Quelque 300 manifestants ont protesté mardi vers 15h contre la guerre à Gaza devant l’ambassade du Royaume-Uni à Beyrouth, à l’invitation des partis libanais et factions palestiniennes, rapporte notre journaliste sur place, Matthieu Karam. L’invitation a été envoyée par le Hezbollah, mais pas en son nom, comme cela avait déjà été le cas lors de précédents rassemblements organisés au Liban depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël.
Brandissant drapeaux palestiniens, du Parti syrien national social, du Hamas et du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), les protestataires ont entamé leur mouvement dans le calme, face à des dizaines de policiers et militaires déployés. Mais la tension est montée rapidement lorsque les manifestants ont lancé des pierres en direction de l’ambassade. Les forces de l’ordre ont riposté en tirant une grenade assourdissante, imposant rapidement un retour au calme.
« Le Royaume-Uni est sponsor du terrorisme », a affirmé au micro Mahmoud Comati, un responsable du Hezbollah. « Le Royaume-Uni est un complice central dans les crimes de l’ennemi sioniste », a lancé de son côté un porte-parole sur un mégaphone.
Wafa Issa, une Palestinienne née au Liban, est venue manifester. « Le Royaume-Uni est à l’origine du problème, c’est lui qui a accordé un État aux sionistes. Les Palestiniens ont le droit de vivre. Nous nous mobilisons pour que le génocide et les massacres s’arrêtent à Gaza. Nous voulons revenir dans notre patrie », a affirmé la sexagénaire à notre publication.
Vers 15h45, les protestataires ont entamé une marche vers le quartier commerçant de Hamra, selon notre journaliste.
Cette manifestation a eu lieu alors que la guerre entre le Hamas et Israël continue de faire rage. Selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé à Gaza, les bombardements ont tué plus de 11.200 Palestiniens depuis le 7 octobre. Mardi, le ministère a indiqué qu'il n'était plus en mesure d'actualiser le bilan des victimes, parce qu'il n'a plus aucun moyen d'accéder aux quelques hôpitaux qui fonctionnent encore à Gaza ou de rester en contact avec eux.
A la frontière libano-israélienne, les échanges de tirs se poursuivent entre le Hezbollah et Israël, provoquant la mort d'au moins 88 personnes au Liban depuis le début des hostilités, dont 65 combattants du Hezbollah et 11 civils, selon un bilan compilé par l'AFP.
Ah oui, et pour la cause de notre pays personne ne bouge ses fesses pour faire entendre la voix des libanais qui ne cessent d’être sacrifiés parce que un Abdel machin et Abdel truc l’ont décidé préférant garder leur pays à l’abri en nous sacrifiant grâce aux traitres locaux qui trouvent ça normal et n’en démordent jusqu’à notre anéantissement total et irréversible. OÙ EST DONC LE PEUPLE LIBANAIS DINGNE ET FIER qu’on jette aux orties après l’avoir dénudé en le pillant et humiliant pour lui couper le sifflet et l’empêcher d’élever la voix pour se défendre? Qu’attend il pour se rebeller?
12 h 13, le 15 novembre 2023