Le Hamas souhaite, en revanche, le retrait des forces israéliennes des zones de combat et la mise en œuvre d'un cessez-le-feu.

« Les deux parties échangent des idées, mais l'écart entre elles est très important. Il est difficile de voir comment il pourrait être comblé », indique une source étrangère citée par Haaretz.

Le point sur la situation au Liban-Sud ce matin : 

- L'armée israélienne a bombardé une zone située entre Maroun al-Ras et Bint Jbeil vers 8 heures, ont indiqué des témoins oculaires à notre correspondant Mountasser Abdallah.

- La troupe a également mené des frappes aériennes sur le village frontalier de Maroun al-Ras, rapportent des témoins oculaires.

- Des bombardements israéliens ont visé une zone située entre les villages de Chebaa et Kfarchouba, ont indiqué des habitants de la région à L'Orient-Le Jour.

L'ancien ministre israélien de la Défense affirme que le Liban doit « payer en territoire » les dommages causés par les frappes du Hezbollah sur les localités du nord d'Israël.

Lire cet article d'Olivia Le Poidevin 

Le Hezbollah a confirmé la mort d'un autre de ses combattants, Abdel Jalil Ali Hamza, originaire du village de Khodor dans la Békaa. Le Hezbollah n'a pas précisé le lieu ni la date du décès.

Selon le décompte de L'Orient-Le Jour, 138 membres du parti chiite ont perdu la vie sur les fronts libanais et syrien depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre.

Après des bombardements intenses lors du premier jour de l'année hier, les frappes israéliennes se sont poursuivies ce matin au Liban-Sud.

Selon des sources de la région citées par L'Orient-Le Jour, l'armée israélienne a bombardé une zone située entre les villages de Maroun al-Ras et Bint Jbeil (Liban-Sud) vers 8 heures.

Bonjour chers lecteurs,

Bienvenue sur notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël et ses répercussions dans la région.