Le calme règne dans la zone frontalière du sud du Liban vendredi, depuis l'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), un photographe de l'AFP et des habitants. "Un calme précaire règne à la frontière sud, avec le début de l'entrée en vigueur de la trêve humanitaire à Gaza à 07H00 du matin (05H00 GMT)", a rapporté l'agence libanaise officielle.
Un photographe de l'AFP dans la région frontalière de Marjeyoun a indiqué avoir entendu des échanges de tirs dix minutes avant l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, avant le retour du calme. Un habitant de la région frontalière d'Alma el-Chaab a également affirmé à l'AFP que "le calme régnait", ajoutant qu'il n'entendait pas "les avions israéliens, ni même les avions de reconnaissance" qui survolaient jusque là constamment le sud du Liban.
Ce calme intervient au lendemain d'une journée au cours de laquelle le puissant Hezbollah pro-iranien a intensifié ses attaques contre l'armée israélienne, qui de son côté avait pilonné les zones frontalières du sud du Liban. La formation chiite avait revendiqué jeudi 22 attaques contre des positions israéliennes depuis la zone frontalière du Liban sud, où elle a perdu en un jour sept de ses combattants, dont des membres de son unité d'élite.
Le Hezbollah affirme mener ces attaques "pour soutenir" le Hamas palestinien, son allié, et n'a pas publié de communiqué indiquant s'il allait se conformer à la trêve. Au Liban, les affrontements transfrontaliers ont fait 109 morts, selon un décompte de l'AFP. Au moins 77 sont des combattants du Hezbollah, (85 selon un décompte de L'Orient-Le Jour) auxquels s'ajoutent au moins 14 civils incluant trois journalistes. Parmi les tués, figurent le fils du chef du bloc parlementaire du Hezbollah et un responsable de la branche militaire du Hamas au Liban.
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