Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël. Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
"Ce n'est qu'un début, mais pour l'instant cela se passe bien", a déclaré il y a quelques instants le président américain Joe Biden à propos de la libération de premiers otages enlevés par le Hamas, en se disant "reconnaissant".
Le président américain a estimé qu'il existait de "vraies chances" de prolonger la trêve convenue entre Israël et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza, et entrée en vigueur vendredi à l'aube, rapporte l'AFP.
Le président français Emmanuel Macron a salué la libération de premiers otages par le Hamas, assurant les familles des Français retenus de sa "détermination" à obtenir leur libération, alors qu'aucun Français ne figure parmi le premier groupe relâché dans le cadre de l'accord entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, rapporte l'AFP.
"Je salue la libération d'un premier groupe d'otages (...) Pensées particulières pour les otages français et leurs familles. Ils peuvent compter sur notre détermination", a écrit le président de la République sur X. "Nous restons mobilisés aux côtés des médiateurs pour obtenir la libération de tous", a-t-il ajouté.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré que quatre Allemands figuraient parmi les 24 otages libérés à Gaza, rapporte Reuters.
« Je suis incroyablement soulagée que 24 otages aient été libérés de Gaza, dont quatre Allemands, et qu'un père, après 49 jours d'enfer et de grande peur , puisse enfin embrasser à nouveau ses deux petites filles et sa femme », a souligné Mme Baerbock en marge d'une conférence de son parti. « La libération de tous les otages restants, en particulier des Allemands, reste une priorité absolue », a-t-elle ajouté.
La ministre a également estimé que « le cessez-le-feu doit durer aussi longtemps que possible pour que la population de Gaza reçoive des produits vitaux tels que des médicaments, de la nourriture, de l'eau et de l'aide ».
L'armée israélienne « achèvera de se préparer pour les prochaines étapes de la guerre pendant les jours de trêve», a affirmé le porte-parole militaire israélien Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse, selon Reuters.
La trêve entrée en vigueur à Gaza a permis à l'ONU d'"augmenter" la livraison d'aide humanitaire dans l'enclave où 137 camions ont déjà été déchargés, s'est félicitée l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (OCHA).
Cette livraison constitue le "plus gros convoi humanitaire" depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre, ajoute l'OCHA dans un communiqué cité par l'AFP. Elle précise que 129.000 litres de carburant ont aussi pu passer la frontière vers Gaza, et que 21 patients en situation critique ont été évacués du nord de l'enclave.
La France a salué la libération d'un premier groupe de 24 otages libérés par le Hamas et l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, rapporte l'AFP.
Paris reste "mobilisé pour la libération d'otages français dans le cadre de l'accord en cours de mise en œuvre", celle de "tous nos compatriotes (étant) une priorité absolue pour la France, et nous travaillons sans relâche pour l'obtenir", a insisté dans un communiqué le ministère français des Affaires étrangères, qui a par ailleurs salué "les efforts de médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, ainsi que du CICR, qui ont permis l'obtention de cet accord".
Israël/Territoires palestiniens : cinq précédents échanges majeurs de prisonniers. C'est à lire ici.
L'ambassade des États-Unis au Liban a écrit sur le réseau X que le calme règne depuis 12 heures le long de la Ligne bleue marquant la frontière avec Israël, suite à la trêve qui a débuté ce matin entre Israël et le Hamas, mais qui ne s'étend pas officiellement au Liban.
La frontière est restée calme depuis le début de la matinée de vendredi, selon les résidents, à l'exception d'une petite salve de tirs provenant du côté israélien, précise Reuters.
"Nous sommes déterminés à obtenir le retour de tous nos otages", a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, cité par le Haaretz.
Dans une déclaration à la suite de la libération de 13 femmes et enfants otages du Hamas, il a affirmé : "Nous avons maintenant achevé le retour du premier de nos otages. Des enfants, leurs mères et d'autres femmes. Le retour des otages est l'un des objectifs de la guerre. Nous sommes déterminés à atteindre tous les objectifs de la guerre. Nous sommes déterminés à obtenir le retour de tous nos otages".
Quatre enfants, dont un âgé de deux ans, et six femmes âgées de plus de 70 ans figurent sur la liste officielle des otages libérés vendredi au terme de l' accord entre Israël et le Hamas, rapporte l'AFP.
Le document publié par le Bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mentionne les noms des 13 otages. Parmi eux figurent notamment une mère de 34 ans et ses deux filles de deux et quatre ans, une femme de 85 ans ainsi qu'une famille sur trois générations, la grand-mère, sa fille et son petit-fils. Aucun homme n'a été libéré.
Israël a décidé vendredi de convoquer les ambassadeurs de Belgique et d'Espagne pour une « réprimande sévère », après que leurs chefs de gouvernement ont dénoncé depuis l'Egypte « la destruction de Gaza » et appelé Israël à « reconnaître l'Etat de Palestine », rapporte l'AFP. Pour plus de détails, c'est ici.
Les otages libérés par le Hamas sont arrivés vendredi soir « en territoire israélien », a annoncé l'armée israélienne, disant « saluer leur retour chez eux » dans le cadre d'un accord avec le mouvement islamiste palestinien.
« Les forces spéciales de l'armée et les services de renseignement israéliens sont actuellement avec les otages libérés » qui ont « subi de premiers examens médicaux en territoire israélien », a indiqué un communiqué de l'armée, selon l'AFP.
Le bilan humain et matériel de la campagne de bombardements israélienne à Gaza depuis le 7 octobre éclipse celui d'autres conflits récents dans la région. Les explications d'Amélie Zaccour en vidéo.
Un total de 24 otages, dont 13 Israéliens, dix Thaïlandais et un Philippin, ont été remis vendredi au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza par le Hamas, tandis qu'Israël a libéré 39 femmes et enfants détenus dans ses prisons, selon le ministère qatari des Affaires étrangères cité par l'AFP.
"Parmi les personnes libérées figurent 13 citoyens israéliens, dont certains ont la double nationalité, ainsi que 10 citoyens thaïlandais et un citoyen philippin", a déclaré le porte-parole du ministère, Majed Al-Ansari, ajoutant que "39 femmes et enfants détenus dans les prisons israéliennes" avaient également été libérés.
URGENT : Une source de sécurité israélienne annonce que les services de sécurité israéliens ont réceptionné "13 otages israéliens", selon l'AFP.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué avoir entamé vendredi une "vaste opération" pour réunir avec leurs familles les otages retenus dans la bande de Gaza et les Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.
"Des équipes du CICR ont lancé vendredi une opération qui se déroulera sur plusieurs jours afin de faciliter la libération et le transfert d'otages détenus à Gaza ainsi que le transfert de prisonniers palestiniens en Cisjordanie", a indiqué l'organisation basée à Genève, dans un communiqué publié peu après l'annonce de la libération d'un petit groupe d'otages et rapporté par l'AFP.
Le Hamas a libéré « aussi des étrangers thaïlandais », en plus des otages israéliens, a rapporté à l'AFP une source proche du Hamas, présentant ces libérations comme « un geste ».
En image : Des files d'automobilistes ont été observées vendredi après-midi devant le poste de contrôle de l'armée libanaise à Saïda, au Liban-Sud, au premier jour d'une trêve entre Israël et le Hamas, qui est également respectée par le Hezbollah, rapporte notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.
Des milliers de Libanais ont dû quitter leurs villages dans le Sud en raison du conflit en cours qui a fait plus d'une centaines de tués, dont une dizaine de civils au Liban.
(Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah)
Deux sources proches du Hamas ont affirmé que des otages avaient été remis dans la bande de Gaza au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour leur retour en Israël.
« Il y a une demi-heure, les prisonniers ont été confiés à la Croix-Rouge qui les amènera aux Egyptiens » via le poste-frontière de Rafah, puis aux Israéliens, a indiqué à l'AFP l'une d'elle. Une seconde source a peu après confirmé l'information.
Les 13 otages israéliens se trouvent actuellement avec la Croix-Rouge en Égypte, selon le bureau du Premier ministre israélien, cité par la chaîne CNN.
L'armée israélienne s'est retirée aujourd'hui de l'hôpital al-Chifa de Gaza, a rapporté le ministère de la Santé du Hamas. Contactée par l'AFP, l'armée n'a pas commenté dans l'immédiat.
Au premier jour des raids israéliens sur l'hôpital, 2.300 patients, blessés, soignants et déplacés s'y trouvaient selon l'ONU. Au gré des évacuations, "environ 100 patients et soignants sont encore à al-Chifa", a rapporté Christian Lindmeier, porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils sont désormais dans un établissement "dont le principal générateur a été détruit, de même que de nombreux bâtiments, esplanades et murs", selon le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh.
En image : Des journalistes et une foule rassemblés cet après-midi au passage frontalier de Rafah alors que le Hamas doit relâcher des otages qu'il a capturé en Israël le 7 octobre, et ce, dans le cadre d'un accord avec les autorités israéliennes qui doivent relâcher des prisonniers palestiniens.
(Photo Reuters/Ibraheem Abu Mustafa)
Le Premier ministre thaïlandais a confirmé que 12 otages thaïlandais ont déjà été libérés par le Hamas, notant que « des employés de l'ambassade sont en route pour les récupérer dans une heure », dans un message publié sur X.
« Le département sécuritaire et le ministère des Affaires étrangères ont confirmé que 12 otages thaïlandais ont déjà été libérés. Les employés de l'ambassade sont en route pour les récupérer dans une heure. Leurs noms et leurs coordonnées devraient être connus. Restez à l'écoute », a-t-il indiqué, selon Reuters.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a rejeté vendredi « toute tentative de déplacer des Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie occupée, y compris ceux qui se trouvent dans Jérusalem-est », lors d’une rencontre avec le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, en déplacement à Ramallah, selon l’agence de presse palestinienne WAFA.
Un futur Etat palestinien pourrait être démilitarisé et bénéficier d'une présence internationale temporaire pour assurer sa sécurité et celle d'Israël, a déclaré vendredi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, selon Reuters.
"Nous avons dit que nous étions prêts à ce que cet État soit démilitarisé et qu'il pourrait y avoir des garanties de forces, qu'il s'agisse de forces de l'OTAN, de forces des Nations unies ou de forces arabes ou américaines, jusqu'à ce que nous parvenions à assurer la sécurité des deux États, l'État palestinien naissant et l'État israélien", a déclaré M. Sissi lors d'une conférence de presse conjointe au Caire avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et le Premier ministre belge Alexander De Croo.
Une résolution politique exigeant un État palestinien basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, est restée hors de portée, a ajouté M. Sissi.
Les pays arabes ont rejeté les suggestions visant à ce qu'une force arabe assure la sécurité dans la bande de Gaza après la fin de l'opération militaire menée actuellement par Israël contre le groupe militant palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007.
L'Égypte s'apprête à accueillir les otages israéliens libérés par le Hamas au poste-frontière de Rafah, rapporte le bureau de presse du gouvernement égyptien, selon Reuters.
Les efforts de médiation de l'Égypte vont permettre la libération de 12 otages thaïlandais et de 13 Israéliens, dont des femmes et des enfants, détenus par le Hamas.
En image : L'hélicoptère militaire israélien Yasur sur le tarmac, dans un lieu non précisé, lors des préparatifs de l'arrivée des enfants retenus en otage dans la bande de Gaza qui doivent être libérés Et ce dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas, pour libérer les otages détenus à Gaza en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
(Photo Armée israélienne/ via REUTERS)
Des bus de la Croix-Rouge seraient stationnés devant la prison israélienne d'Ofer, pour accueillir et transporter les 39 prisonniers palestiniens qui doivent être libérés cet après-midi, selon des informations rapportées par le média israélien Times of Israel et une chaîne Telegram du Hezbollah.
Aucun Américain ne devrait faire partie du premier groupe d'otages qui seront libérés vendredi après-midi par le Hamas, selon la chaîne CNN, qui cite un responsable américain. Ce responsable a dit espérer toutefois que des otages de nationalité américaine feront partie des 50 premières personnes libérées par le groupe islamiste palestinien.
En image : Une frappe israélienne contre ce que l'armée israélienne présente comme une cible du Hezbollah au Liban-Sud, plus tôt ce matin.
(Photo Israel Defense Forces/Handout via REUTERS)
Des Palestiniens marchent parmi les décombres, à leur retour à Khan Younès pour inspecter leurs habitations, après des semaines de bombardements israéliens dans le district de Khezaa, le 24 novembre 2023.
(Photo MAHMUD HAMS/AFP)
Le commandement de l’armée libanaise a mis en garde la population du Liban sud désireuse de retourner chez elle, contre les restes explosifs de guerre laissés par les dernières attaques israéliennes.
Dans un communiqué, le commandement appelle les citoyens « à la plus grande prudence, en particulier à l’égard des munitions au phosphore et munitions non explosées », les invitant à ne pas s’en approcher mais à contacter plutôt le commandement des opérations militaires au 1701.
Un footballeur d'un club de l'élite du championnat de France a été placé vendredi en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour "apologie du terrorisme" pour une publication liée au conflit entre Israël et le Hamas, a-t-on appris se source judiciaire - rapporte l'AFP.
Défenseur international algérien de 27 ans, Youcef Atal, qui joue à l'OGC Nice, avait rapidement supprimé sa publication et présenté des excuses mais le parquet, saisi par le préfet et le maire de cette ville du sud de la France, a ouvert une enquête.
Son club l'avait suspendu jusqu'à nouvel ordre et la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) lui avait infligé sept matchs de suspension.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s'efforce d'évacuer davantage de personnes de l'hôpital al-Chifa à Gaza, en raison des inquiétudes concernant leur sécurité, selon des propos du porte-parole de l’OMS, Christian Lindmeier, rapportés par Reuters.
"Nous sommes extrêmement préoccupés par la sécurité de la centaine de patients et d'agents de santé qui restent à l'hôpital al-Chifa", a-t-il déclaré.
Le porte-parole de l’OMS n'a pas commenté par ailleurs des déclarations du ministère de la santé de Gaza qui a dit suspendre ses relations avec cette organisation, après la détention du personnel médical de l'hôpital par Israël.
Les Palestiniens bloqués en Égypte en raison de la guerre à Gaza ont commencé à retourner dans l'enclave par le point de passage de Rafah. C'est ce que rapporte Haaretz, citant Kamal Al-Khatib, délégué de l'ambassade palestinienne au point de passage de Rafah et chef de la communauté palestinienne dans la région du Sinaï.
Un accord entre les autorités égyptiennes et l'ambassade palestinienne au Caire a permis à certains des
920 Palestiniens qui seraient bloqués à Al-Arich de retourner dans la bande de Gaza, a précisé M. Khatib.
Quatre combattants du Hamas, deux Libanais et deux Turcs, tués dans un raid israélien cette semaine au Liban-Sud, sont inhumés vendredi à la mosquée al Taqwa à Tripoli, rapporte le correspondant de L’Orient-Le Jour au Liban-Nord, Michel Hallak.
Des responsables du Hamas sont en train d’assister aux funérailles. Les quatre hommes seront enterrés au cimetière du quartier de Tebbané, à Tripoli.
(Les dépouilles des combattants du Hamas inhumés vendredi à Tripoli. Photo Mohammad Yassine)
Dix ambulances ont été envoyées pour évacuer les patients de la ville de Gaza, au nord de l'enclave, selon le service ambulancier du Croissant-Rouge palestinien.
Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), l'organisation a déclaré que les ambulances, qui partent de Khan Younès, dans le sud de la bande côtière, visent à transporter des malades et des blessés de l'hôpital Al-Ahli de la ville de Gaza, la plus grande de la bande.
« La situation est plus calme, heureusement. J’espère que la trêve va se prolonger au-delà des quatre jours prévus », témoigne Hourya, depuis Deir el-Balad, au centre de la bande de Gaza, dans des propos recueillis par Noura Doukhi. « Il n’y a pas eu de bombardements ce matin. Mais malheureusement, nous ne pouvons pas retourner chez nous », poursuit-elle.
« Tout ce que je veux, c’est rentrer chez moi, ce qui est trop dangereux. Je ne sais rien de l’état des routes menant au nord », raconte à L’Orient-Le Jour cette jeune femme qui a fui sa maison de Gaza-ville le 19 octobre dernier.
« L’armée israélienne nous a appelés sur nos téléphones portables ce matin. Elle nous a dit que la guerre n'est pas encore terminée, que le nord est une zone de guerre et qu'il n'est pas sûr d’y revenir. Elle nous avait déjà appelés une première fois pour nous forcer à fuir nos maisons dans le nord. C’est drôle, la connexion ne fonctionne que lorsque les Israéliens nous appellent mais jamais lorsque vous voulez appeler votre famille ou vos amis pour avoir de leurs nouvelles », ajoute-t-elle.
Le chef de mission et commandant en chef de la FINUL, le général Aroldo Lazaro, s’est dit préoccupé, ce vendredi à 11h09, face aux échanges de tirs en cours, le long de la Ligne bleue. Il a averti contre les conséquences dévastatrices d’une nouvelle escalade au Liban sud.
« J’exprime ma préoccupation face aux intenses échanges de tirs en cours le long de la Ligne bleue, qui ont coûté de nombreuses vies, causé des dégâts considérables et détruit les moyens de subsistance des populations », a-t-il souligné dans un communiqué.
« En tant que soldats de la paix, nous exhortons ceux qui échangent des tirs le long de la Ligne bleue à mettre fin à ce cycle de violence. Toute nouvelle escalade dans le sud du Liban pourrait avoir des conséquences dévastatrices », a-t-il ajouté, invitant les parties à « réaffirmer leur engagement envers la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et la cessation des hostilités, tout en recherchant des solutions à long terme pour s’attaquer aux causes sous-jacentes du conflit ».
Plusieurs Palestiniens ont été blessés au cours de la dernière heure après avoir été pris pour cible par des soldats israéliens alors qu'ils tentaient de retourner dans le nord de la bande de Gaza, rapportent plusieurs médias.
Selon Haaretz, 15 personnes ont été blessées dans la fusillade, tandis qu'Al-Jazeera affirme que deux personnes ont été tuées et sept autres blessées.
Dans une vidéo dont la localisation a été vérifiée par L'Orient Today comme étant celle de l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah, une voiture civile est montrée devant l'une des entrées de l'hôpital. Des personnes en sortent un homme blessé qu’ils posent sur un brancard pour le transporter dans l'établissement. Une autre vidéo montre un homme en train de se faire panser le pied. L'Orient Today n'a pas pu vérifier de manière indépendante quand les vidéos ont été prises, mais le lieu et le moment où elles ont été tournées, ainsi qu'une autre vidéo d'un journaliste se trouvant à l'intérieur de l'hôpital, confirment l'idée qu'elles ont été prises après la fusillade.
Selon les termes de la trêve, les résidents du nord de Gaza seront autorisés à se rendre au sud, mais personne dans le sud de Gaza ne sera autorisé à retourner dans le nord occupé par Israël.
Alors qu'une trêve de quatre jours est entrée en vigueur à Gaza vendredi matin, une porte-parole du Hezbollah a confirmé à L'Orient-Le Jour que le parti pro-iranien, qui est engagé dans des échanges de tirs quasi quotidiens avec l'Etat hébreu, respectera le cessez-le-feu sauf si le Liban-Sud est attaqué.
Lire cet article de Zeina Antonios.
(Un portrait du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, porté par des scouts, pendant les funérailles du fils du député Mohammad Raad, le 23 novembre 2023 à Jbaa, au Liban-Sud. REUTERS/Alaa al-Marjani)
Israël va libérer vendredi 39 prisonniers palestiniens, dont 24 femmes et 15 adolescents, en Cisjordanie occupée en échange de 13 otages qui doivent être libérés de la bande de Gaza par le Hamas, a déclaré un responsable palestinien, rapporte Reuters.
Les détenus, tous originaires de Cisjordanie occupée ou de Jérusalem, seront remis au Comité international de la Croix-Rouge à la prison militaire israélienne d'Ofer vers 16h, a déclaré Qaddoura Farès, commissaire palestinien pour les prisonniers.
Cela coïnciderait avec la remise prévue à la frontière entre Gaza et l'Egypte de 13 femmes et enfants qui faisaient partie des 240 personnes prises en otage par les hommes armés du Hamas lors de l'attaque meurtrière du 7 octobre dans le sud d'Israël.
« Après réception par la Croix-Rouge des prisonniers (palestiniens), ceux de Jérusalem iront à Jérusalem et ceux de Cisjordanie se rassembleront au conseil municipal de Betunia où leurs familles les attendront », a déclaré M. Fares à Reuters.
La libération des prisonniers fait partie d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas qui a commencé à 7h et qui semble tenir bon sans aucun rapport majeur de bombardements, de frappes d'artillerie ou d'attaques à la roquette, bien que les deux parties aient été accusées de violations.
Le Royaume-Uni va doubler son aide humanitaire pour Gaza avec l'annonce vendredi du déblocage de 30 millions de livres supplémentaires (34,5 millions d'euros) et appelle à ce que l'accord conclu entre Israël et le Hamas soit "respecté pleinement", selon des informations de l'AFP.
"Je peux annoncer aujourd'hui un nouveau financement de 30 millions de livres qui sera consacré à de l'aide vitale, telle que des abris et du matériel médical", a affirmé, cité dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères David Cameron, actuellement en déplacement dans la région.
Le calme règne dans la zone frontalière du sud du Liban aujourd'hui, depuis l'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), un photographe de l'AFP et des habitants.
Comment l'échange d'otages et de prisonniers devrait se dérouler aujourd'hui :
- L'administration pénitentiaire israélienne a entamé le processus de libération des prisonniers palestiniens concernés, dans le cadre du cessez-le-feu négocié avec le Hamas, rapporte Haaretz. Ils devraient être transférés de la prison d'Ofer au point de contrôle de Beituniya, en Cisjordanie, d'où ils pourront rentrer chez eux.
- Selon l'accord, le Hamas devrait remettre ses otages à la Croix-Rouge, qui les accompagnera jusqu'à la frontière égyptienne.
- À 16 heures (heure de Beyrouth), les 13 otages détenus par le Hamas devraient être remis à l'armée israélienne, très probablement par le point de passage de Rafah.
- Ils subiront un premier examen médical et recevront un appel téléphonique de leurs familles, ajoute Haaretz.
Le service pénitentiaire israélien a entamé le processus de libération des prisonniers palestiniens qui devraient être libérés dans le cadre du cessez-le-feu négocié avec le Hamas, rapporte le Haaretz. Selon un communiqué publié par le service, ces prisonniers seront transférés de la prison d'Ofer au poste de contrôle de Beituniya en Cisjordanie, et de là ils seront relâchés chez eux.
Des camions d'aide humanitaire ont été aperçus aujourd’hui entrant dans la bande de Gaza depuis l’Égypte, une à deux heures après le début de la trêve entre Israël et le Hamas, selon des images télévisées de Reuters.
Deux des camions, représentant des organisations égyptiennes, arboraient des banderoles sur lesquelles était écrit « Ensemble pour l'humanité ». Une autre banderole mentionnait : "Pour nos frères de Gaza".
(Photo Saïd Khatib / AFP)
Le Hezbollah a déclaré que le président syrien Bachar el-Assad avait présenté ses condoléances au chef du Bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, dont le fils, Abbas Mohammad Raad, faisait partie des cinq membres du Hezbollah tués dans une frappe israélienne qui visait une maison dans le village de Beit Yahoun, au Liban-Sud, mardi soir.
Les condoléances du président Assad ont été transmises par l'intermédiaire de l'ancien ambassadeur syrien au Liban, Ali Abdul Karim Ali.
Les Palestiniens qui s'étaient réfugiés dans des abris temporaires retournent chez eux à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, durant les premières heures de cette trêve de quatre jours.
Les otages devraient être libérés aujourd'hui vers 16h, heure de Beyrouth. (Photo de Mahmoud HAMS / AFP)
La trêve qui a commencé ce matin entre Israël et Hamas permettrait la libération de 150 Palestiniens détenus par Israël contre la libération de 50 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre. Entre-temps en Cisjordanie, de nombreuses familles espèrent le retour d’un proche, comme vous le raconte Alice Froussard.
Avant le début de la trêve temporaire, l'armée israélienne a détruit « un tracé de tunnels souterrains » et des puits de tunnels autour de la zone de l'hôpital al-Chifa, selon un porte-parole de l'armée israélienne.
Au cours des dernières vingt-quatre heures, l'armée israélienne a « continué, sur terre, dans les airs et sur mer », à détruire des cibles et à « fouiller des bâtiments suspects », indique son porte-parole Avichay Adraee sur X.
"On n’entend aucun bruit de combat ces vingt dernières minutes" indique une correspondante de la BBC, Anna Foster, qui se trouve dans le sud d'Israël.
"On peut encore voir à l'horizon la trace des dernières frappes aériennes, dans les 20 ou 30 minutes avant le début du cessez-le-feu temporaire", dit-elle.
Elle ajoute que l'armée israélienne a poursuivi ses opérations « jusqu'au début du cessez-le-feu, et peu après, semble-t-il », d'après ce qu'elle a pu entendre et voir au-dessus de Gaza.
Hier soir, l'armée israélienne a appelé les résidents de Gaza à ne pas retourner dans le nord de l'enclave malgré la trêve.
"La guerre n'est pas encore terminée. La pause humanitaire est temporaire. Le nord de la bande de Gaza est une zone de guerre dangereuse et il est interdit de se déplacer vers le nord. Pour votre sécurité, vous devez rester dans la zone humanitaire du sud" a notamment déclaré le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, dans un message publié sur X.
Selon le Haaretz, l'armée israélienne prévoit aussi de détruire un tunnel du Hamas sous l'hôpital al-Chifa.
"Cette guerre ne se terminera jamais, trêve ou pas" : Nous vous recommandons de lire ces témoignages de Gazaouis, recueillis par Noura Doukhi et Amélie Zaccour, quelques heures avant l'entrée en vigueur de la trêve.
Pour rappel, aussi : La trêve permettra l'entrée d'un "plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide, y compris du carburant" qu'actuellement, selon le Qatar. Mais elle reste "insuffisante" pour faire entrer l'aide nécessaire à Gaza, ont souligné des ONG internationales, réclamant un véritable cessez-le-feu.
Pour rappel : Israël a diffusé une liste de 300 Palestiniens susceptibles d'être libérés au total, comptant 33 femmes et 267 jeunes de moins de 19 ans. Parmi ces détenus, 49 sont membres du Hamas. "Nous avons posé comme condition que (...) les prisonniers femmes et enfants palestiniens" soient libérés "par ordre d'ancienneté" en détention, a déclaré Bassem Naïm, haut cadre du Hamas.
En ce qui concerne la procédure mise en place pour l'échange otages du Hamas contre prisonniers palestiniens : Une source sécuritaire égyptienne a indiqué à l'AFP qu'une délégation sécuritaire égyptienne sera présente à Jérusalem et Ramallah pour s'assurer du "respect de la liste" des prisonniers palestiniens libérés. Des responsables sécuritaires israéliens, accompagnés du personnel de la Croix-Rouge et d'agents égyptiens, seront déployés de leur côté au "hall égyptien" du poste-frontière de Rafah afin de recevoir les otages libérés de Gaza qui s'envoleront ensuite de l'aéroport al-Arish vers Israël, selon cette source.
Une source au sein du Hamas a indiqué à l'AFP que la libération des otages à Rafah se fera "en secret, loin de la presse".
Les autorités israéliennes doivent, elles, recevoir la veille au soir de chaque libération la liste des otages devant être relâchés le lendemain
-Environ deux heures avant l'entrée en vigueur de la trêve, le directeur général du ministère de la Santé de l'administration du Hamas, Mounir Al-Bursh, a déclaré à l'AFP que des soldats israéliens "menaient un raid dans l'hôpital indonésien" où 200 patients sont toujours traités. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas fait de commentaires sur la situation dans cet hôpital mais a indiqué que les sirènes d'alarmes anti-roquettes avaient retenti dans un kibboutz à la bordure de la bande de Gaza.
Voici quelques points à savoir pour commencer cette journée :
-La trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza est entrée en vigueur vendredi matin, et doit être suivie par la libération de 13 otages (des femmes et des enfants) aux alentours de 14h GMT.
Pour rappel : le Qatar, médiateur clé avec l'Egypte et les Etats-Unis, avait obtenu mercredi un accord portant sur une trêve de quatre jours renouvelable, doublée d'un échange de 50 otages retenus à Gaza contre 150 détenus palestiniens. L'entrée en vigueur de cette "pause humanitaire", initialement prévue jeudi, avait été repoussée à vendredi 7H00 locales (5H00 GMT).
Bonjour,
Merci de nous retrouver pour une nouvelle journée de couverture en continu et en direct des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas.
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"… l'armée israélienne prévoit de détruire un tunnel du Hamas sous l'hôpital al-Chifa …" - Ce qui reste le meilleur moyen pour effacer le manque de preuves que c’était un "centre de commandement du KHamass"…
09 h 14, le 24 novembre 2023