La branche armée du Hamas appelle à l'escalade sur "tous les fronts" ; Les affrontements au Liban-Sud s'intensifient en attendant la trêve à Gaza prévue vendredi : Jour 48 de la guerre Hamas - Israël

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël. Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré que "l'État du Liban est souverain, mais il supporte les actions du Hezbollah" et qu'Israël est "en état d'alerte élevé dans le nord et répondra à toutes les sources de tirs", selon une vidéo publiée par al-Arabiya sur X.

L'armée israélienne a également déclaré que toutes les unités de l'armée travaillaient pour conclure l'accord d'échange de détenus. "Nous travaillerons à l'hôpital Al-Shifa et ciblerons les tunnels du Hamas après la fin de la trêve", a-t-il ajouté.

URGENT

Un médecin dans la bande de Gaza a annoncé 27 morts dans une frappe israélienne sur une école de l'ONU abritant des déplacés, a rapporté l'AFP.

La Défense civile libanaise a déclaré avoir éteint un incendie qui s'est déclaré à l'intérieur d'une maison et d'une voiture garée à Meis al-Jabal (caza de Marjeyoun) à 20 heures "après qu'Israël a bombardé la ville".

Des diplomates occidentaux ont averti que le sud de la bande de Gaza montre des signes précurseurs d'épidémies, principalement dans la zone où les résidents du nord de la bande de Gaza ont été évacués, a rapporté le média israélien Haaretz. Et ce, quelques jours à peine après la mise en garde de l’Organisation mondiale de la santé qui faisait part sur X, le 18 novembre dernier, de ses inquiétudes des risques d’épidémies dans la bande de Gaza.

Des représentants d'organisations humanitaires actives à Gaza auraient ainsi déclaré, lors d'une réunion d'information à l'intention d'un groupe de diplomates européens, que le nombre de personnes cherchant des soins médicaux pour des problèmes gastro-intestinaux et dermatologiques était en augmentation.

Le 24 octobre dernier déjà, les médecins signalaient des épidémies chez les déplacés de Gaza, rapportait Reuters. Les praticiens affirmaient alors que les patients arrivant dans les hôpitaux montraient des signes de maladie causées par la surpopulation et le manque d’hygiène.

Les organisations humanitaires ont à plusieurs reprises mis en garde contre une crise sanitaire dans la minuscule enclave palestinienne surpeuplée, soumise à un blocus israélien qui l'a privée d'électricité, d'eau potable et de carburant.

Des membres d'un groupe de cirque local se produisent jeudi dans une école utilisée comme abri temporaire à Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Photo Mahmud HAMS/AFP

Le ministre israélien des Communications, Shlomo Karhi, a accusé le média israélien Haaretz de « propagande défaitiste et fausse » contre l'État d'Israël, proposant des sanctions à son encontre, selon des informations regroupées des sites d'informations Al Jazeera, Middle East Eye et Times of Israel.

Dans une lettre adressée au secrétaire du cabinet Yossi Fuchs, le ministre suggère que certains articles de Haaretz ont « franchi le seuil criminel » et appelle l'État à mettre fin à tout accord publicitaire ou relation commerciale avec lui et à bloquer tout paiement impayé. Reuters a rapporté en août que Haaretz avait déposé son bilan, sous la pression de la pandémie de Covid-19.

Le ministère israélien des Communications a déjà fermé la chaîne d’information libanaise al-Mayadeen associée au Hezbollah. Il aurait initialement menacé de fermer Al Jazeera, basée au Qatar, mais se serait abstenu de le faire afin de ne pas contrarier le gouvernement qatari, qui servait de médiateur dans les négociations sur la prise d'otages avec le Hamas, selon un article du Times of Israel.

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, a déclaré qu'Israël « reprendrait les combats après la trêve » et que les combats « devraient se poursuivre pendant au moins deux mois supplémentaires », ont rapporté plusieurs médias locaux et al-Jazeera.

Un drone israélien a lancé un missile dans la banlieue de Yaroun, a indiqué une source sécuritaire à notre correspondant au Liban-Sud.

L’accord annoncé dans la nuit de mardi à mercredi permettrait la libération de 150 Palestiniens détenus par Israël contre la libération de 50 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre. En Cisjordanie, de nombreuses familles espèrent le retour d’un proche. Un reportage sur place à lire ici.

Le gouvernement du Hamas a annoncé mardi que 14.854 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon l'AFP.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 6.150 enfants et 4.000 femmes, a précisé le gouvernement du Hamas palestinien. En outre, 36.000 personnes ont été blessées. Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser à cause de l'intensité des frappes.

URGENT

Abou Obeida, porte-parole des Brigades al-Qassam (branche armée du Hamas), a appelé jeudi à l'escalade de la confrontation avec Israël sur tous les fronts de la résistance.

"Nous appelons à l'escalade de la confrontation avec l'occupation dans toute la Cisjordanie et sur tous les fronts de résistance", a-t-il déclaré, dans un discours vidéo diffusé sur Telegram.

Une maison de la localité de Blida (caza de Marjeyoun) a été touchée par des bombardements israéliens, ont indiqué des habitants de la commune à notre correspondant dans le Sud.

La même source a ajouté qu'aucune victime n'était à déplorer car la maison était vide.

Le point sur le bombardement à Aïta el-Chaab :

Le bombardement y a visé une maison dans laquelle était présent un groupe du Hezbollah, a indiqué une source sécuritaire à notre correspondant dans le Sud, tuant l'un de ses combattants.

Le Hezbollah avait annoncé plus tôt la mort de l'un de ses combattants, Youssef Karam Jawad, originaire de la ville d'Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil).

URGENT

Depuis ce matin, le Hezbollah a revendiqué la responsabilité de 22 opérations contre l'armée israélienne, le plus grand nombre depuis le début de la guerre, selon des médias israéliens. L’information a été relayée par le parti chiite sur sa chaîne Telegram.

Un drone a bombardé avec un missile une zone proche de la localité de Mhaibib (caza de Marjeyoun), a indiqué une source sécuritaire à notre correspondant dans le Sud.

Selon les habitants de la région, le bombardement a visé la route entre Mhaibib et Meis el-Jabal, et un incendie s'est déclaré sur le lieu de l'incident.

Le Hezbollah a annoncé la mort de l'un de ses combattants, Youssef Karam Jawad, originaire d'Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil).

Notre correspondant au Liban-Sud avait rapporté plus tôt qu'une personne a été tuée et que deux autres ont été blessées lors d'un récent bombardement à Aïta el-Chaab. L'OLJ n'a pas encore pu confirmer s'il s'agit de la même personne.

Le porte-parole du Hamas, Oussama Hamdan, a remercié le Qatar et l'Égypte pour leur travail de médiation dans le cadre de l'accord avec Israël, qui prévoit une trêve de quatre jours et un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens, lors d'une interview accordée à Al-Jazeera.

Oussama Hamdan a également indiqué à Al-Jazeera que les deux parties en conflit auraient dû être parvenues à un accord "il y a plus de dix jours", mais que celui-ci avait été compromis par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Maintenant que l'accord est finalisé, il espère que la pause de quatre jours se déroulera sans complications, a-t-il ajouté.

Selon lui, si la pause temporaire est "bonne", la seule chose qui "rendra la nation palestinienne satisfaite est la fin de l'occupation et de l’agression israélienne sur Gaza". "Ainsi, lorsque nous parlons d'un cessez-le-feu temporaire, cela signifie que ce que nous avons reçu comme arrangement est bon, nous l'acceptons, mais ce n'est pas la fin du chemin".

Le Hezbollah a annoncé qu'à 16h45 il avait visé le site israélien d'al-Malikiyya "avec des armes appropriées", alors que des soldats israéliens se déplaçaient à l'intérieur du site et "provoquaient des tirs directs".

URGENT

Une personne aurait été tuée à Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) et deux blessées lors d'un récent bombardement, ont indiqué des sources sécuritaires à notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah.

L'Orient-Le Jour n'a pas pu confirmer l'identité des victimes. Il est toutefois important de noter que les civils ont déjà quitté la ville d’Aïta el-Chaab, selon notre correspondant, en raison des affrontements à la frontière entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

Par ailleurs, la ville de Kfar Kila (caza de Marjeyoun) est soumise aux bombardements de l'artillerie israélienne, selon les habitants.

Le Hezbollah a revendiqué dans un communiqué sa responsabilité pour avoir ciblé, à 15h30, des points de rassemblement et de déploiement de soldats israéliens à proximité du site de Raheb avec "des armes appropriées et provoqué des tirs directs".

Cinq minutes plus tard, le parti a ciblé des points de rassemblement et de déploiement de soldats israéliens à proximité de la caserne de Zarit avec un missile Burkan et d'autres points à proximité des sites de Hadab al-Bustan et de Birkat Risha "avec des armes appropriées provoquant des tirs directs".

Par ailleurs, les faubourgs de Naqoura et d'Alma el-Chaab (district de Sour) ont été soumis à des bombardements d'artillerie, ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le Sud.

Enfin, le site israélien de la caserne Yiftah, en face de la ville de Blida, a également été visée selon le correspondant d'al-Manar.

Le cabinet du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé jeudi après-midi avoir reçu la liste préliminaire des otages israéliens qui seront libérés vendredi, ont rapporté Reuters et Haaretz. Selon l'annonce, des fonctionnaires désignés vérifient les détails de la liste et sont actuellement en contact avec toutes les familles des otages.

URGENT

« La trêve (entre le Hamas et Israël) entrera en vigueur vendredi 24 novembre à 7 heures », ont confirmé jeudi les Brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, dans un communiqué publié sur leur chaîne Telegram.

Le communiqué a précisé dans ce cadre que « la trêve est valable pendant 4 jours à partir de vendredi matin, accompagnée de la cessation de toutes les actions militaires des Brigades d'al-Qassam et de la résistance palestinienne, ainsi que de l'ennemi sioniste tout au long de la période de trêve ».

Il a ajouté que lors de la trêve « l’aviation ennemie cessera totalement ses survols du sud de la bande de Gaza ». En revanche, dans la ville de Gaza et dans le nord de la bande, les survols seront interrompus 6 heures par jour, de 10 à 16 heures.

Donnant quelques précisions sur la libération des otages, le communiqué a affirmé que « pour chaque prisonnier sioniste libéré, 3 femmes et enfants palestiniens détenus seront libérés ». Au total, « 50 prisonniers sionistes - femmes et enfants de moins de 19 ans- seront libérés pendants les 4 jours » que durera l’accord.

Sur le plan de l’aide humanitaire, les Brigades Al-Qassam ont précisé que chaque jour, « 200 camions d’équipements de secours et de matériel médical seront introduits dans toutes les régions de la bande de Gaza ». De plus, « chaque jour, 4 camions-citernes ainsi que du gaz domestique seront introduits dans toutes les zones de la bande de Gaza ».

URGENT

URGENT

Le Qatar a annoncé jeudi à 16h10 que la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza commencera vendredi à 7 heures, rapporte Reuters. Le pays a précisé que les listes de civils à libérer ont été reçues et qu’un premier groupe de 13 civils israéliens seront libérés de Gaza vendredi à 16 heures. Le Qatar a de plus affirmé s’attendre à ce que des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes soient libérés à la suite de la libération d’otages.

Toujours dans le cadre de l’accord entre les deux belligérants qui s’affrontent depuis le 7 octobre, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar a affirmé que la trêve comprend un cessez-le-feu complet dans le nord et le sud de Gaza. Il a de plus révélé que l’aide humanitaire commencera à entrer à Gaza dès le début de la trêve. « Notre objectif est que cet accord conduise à une trêve permanente », a-t-il souligné, repris par Reuters. Il a toutefois fait remarquer que l’aide humanitaire ne sera qu’"une fraction" de l’aide dont Gaza a besoin.

Le Hezbollah a annoncé jeudi avoir tué quatre soldats israéliens lors d'une nouvelle attaque sur le village israélien d'al-Manara. Le parti chiite affirme avoir pris pour cible "quatre soldats (qui se trouvaient) dans une habitation d'al-Manara, à 14h50 (...) à l’aide de missiles guidés", peut-on lire dans le communiqué du parti.

Par ailleurs, une habitation a brûlé à Kfarkila (caza de Marjeyoun), sur la route d'al-Douhour, suite à un bombardement israélien, ont déclaré des habitants de la région à notre correspondant au Liban-Sud.

L'artillerie israélienne a également bombardé la périphérie de Chihine, Jibbain et Marwahine (caza de Tyr), a indiqué une source de sécurité à L'OLJ. Huit obus sont tombés sur ces zones.

La périphérie de Yaroun (caza de Bint Jbeil) a également été bombardée, selon des habitants.

Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a déclaré pour sa part que des avions de chasse et des hélicoptères israéliens ont attaqué "des infrastructures terroristes et des sites de lancement de roquettes du Hezbollah ... en territoire libanais, en réponse à des tirs en direction [du territoire israélien] plus tôt dans la journée".

Commentant le barrage de “48 roquettes Grad” revendiqué par le Hezbollah, ce matin, contre une position israélienne proche de la frontière libanaise, une source du parti chiite a expliqué à L'OLJ que :

- Il s'agit de la première fois qu’un tel nombre de roquettes est tiré en une salve.

- L’importance de cette attaque repose également sur “la profondeur” géographique de la cible visée et qui ne se trouve pas directement à la frontière avec le Liban.

- Cette attaque intervient “en réponse” à la frappe israélienne de mercredi soir à Beit Yahoun (caza de Bint Jbeil) au cours de laquelle le fils de Mohammad Raad (chef du groupe parlementaire du Hezbollah) a été tué ainsi que quatre autres combattant du parti.

Plusieurs médias israéliens ont de fait rapporté que cette attaque revendiquée par le Hezbollah était le barrage de roquettes “le plus important” provenant du Liban depuis le début des hostilités entre les deux belligérants,

URGENT : Un premier groupe de 13 civils israéliens seront libérés de Gaza vendredi à 16 heures, selon le Qatar, a rapporté Reuters

Selon des habitants, un réservoir d’un projet agricole privé situé aux abords de Khiam, au Liban-Sud, a été visé par une frappe israélienne, provoquant un incendie, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.

L’information a également été rapportée par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). L'AFP a, pour sa part, publié des images de l'incendie en question.

Photo de Hassan FNEICH/AFP

Hachem Safieddine, président du conseil exécutif du parti chiite, a déclaré que « lorsque (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu parvient à un accord, cela indique qu'il est incapable de libérer ses prisonniers par la force et d'éliminer le Hamas et la résistance ».

Ses commentaires ont été faits lors des funérailles d'Abbass Raad, fils du député du Hezbollah Mohammad Raad, qui a été tué la nuit dernière dans une frappe israélienne sur le village de Beit Yahoun au sud du Liban.

Lors des funérailles, qui ont eu lieu dans la ville de Jbaa, Hachem Safieddine a ajouté que « le sang de nos martyrs et des fils de nos dirigeants confirme que notre résistance, tout ce que nous possédons et notre histoire sont pour le bien de la Palestine et du peuple de Gaza. »

Enfin, il a déclaré que « la résistance dans notre région a prouvé qu'elle est forte et invincible, et que personne ne peut l'écraser ».

Photo : Hachem Safieddine, président du conseil exécutif du parti chiite, lors des funérailles d'Abbass Raad, fils du député du Hezbollah Mohammad Raad. (Photo de Hussam Chbaro)

Le Hezbollah a rapporté dans un communiqué avoir effectué deux attaques à 13h50 et 14h27 contre une position israélienne dans la région contestée des fermes de Chebaa et contre une autre position faisant face à la localité frontalière de Naqoura. Ils affirment avoir "directement atteint leur cible" dans les deux cas.

Le directeur de l'hôpital al-Chifa de Gaza a été arrêté par Israël ont annoncé jeudi l'armée israélienne et un chef de service de l'établissement, sous contrôle de l'armée qui dit y chercher des installations du Hamas. « Le docteur Mohammed Abou Salmiya a été arrêté », a ainsi indiqué à l'AFP le Dr. Khaled Abou Samra. « Deux infirmiers ont été arrêtés ainsi qu'un autre médecin », a ajouté un responsable du ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien. Plus d'informations ici.

La Résistance islamique en Irak a affirmé ce jeudi, dans un communiqué relayé par le Hezbollah sur sa chaîne Telegram, avoir « ciblé d’une salve de missiles, la base américaine d'occupation dans le champ pétrolifère de Cunico en Syrie, et avoir directement touché ses cibles ». Et ce « en réponse aux crimes commis par l'ennemi contre notre peuple à Gaza ».

Le Hezbollah organise cet après-midi les funérailles du fils du député Mohammad Raad, Abbass, alias Siraj, à Jbah, au Liban-Sud. Le jeune homme, qui combattait au sein du parti chiite, a été tué mercredi lors d'une frappe israélienne, ainsi que quatre autres membres du Hezbollah.

« Notre résistance va rester présente sur le terrain pour défendre le pays et la liberté dont les peuples de la région devraient jouir », a déclaré le président du conseil exécutif du parti chiite, Hachem Safieddine, présent aux funérailles.

Photo : Capture d'écran des funérailles du fils du député Mohammad Raad, Abbas, qui combattait au sein du Hezbollah.

La France a appelé « à la pleine mise en œuvre » de l'accord entre Israël et le Hamas sur la libération de 50 otages en échange d'une trêve humanitaire et d'échange de prisonniers palestiniens, et ce « sans délai supplémentaire », rapporte l'AFP.

Paris exhorte une nouvelle fois à « la libération immédiate de tous les otages », a déclaré Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. « Nous appelons à ce que les termes de cet accord soient intégralement respectés », a-t-elle également dit, soulignant combien l'attente pour les familles des otages était « cruelle et insoutenable ».

L’armée israélienne a confirmé l’interpellation du directeur de l’hôpital al-Chifa, Mohammad Abou Salmiya, dans la bande de Gaza, "suite à des preuves montrant que l’hôpital servait de centre de commande du Hamas", rapporte l’agence Reuters.

Des habitants font état d'un bombardement israélien aux abords du village de Kfar Kila au Liban-Sud, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. Selon eux, trois obus israéliens sont tombés dans le secteur.

Israël a frappé le village de Houla avec deux tirs d'artillerie pendant les funérailles du combattant du Hezbollah Ahmad Moustafa, a déclaré le chef de la municipalité de Houla à notre publication, ajoutant que les funérailles se sont néanmoins poursuivies.

En outre, l'armée israélienne a largué des bombes incendiaires sur des espaces vers de la localité de Alma el-Chaab, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Les bombardements israéliens ont également visé les environs du village de Majdel Zoun et Tayr Harfa, selon l'Ani. Une seconde frappe a eu lieu contre Majdel Zoun, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.

Une frappe israélienne a en outre été signalée aux abords de Labbouné, selon des habitants, rapporte notre correspondant.

A Aïta el-Chaab, toujours au Liban-Sud, le président de la municipalité a confirmé à notre publication que des tirs d'artillerie israélienne ont visé les abords de son village, notamment des habitations dans le périmètre, sans faire état de victimes. Il explique que la localité est quasi-désertée par ses habitants et qu'elle a déjà été ciblée par des bombardements israéliens.

Le Hezbollah revendique dans un communiqué une nouvelle attaque ce midi contre une position militaire israélienne au niveau du point de Marj, en face de la localité libanaise frontalière de Markaba. Le parti affirme avoir "touché directement des cibles", sans plus de précisions.

Des bombardements d'artillerie israélienne ont touché les abords des villages de Meïs el-Jabal, Markaba, Wadi el-Slouki, Blida, Aïtaroun et Maroun el-Ras, rapportent une source sécuritaire et des habitants de la région à notre correspondant Mountasser Abdallah. Environ vingt obus israéliens ont ainsi été tirés au cours de la dernière heure, selon lui.

Douze autres obus ont été tirés par Israël contre la périphérie du village de Rachaf, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Selon l’armée israélienne, citée par le Haaretz, "35 roquettes et plusieurs missiles antichars ont été tirés depuis le Liban, certains ont été interceptés". L'armée israélienne précise avoir riposté à ces tirs.

Le président de la municipalité de Aïn Ebel, Imad Lallous, a affirmé à notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, que quatre roquettes tirées du Liban vers Israël  sont tombées sur son village. L’une des roquettes a causé des "dégâts" sur une habitation de deux étages - qui n’était pas occupée à ce moment-là. Deux roquettes sont tombées près d’un centre de scouts et d’un cimetière. Une autre roquette n’a pas explosé. Selon l’Agence nationale d'information (Ani, officielle), qui cite des habitants du village, il s'agirait de missiles provenant du système de défense anti-missile israélien Dôme de fer. Aucun blessé n’a été rapporté.

(Photo envoyée par le président du conseil municipal de Aïn Ebel)

En image : Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, ce matin lors d'une visite dans une habitation endommagée par une attaque du Hamas le 7 octobre contre le kibboutz de Beeri dans le Sud d'Israël.

(Photo REUTERS/Alexander Ermochenko)

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Le Hezbollah a annoncé trois nouvelles attaques qui ont eu lieu à 11h et 11h05, au cours desquelles il affirme avoir ciblé des soldats israéliens dans une maison d'un village israélien faisant face à la localité de Houla, une brigade militaire israélienne face au village de Markaba, et deux brigades militaires israéliennes en face du village de Aïta el-Chaab. Les trois localités sont situées à la frontière du Liban. Israël a riposté en bombardant plusieurs zones, y compris les environs de Houla, ont rapporté des habitants du village à L'Orient-Le Jour.

L’Unrwa, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, a annoncé ce matin sur X que plus de 14.128 personne ont été tuées dans la bande de Gaza. 74% des victimes seraient des femmes et des enfants, selon l'agence. Par ailleurs près de 1,7 million de personnes, soit près de 80 % de la population, ont été déplacées depuis le début de la guerre.

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Le Hezbollah a annoncé une nouvelle attaque à 10h15 contre une position israélienne dans le village israélien de Kadira, proche de la frontière libanaise, avec "48 roquettes Grad" et a affirmé avoir "atteint directement la cible".

Le parti a également annoncé une autre attaque ayant eu lieu à 9h30 contre une position israélienne face au village de Marwahine, situé à la frontière sud du Liban, et a déclaré avoir "atteint directement la cible".

Dans un communiqué, le Hezbollah a annoncé ce matin la mort de l'un de ses combattants, Ali Chbeib Mohsen, originaire de Haris (Liban-Sud), faisant monter le bilan des morts du parti à 85 depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël. Le parti n'a pas précisé comment, où, et quand le militant a été tué.

Dans un cinquième communiqué, le Hezbollah a annoncé avoir ciblé, à 9h15, un char israélien Merkava situé dans une position israélienne face au village de Aïta el-Chaab au Liban-Sud, qui a "directement été touché". Ensuite, une brigade israélienne venue vérifier les lieux aurait également été visée, selon le Hezbollah, qui a affirmé avoir "infligé des pertes. Selon une source de l’armée israélienne, citée par le Haaretz, une dizaine de roquettes ont été tirées sur Israël depuis le Liban.

L'envoyé spécial du président français Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian, a affirmé mercredi qu'il se rendra « très prochainement » au Liban, estimant que « le pays est au bord de la guerre ».

« Le grand vainqueur pour l'instant, pour moi, c'est l'Iran », a encore souligné l'émissaire français, estimant que « le massacre initié par le Hamas a d'abord permis d'éviter la normalisation entre l'Arabie saoudite et Israël ».

Plus de détails ici. 

(Photo AFP)

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, et ont discuté des "derniers développements au Liban et en Palestine, ainsi que des efforts déployés pour mettre fin à l'agression israélienne contre Gaza et de la responsabilité de chacun en ce moment historique et critique pour la Palestine et sa cause sacrée, ainsi que pour toute la région", selon un communiqué du Hezbollah publié jeudi matin.

(Photo envoyée par le bureau de presse du Hezbollah)

Dans deux déclarations séparés, le Hezbollah a revendiqué avoir ciblé « un groupe de soldats israéliens sur le site (militaire) de Dhaïra » (face au village libanais de Dhaïra) et un autre groupe sur le site de Jal el-Aalam à 8h30 "avec des armes appropriées."

Dans un troisième communiqué, le Hezbollah a affirmé avoir visé le site de Birket Richa, également à 8h30, « avec des armes appropriées » et avoir causé des « blessures directes ».

Plus tard, dans une quatrième déclaration, le Hezbollah a affirmé avoir ciblé un groupe de soldats israéliens déployés près de la localité de Saassaa en utilisant « des armes appropriées » et provoqué des « blessures directes » à 9 heures du matin.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé jeudi qu'Israël n'avait "réalisé aucun de ses objectifs" en plus de 40 jours de guerre contre le Hamas, rapporte l'AFP.

"Si nous voulons faire une analyse après 40 jours, c'est que l'ennemi a été vaincu", a déclaré M. Raïssi dans un discours, cité par l'agence de presse officielle, Irna. Et avec "le cessez-le-feu temporaire, nous devons dire que le peuple palestinien et la résistance ont obtenu une grande victoire".

Pour plus de détails, c'est ici.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, doit se rendre au Moyen-Orient jeudi et rencontrer les dirigeants israéliens et palestiniens, a annoncé le ministère britannique des affaires étrangères dans un communiqué rapporté par Reuters.

L'ancien premier ministre David Cameron, qui a été nommé la semaine dernière au poste de ministre des affaires étrangères, a rencontré mercredi à Londres ses homologues des pays arabes et islamiques pour discuter du conflit entre Israël et le Hamas.

Il a salué l'accord conclu entre le gouvernement israélien et le Hamas en vue d'une pause de quatre jours dans les combats, le qualifiant d'"étape cruciale" et exhortant les parties à respecter l'intégralité de l'accord.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le prédécesseur de Cameron, James Cleverly, se sont tous deux rendus en Israël depuis le début du conflit le mois dernier. 

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, a déclaré jeudi que son pays était favorable à un cessez-le-feu humanitaire entre Israël et le Hamas "à très court terme".

"Notre position à l'égard de la Palestine et du peuple palestinien est claire. Nous sommes en faveur d'un État palestinien. À très court terme, ce qui est vraiment urgent, c'est un cessez-le-feu humanitaire", a déclaré M. Albares lors d'une interview accordée à la station de radio espagnole RNE, rapporte Reuters.

L'existence d'un État palestinien "sera la meilleure garantie pour la paix au Moyen-Orient", avant la visite du premier ministre Pedro Sanchez en Israël et en Cisjordanie jeudi. Il a réaffirmé que l'Espagne était prête à organiser une conférence de paix sur le conflit. 

Le porte parole du Hamas au Liban, Walid Kilani, a affirmé à la chaîne MTV que "malgré l’opposition de certaines personnes à l’accord (sur la trêve et la libération des otages du Hamas et du Jihad islamique, ndlr), divers facteurs ont contraint Netanyahu à l'accepter ; cependant, étant donné le manque de fiabilité de cet adversaire, il est important de rester prudent malgré la trêve” qui doit avoir lieu .

En image : Une femme tient un enfant alors qu'elle fuit un bombardement israélien contre Rafah, dans le Sud de Gaza, le 23 novembre 2023.

(Photo Mohammed ABED/AFP)

L’armée israélienne, citée par le Haaretz, a confirmé "des tirs de missiles depuis le Liban". Elle a indiqué avoir "attaqué la source des frappes". Ce matin, des sirènes d’alarme ont retenti en Israël à la frontière avec le Liban. Le Haaretz a également rapporté que l’armée israélienne a attaqué jeudi matin un poste d’observation du Hezbollah près de la frontière et que dans la nuit de mercredi, les systèmes de défense aériens ont intercepté un missile tiré vers un avion de l’armée israélienne survolant le Liban. Le Haaretz précise que l'armée israélienne a ciblé le site de lancement.

Un responsable palestinien a indiqué jeudi à l'AFP que la trêve dans la bande de Gaza avait été repoussée en raison de discussions "de dernière minute" sur les "noms des otages israéliens et les modalités de leur remise" à une tierce partie, rapporte l'AFP.

"Le Qatar, en coordination avec les Egyptiens et les Américains, devrait annoncer dans les heures qui viennent aujourd'hui" l'heure du début de la trêve, a-t-il précisé.

Une source sécuritaire a confirmé à notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, que des tirs d'artillerie israélienne visent actuellement Aïta el-Chaab et la périphérie de Rmeich, Chihine et Jebbaïn.

Le président de la municipalité de Rmeich, Milad el-Aalam, a confirmé "quelques bombardements" aux alentours du village.

Le président de la municipalité de Aïta el-Chaab, Mohammad Srour, a également confirmé des bombardements contre son village.

Des habitants du village de Khiam ont pour leur part fait état de bombardements aux abords de leur localité, rapporte notre correspondant.

Le chef du conseil exécutif du Hezbollah, le cheikh Hachem Safieddine, commentant l'accord sur la libération des otages du Hamas, a affirmé que "c'est la logique du Hamas qui prévaut aujourd'hui (...). C'est la Résistance qui décide quand et comment, et non Netanyahu ou les Américains", a dit le responsable chiite lors d'une cérémonie partisane.

"Nous verrons ce qui se passera d'ici quatre jours, si la trêve sera prolongée ou non, mais au bout du compte, si Netanyahu et ses chefs militaires pouvaient libérer par la force les otages, ils n'auraient pas eu recours à l'accord", a-t-il ajouté.

(Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah)

Deux explosions d'origine inconnue ont été entendues vendredi vers 3h à l'aube dans les environs de Saïda, Zahrani et Iqlim al-Touffah, selon des témoignages d'habitants rapportés par notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah.

Selon une source sécuritaire contactée par notre publication, l'armée israélienne a mené une série de raids contre le Liban-Sud : environ 13 raids d'avions de combats et de drones ont été signalés entre 21h et 22h, selon cette source, au moment où une frappe a tué le fils du chef du groupe parlementaire du Hezbollah ainsi que quatre autres membres du parti.

Ces frappes ont visé les abords du village de Aïta el-Chaab, Ramiyé, Beit Lif, Marwahine et Beit Yahoun.

Khaled Abou Samra, chef de service à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, a annoncé tôt jeudi l'arrestation du directeur de l'établissement, actuellement sous le contrôle de l'armée israélienne qui dit y chercher des installations militaires du Hamas, rapporte l'AFP.

"Le docteur Mohammad Abou Salmiya a été arrêté avec plusieurs autres cadres soignants", a indiqué le docteur Abou Samra. Le docteur Abou Salmiya avait raconté à l'AFP avoir reçu un "ordre" d'évacuation le 18 novembre après avoir dit en avoir refusé un précédent, alors que l'armée israélienne assurait avoir évacué des centaines de patients et de déplacés d'al-Chifa à la "requête" du même médecin.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majid ben Mohammad al-Ansari, a déclaré ce matin qu'une annonce sur le début de la trêve pourrait être faite dans les prochaines heures, rapporte Reuters.

Urgent : le ministère allemand de l'Intérieur a indiqué, jeudi matin, que des perquisitions étaient en cours dans quatre Etats allemand, chez des partisans du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par l'Etat allemand, ainsi que chez des partisans du groupe pro-palestinien Samidoun.

Notre récapitulatif de ce qu'il faut savoir ce matin est ici

La porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Adrienne Watson, a déclaré que les derniers détails logistiques pour la libération des otages étaient en cours de finalisation. "Cela avance comme prévu et nous sommes optimistes quant au début de la mise en œuvre vendredi matin", a déclaré Adrienne Watson, dont les propos étaient rapportés par Reuters.

Et aussi : Un navire de guerre américain patrouillant en mer Rouge a intercepté jeudi des drones explosifs lancés depuis une région du Yémen contrôlée par les rebelles Houthis, a annoncé le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom). Mercredi, Israël avait indiqué avoir intercepté un "missile de croisière" qui s'avançait vers le sud du pays, un tir revendiqué par les rebelles houthis au Yémen. Plus de détails ici

La Bande de Gaza est devenue "l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant", a également dénoncé la patronne de l'Unicef, Catherine Russell, s'alarmant des risques d'épidémie et d'augmentation massive des cas de malnutrition. Plus de détails ici

Par ailleurs, au moins cinq personnes, dont le fils du chef du groupe parlementaire du Hezbollah Mohammad Raad, ont été tuées dans une frappe israélienne au Liban-Sud mercredi soir, a confirmé à L’Orient-Le Jour, peu avant minuit, une porte-parole du Hezbollah. La frappe a eu lieu à Beit Yahoun (caza de Bint Jbeil). Le fils de M. Raad "a été tué, avec d'autres membres du Hezbollah" dans une frappe israélienne sur une maison du village de Beit Yahoun, a indiqué une source, qui a requis l'anonymat, à l’AFP. Plus de détails ici

Par conséquent, il n'y aura "pas de pause" dans les combats jeudi, a indiqué dans la foulée à l'AFP un responsable israélien. Dans la nuit, l'agence de presse palestinienne Wafa a fait état de frappes israéliennes ayant fait des "dizaines" de morts dans différents secteurs de la bande de Gaza.

Voici deux trois choses à savoir avant de commencer la journée : 

L'accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens n'entrera pas en vigueur avant vendredi, ont annoncé jeudi des responsables israéliens sur fond de poursuite des combats dans la bande de Gaza. Des médias et des responsables avaient affirmé que la trêve entrerait en vigueur jeudi, un responsable du Hamas disant s'attendre ce jour-là à "un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers. Mais le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, a déclaré dans la nuit que la libération des otages n'interviendra "pas avant vendredi" et que les négociations "se poursuivent sans cesse", sans épiloguer sur les dernières tractations en cours.

Bonjour, 

Merci de nous retrouver, ce matin, pour une nouvelle journée de couverture en direct et en continu des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas.