Nous vous remercions de nous avoir accompagnés, tout au long de cette journée. Nous allons maintenant suspendre la couverture en direct des événements pour la reprendre demain matin.
Le point à 21h45 : Reprise des hostilités au Liban-Sud, la médiation du Qatar pour libérer des otages se poursuit. Lire ici.
Le Haaretz rapporte que les forces de sécurité brésiliennes ont déjoué un attentat contre des cibles israéliennes et juives, "planifié par le Hezbollah...sous la direction et le financement de l'Iran", selon le bureau du Premier ministre israélien.
Le Mossad, le service de renseignement israélien, aurait déjoué l'attentat en collaborant avec d'autres agences internationales de sécurité et d'application de la loi.
Le site d'information brésilien O Globo indique que la police fédérale a lancé une opération contre des "terroristes" liés au Hezbollah. Deux hommes auraient été arrêtés et 11 mandats de perquisition et de saisie auraient été exécutés à São Paulo, Minas Gerais et dans le district fédéral. Les deux personnes arrêtées sont brésiliennes. Deux autres personnes qui devraient être arrêtées se trouvent quant à elles au Liban.
"Le Mossad félicite les forces de sécurité brésiliennes pour l'arrestation d'une cellule terroriste agissant au nom de l'organisation terroriste Hezbollah, avec l'intention de mener des attaques contre des cibles israéliennes et juives dans le pays", peut-on lire dans la déclaration du bureau du Premier ministre israélien - selon un rapport de Haaretz.
L'armée israélienne affirme que 50.000 civils ont fui mercredi du nord de Gaza vers le sud, selon l'AFP.
Netanyahu rejette de nouveau tout cessez-le-feu sans la libération des otages, rapporte l'AFP.
La marque de mode de luxe française Christian Dior a été critiquée en ligne après avoir choisi la mannequin israélienne May Tager pour sa dernière campagne publicitaire. Lire aussi.
Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré que "plus de 80 camions humanitaires" étaient entrés dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, selon Reuters.
Il a ajouté que l'occupation de Gaza par Israël "n'est pas une solution à long terme pour la gouvernance post-conflit".
En outre, il a déclaré qu'il pourrait falloir "plus d'une pause pour faire sortir tous les otages de Gaza", ajoutant que ces pauses "pourraient durer des heures ou des jours".
Un porte-parole militaire israélien a annoncé que le Hamas a perdu le contrôle du nord de Gaza, rapporte Reuters. « Il n’y aura pas de cessez-le-feu à Gaza », mais des « pauses humanitaires », a ajouté l’armée.
L’armée israélienne a annoncé que la « destruction des tunnels du Hamas dans la bande de Gaza allait prendre beaucoup de temps et mobiliser de nombreuses ressources », selon Haaretz. « Les forces sur le terrain travaillent à neutraliser les sorties des tunnels, ce qui rendra leur usage difficile sur le court terme », a ajouté l’armée. Le Hamas aurait bâti un large réseau de tunnels utilisés par le mouvement pour lancer des attaques contre Israël.
Le Hezbollah (et derrière lui l’Iran) s’ouvre-t-il à la solution à deux-États ? Plus de détails dans cet article de Salah Hijazi.
(Des partisanes du Hezbollah agitant les drapeaux du parti et de la Palestine, le 3 novembre 2023, dans la banlieue sud de Beyrouth, en attendant un discours de Hassan Nasrallah. Photo Ahmad al-Rubaye / AFP)
Le département d'État américain a annoncé que le poste frontière de Rafah restait fermé en raison d'une une « certaine circonstance sécuritaire », rapporte l'agence Reuters.
Les États-Unis s'attendent à ce que le poste de Rafah soit ouvert à intervalles réguliers une fois les problèmes sécuritaires résolus.
Le porte-parole de la branche militaire du Hamas, des Brigades al-Qassam, Abou Obeida, a déclaré que les combattants du Hamas continueraient à "combattre et à affronter l'ennemi sur tous les fronts".
"Nous avons documenté la destruction totale ou partielle de 136 véhicules militaires israéliens par [nos combattants]", a ajouté Abou Obeida, lors d'une conférence de presse dont le contenu a été diffusé sur Telegram.
En ce qui concerne les otages du Hamas, Abou Obeida a indiqué que "la seule voie possible est un accord global d'échange de prisonniers, total ou partiel"
Des alarmes ont retenti dans le nord d'Israël en raison d'une "infiltration suspectée de drone”, rapporte le Haaretz.
URGENT: Le président de la municipalité de Hebbariyé a déclaré à notre correspondant au Liban-Sud que des avions de guerre israéliens ont bombardé les hauteurs de la localité avec trois missiles, provoquant un bruit fort qui a secoué la région. Une autre frappe aérienne a visé la périphérie de Yater (caza de Bint Jbeil), a indiqué une source sécuritaire à L'Orient Today.
Des tirs d'artillerie ont également visé Jabal Blat et Marwahine (caza de Tyr), ont indiqué des habitants à notre correspondant. Il y a environ une heure, deux autres obus sont tombés dans le sud de Khiam (caza de Marjeyoun).
Par ailleurs, des bombes éclairantes ont été aperçues par des habitants au-dessus de Hunin, en face d'Aitaroun (district de Bint Jbeil), il y a une quarantaine de minutes.
Les défenses aériennes des houthis ont réussi à abattre un avion américain MQ9 « alors qu'il menait des activités hostiles, de surveillance et d'espionnage dans l'espace aérien des eaux territoriales yéménites et dans le cadre du soutien militaire américain à l'entité israélienne », a affirmé le porte-parole militaire des houthis, Yahya Saree, sur X (ex-Twitter).
Un civil, Meir Moyal, âgé de 55 ans et originaire de Kiryat Shmona, a été tué mardi par un tir de missile antichar à la frontière libanaise, selon la radio de l'armée israélienne.
Treize ONG ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza, à la veille de la conférence internationale humanitaire organisée par le président français Emmanuel Macron à Paris.
Ces organisations, incluant Médecins sans frontières (MSF), Amnesty International ou encore la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), « appellent Emmanuel Macron et les chefs d'Etat et de gouvernement et dirigeants mondiaux présents à Paris jeudi à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu immédiat », écrivent-elles dans un communiqué commun. Elles appellent aussi à « garantir l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et le respect du droit international humanitaire ».
La médiation du Qatar sur la possible libération d'otages détenus par la Hamas porte sur 12 otages, « pour moitié des Américains » en échange « d'une trêve humanitaire de trois jours », a indiqué à l'AFP une source proche du Hamas à Gaza.
Ces discussions achoppent pour le moment « sur la durée » de la trêve et l'inclusion dans cet accord du « nord de la bande de Gaza théâtre de larges opérations de combat », a précisé cette source. « Le Qatar attend une réponse des Israéliens », a-t-elle ajouté.
Le Hamas a appelé le président américain Joe Biden à « arrêter de dresser des plans concernant la direction de la bande de Gaza après les hostilités », lors d’une conférence de presse tenue à Beyrouth.
Le groupe islamiste a par ailleurs accusé l’Unrwa, l’agence de l’ONU qui s’occupe des réfugiés palestiniens, de « faillir à ses responsabilités et d’être de connivence avec l’occupation » israélienne.
Selon le Hamas, 900.000 personnes dans le Nord de la bande de Gaza vivent aujourd’hui une catastrophe humanitaire et risquent de souffrir de famine.
Le groupe a par ailleurs fait état de 10.569 tués au jour de mercredi, dont 4324 enfants, 2823 femmes, plus de 26.000 blessés et 2550 disparus, dont 1350 enfants.
Le Hamas a accusé l’Unrwa de « collusion » avec Israël dans le « déplacement forcé » de la population du nord de la bande de Gaza vers le sud. Lire ici.
Sept véhicules transportant des fournitures médicales à destination d'établissements sanitaires, dont l'hôpital Al-Qods, à Gaza, ont essuyé des tirs, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le convoi transportait des fournitures médicales vitales pour le Croissant-Rouge palestinien lorsqu'il a été touché, a indiqué le CICR dans un communiqué publié sur son compte X (ex-Twitter). Deux camions auraient été endommagés et un chauffeur légèrement blessé.
« Le CICR n'a pas été en mesure d'exécuter le plan comme prévu en raison de graves problèmes de sécurité sur la route, l'un de nos camions ayant été touché et l'un de nos chauffeurs blessé », a déclaré William Schomburg, chef de la délégation du CICR à Gaza.
« Nous avons néanmoins pu acheminer la majeure partie de l'aide que nous avions avec nous vers l'un des principaux hôpitaux (de Gaza), l'hôpital Al-Shifa. Cependant, ce ne sont pas des conditions dans lesquelles les humanitaires peuvent travailler et répondre aux besoins urgents de la population civile », a-t-il ajouté.
Des négociations sous l’égide du Qatar sont en cours pour obtenir la libération de 10 à 15 otages détenus par le Hamas en échange d’une pause humanitaire d’un à deux jours, rapporte Reuters en citant une source informée des négociations.
Le Canada demande une pause humanitaire considérable à Gaza pour permettre la libération de tous les otages, affirme le Premier ministre Justin Trudeau, selon des propos rapportés par Reuters.
Le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem a déclaré à la BBC que "des événements très graves et très dangereux pourraient se produire dans la région et que personne ne serait en mesure d'en arrêter les répercussions".
Lors d'une interview à Beyrouth, il a déclaré que l'agression croissante d'Israël contre les civils et l'augmentation du nombre de femmes et d'enfants tués pourraient entraîner un "réel danger" pour la région, tout en insistant sur le fait que "toute escalade serait liée aux actions d'Israël".
Ce qu'il faut savoir en fin de journée : Médiation du Qatar pour libérer des otages en échange d'un cessez-le-feu, bombardements au Liban-Sud. C'est à lire ici.
(Photo Jack Guez/AFP)
La périphérie de Dhaïra a été soumise à des tirs d'artillerie israélienne il y a quelques temps, indiquent des habitants à notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah.
Ils affirment également qu'une attaque a visé le site israélien de Jardah, situé en face du village. Ils ont ajouté que des bruits de mitrailleuses et d'obus ont été entendus.
Les bombardements israéliens en cours sur les environs de l'hôpital al-Qods à Gaza ont entraîné la fermeture de toutes les routes menant à l'établissement, a annoncé le Croissant-Rouge palestinien sur son site. L'organisation a ajouté que "les équipes médicales ne peuvent pas quitter l'hôpital pour atteindre les blessés".
Le gouvernement du Hamas a accusé mercredi l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) de "collusion" avec Israël dans le "déplacement forcé" de la population du nord de la bande de Gaza vers le sud.
"L'UNRWA et ses responsables portent la responsabilité de cette catastrophe humanitaire" car ils se sont "pliés dès le premier instant aux diktats de l'occupation, quittant leurs positions et renonçant à leur responsabilité envers des centaines de milliers d'habitants" du nord de Gaza, a affirmé dans un communiqué le chef du service de presse du gouvernement du Hamas, Salameh Maarouf, dénonçant "une collusion claire" de l'agence onusienne avec "l'occupation (Israël, NDLR) et ses plans de déplacement forcé".
Citant l'armée israélienne, le Haaretz rapporte que deux soldats israéliens ont été blessés par un tir de missile antichar près de la frontière avec le Liban.
La chaîne du Hezbollah al-Manar fait également état de ces deux blessés en citant les médias israéliens et ajoute qu'ils ont été blessés lors de l'attaque menée par le parti chiite sur la caserne de Doviv.
L'hôpital al-Quds de Gaza est confronté à une grave pénurie de carburant et devrait être à court ce mercredi, a annoncé le Croissant-Rouge palestinien sur son compte X, cité par Reuters.
"Aujourd'hui, l'hôpital al-Quds du Croissant-Rouge a réduit la plupart de ses opérations pour rationner l'utilisation du carburant et garantir un niveau minimum de services au cours des prochains jours", a ajouté l'organisation humanitaire.
Le Hezbollah a indiqué avoir attaqué, vers 14h, une unité d'infanterie israélienne près de la caserne de Doviv avec "l'arsenal adéquat", provoquant des morts et des blessés", sans plus de détails.
Dans son communiqué, le parti chiite précise que cette attaque advient en réponse aux frappes israéliennes qui avaient visé une ambulance des scouts de la Mission islamique (affiliée au mouvement Amal), il y a quelques jours.
URGENT : Des tirs d'artillerie israéliens ont ciblé les environ de Aïta el-Chaab, Yaroun et Aïtaroun au Liban-sud, rapportent plusieurs habitants de la région à notre correspondant.
La municipalité de Houla demande aux habitants de rester à l'écart des obus non explosés. "Les autorités compétentes arriveront pour traiter le problème et éliminer la menace", rapporte notre correspondant dans le sud Mountasser Abdallah, en citant la municipalité.
Le Qatar négocie la libération d'une dizaine d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza en échange d'un cessez-le-feu dans ce territoire aux mains du mouvement palestinien et bombardé par Israël, a affirmé mercredi à l'AFP une source proche des discussions.
Le pays du Golfe mène une médiation "en coordination avec les Etats-Unis (...) pour obtenir la libération de 10 à 15 otages en échange d'un cessez-le-feu d'un à deux jours", a indiqué cette source sous couvert d'anonymat.
Les bombardements généralisés des habitations et des infrastructures civiles à Gaza et les tirs aveugles de roquettes du Hamas constituent des "crimes de guerre", a estimé mercredi un expert indépendant des Nations Unies.
Depuis un mois, les attaques israéliennes dans la bande de Gaza ont détruit ou endommagé 45% des unités d'habitation sur le territoire palestinien, a rappelé Balakrishnan Rajagopal dans un communiqué, destructions qui selon lui entraînent un "coût énorme en vies humaines".
Le rapporteur spécial de l'ONU sur le logement convenable a souligné que les bombardements de logements, de biens civils et d'infrastructures sont strictement interdits par le droit international.
"Mener des hostilités en sachant qu'elles détruiront et endommageront systématiquement les habitations et les infrastructures civiles, rendant ainsi une ville entière – comme la ville de Gaza – inhabitable pour les civils, est un crime de guerre", a-t-il déclaré.
Lorsque de tels actes sont "dirigés contre une population civile, ils constituent également des crimes contre l'humanité", a ajouté M. Rajagopal.
La violence trouve ses racines dans le refus des droits des Palestiniens. La tribune de Tarek Mitri, président de la Saint George University of Beirut, ancien ministre de la Culture et ancien représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye. C'est à lire ici.
URGENT : Des bombardements israéliens ont été constatés à la mi-journée par des habitants des villages de Meis-el Jabal, de Blida et de Mhaybib, selon notre correspondant au Liban Sud, Mountasser Abdallah.
Environ 12 obus ont été tirés par l'armée israélienne sur les environs de ces localités, précise à notre correspondant le président de la municipalité de Meis el-Jabal, Abdel Menim Chkeir. Aucun blessé n'est à signaler suite à ces frappes, ajoute cette source.
La France a estimé que tout le monde avait "intérêt à ce que la situation humanitaire s'améliore à Gaza, y compris Israël", à la veille de la conférence qu'elle organise à Paris sur le sujet.
Le gouvernement israélien ne sera pas présent à cette "conférence humanitaire" jeudi matin à l'Elysée, mais le président français Emmanuel Macron s'est entretenu mardi avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et lui reparlera à l'issue de cet événement, a déclaré la présidence française à des journalistes.
Le Hezbollah a affirmé avoir ciblé "une unité d'infanterie israélienne dans les environs de la base de Shomera, avec des armes appropriées", et avoir "causé des pertes certaines", sans plus de détails.
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé mercredi que 10.569 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4.324 enfants et 2.823 femmes, a indiqué le ministère de la Santé.
Le Hezbollah appelle à une manifestation jeudi à 9h30, sur la place de l'ESCWA, dans le centre-ville de Beyrouth, pour "dénoncer l'agression sioniste et américaine et les massacres d'enfants perpétrés à Gaza et au Liban".
Le titre de la manifestation est "De Aïnata à Gaza, les enfants sur la route de Jérusalem".
Cette manifestation intervient quelques jours après que trois fillettes et leur grand-mère ont été tuées par un bombardement israélien sur la route Aïtaroun-Aïnata, dans le sud du Liban.
URGENT : Trois missiles israéliens ont touché des maisons à Houla au Liban-sud, a confirmé le président du conseil municipal du village à notre correspondant Muntasser Abdallah. Aucune information n'est disponible pour le moment sur d'éventuelles victimes.
Selon l'élu local, il s'agit de missiles tirés par un drone. L'un d'eux est tombé à l'entrée d'une maison habitée, mais il n'a pas explosé. Un autre est tombé près du stade de la ville, et un troisième s'est abattu près d'une rue du village, provoquant des feux de broussailles. Aucun blessé n'est à déplorer.
Des tirs d'artillerie israéliens ont également été signalés aux abords de Labouné et de Ramiyé plus tôt dans la matinée, a déclaré Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL, à notre publication, notant que la situation s'est maintenant calmée.
En image : Des Palestiniens portent leurs affaires dans une rue du sud de Gaza, le 8 novembre 2023.
(Photo MOHAMMED ABED/AFP)
Plusieurs syndicats libanais de journalistes et photographes appellent à un sit-in de "solidarité avec les journalistes et les enfants du Liban et de Palestine", jeudi à 10h30, dans le centre-ville de Beyrouth, devant la statue des Martyrs, rapporte l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).
Pour ménager l’opinion publique, Riyad joue l’unité arabe et musulmane. L’Arabie saoudite doit toutefois éviter de s'aliéner les États-Unis et Israël, espérant obtenir un parapluie sécuritaire plus que jamais nécessaire face à l’Iran.
Un article d'Amélie Zaccour, à lire ici.
(Photo d'archives AFP)
Au moins trois obus israéliens seraient tombés près de la localité de Helta au Liban-Sud, entre la ferme de Selmiyé et le village de Mari, indiquent à notre correspondant Mountasser Abdallah plusieurs habitants de la région.
Le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, a affirmé qu'Israël ne doit pas "réoccuper" Gaza, rapporte l'AFP. Alliés clé d'Israël, les Etats-Unis avaient déjà exprimé mardi leur opposition à une éventuelle réoccupation du territoire palestinien après que Benjamin Netanyahu eut déclaré la veille que son pays prendrait la "responsabilité générale de la sécurité" à Gaza "pour une durée indéterminée". Plus de détails ici
Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont exprimé mercredi leur soutien à des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza, afin notamment de permettre l'acheminement "urgent" d'aide humanitaire sur le territoire palestinien et l'évacuation des civils menacés par les combats.
Réunis à Tokyo, ils ont affirmé qu'Israël avait "le droit de se défendre dans le respect du droit international", tout en soulignant "l'importance de protéger les civils". Les ministres du G7 ont également exhorté l'Iran à ne pas soutenir le Hamas et le Hezbollah et à ne rien faire qui puisse "déstabiliser le Moyen-Orient".
En infographie : La bande de Gaza coupée en deux.
Une vue satellite du territoire, datée du 6 novembre, montre les traces du passage de véhicules blindés de l’armée israélienne. (AFP/Sophie RAMIS)
Et pour aller plus loin, cet article : Pourquoi Israël a-t-il divisé Gaza en deux ?
En image : Des personnes devant un cratère formé par une frappe israélienne près de Khiam, au Liban-Sud, le 8 novembre 2023. (Photo envoyée à notre correspondant Mountasser Abdallah)
L'armée israélienne et le Shin Bet (service de renseignement intérieur israélien) ont indiqué que Mahsan Abou Zina, un chef de la division des armes et des équipements de guerre du Hamas, a été tué lors d'une attaque de l'armée de l'air israélienne à Gaza en début de semaine, rapporte le Haaretz en citant un communiqué conjoint.
Il était l'une des figures de proue du Hamas dans la production de munitions et s'était spécialisé dans l'armement stratégique et la fabrication de roquettes, selon le quotidien israélien.
Le communiqué ajoute que dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces israéliennes ont éliminé une escouade du Hamas qui avait tenté de lancer un missile antichar dans leur direction. "Les forces armées ont également tué un terroriste du Hamas qui a tenté de tirer des roquettes vers Israël pendant la nuit", ajoute le texte.
En image : une vue satellite montre des incendies à Gaza, bombardé sans relâche par l'armée israélienne, le 7 novembre 2023.
(Photo AFP/Satellite image ©2023 Maxar Technologies)
Au Liban-Sud, un mois d’une guerre qui ne dit pas son nom. Depuis le 8 octobre, le pays vit suspendu à un fil. Le long des villages situés sur la ligne bleue, les bombardements sont quotidiens.
Un article de Lyana Alameddine et Caroline Hayek, à lire ici.
(Photo Mahmoud Zayyat/AFP)
-La situation, à Gaza, est désastreuse : Le service de communication du Hamas à Gaza a affirmé mardi soir sur Telegram que plusieurs cimetières du territoire « sont pleins et il n'y a plus d'espace pour les enterrements ». Piégés dans leur territoire de 362 km2, les Gazaouis sont aussi soumis depuis le 9 octobre à un siège total qui les prive de livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture. Dans le nord, « de nombreuses personnes cherchant désespérément de la nourriture se sont introduites dans les trois dernières boulangeries où il restait des stocks de farine de blé » mardi, selon l'OCHA, qui a dénombré 650 camions d'aide humanitaire entrés sur le territoire depuis le 21 octobre par Rafah, seul point de passage de la bande de Gaza non contrôlé par Israël avec l'Egypte. Dans le sud, il faut « quatre à six heures d'attente en moyenne pour recevoir la moitié d'une portion de pain normale », a précisé l'OCHA, selon lequel quelque 600 personnes, détentrices de passeports étrangers, et 17 blessés, ont pu être évacuées mardi par Rafah.
- « Israël ne réoccupera pas la bande de Gaza », a affirmé mardi soir Ron Dermer, ministre israélien des Affaires stratégiques, lors d'un entretien sur la chaîne américaine MSNBC. « Une fois que le Hamas ne sera plus au pouvoir et après le démantèlement de son infrastructure, Israël devra avoir une responsabilité générale de sécurité pour une période indéfinie », a déclaré M. Dermer qui siège en tant qu'observateur au cabinet de guerre israélien. Interrogé sur la manière dont sera organisée cette responsabilité, M. Dermer a reconnu que la question reste ouverte mais a affirmé « qu'il ne s’agira pas d’une occupation ».
Les propos de cet ancien ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu interviennent après que Washington a affirmé s'opposer à une nouvelle occupation à long terme de Gaza par Israël. « De façon générale, nous ne soutenons pas une réoccupation de Gaza et Israël ne le soutient pas non plus », a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat américain, Vedant Patel mardi. Cette réaction fait elle-même suite aux déclarations de Benjamin Netanyahu lundi assurant vouloir qu'Israël prenne « la responsabilité générale de la sécurité » du territoire après la guerre. Plus de détails ici
Voici deux trois choses à savoir pour commencer la journée :
-Israël a affirmé, mardi, que ses troupes se trouvent désormais « au coeur » de la ville de Gaza, où les combats se sont intensifiés ces derniers jours, après un mois d'une guerre meurtrière déclenchée par l'attaque du Hamas sur son territoire. « Nous sommes au cœur de la ville de Gaza », a déclaré mardi soir à la presse le ministre de la Défense Yoav Gallant, soulignant la détermination d'Israël à « détruire le Hamas ». Il a ajouté que Yahya Sinouar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, est « isolé dans son bunker ». L'armée israélienne a dit mardi avoir « sécurisé un bastion militaire du Hamas (...) saisissant missiles, lanceurs antichars, armes et divers matériels de renseignement », et avoir détruit des « tunnels du Hamas ».
Bonjour,
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"… Le numéro deux du Hezbollah met en garde contre des "développements dangereux dans la région" …" - Je ne sais pas ce qui peut encore être plus dangereux que des fanatiques barbies (pardon, barbus) armés jusqu’aux dents…
19 h 41, le 08 novembre 2023