La FINUL recherche deux bergers disparus et blessés dans le sud du Liban: Jour 26 de la guerre Israël-Hamas

Nous vous remercions de nous avoir accompagné, tout au long de cette journée. Nous allons maintenant suspendre la couverture en direct des événements pour la reprendre demain matin.

Des frappes aériennes israéliennes visant le village de Ramiyé, situé au Liban-Sud, ont été confirmées mercredi en fin de soirée par des sources de la Finul et du Hezbollah.

Un porte-parole du parti chiite a déclaré à L'Orient-Le Jour que "les frappes ont également touché la périphérie du village".

Le porte-parole de la FINUL, Andrea Tenenti a confirmé mercredi soir à L’Orient-Le Jour que deux personnes étaient portées disparues dans le Liban-Sud. Plus tôt, le président du Conseil municipal de Wazzani (Liban-Sud), Ahmad el-Mohammad, avait déclaré à notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah, que la FINUL et l'armée libanaise étaient à la recherche de deux bergers portés disparus. Il a également indiqué que des tirs avaient eu lieu dans la zone où ils faisaient paître leurs troupeaux.

« Ce soir, l'armée libanaise a demandé l'aide de la FINUL pour évacuer deux personnes qui avaient été blessées près de la Ligne bleue dans la région de Wazzani, indique la FINUL dans un communiqué. L’armée israélienne a interrompu ses tirs pour permettre à l’armée libanaise et à la FINUL de rechercher les personnes ».

« Malheureusement, elles n'ont pas été retrouvées. En raison de l'obscurité et de la présence de mines terrestres dans la zone, les recherches devront reprendre dans la matinée », conclut la FINUL.

Les Etats-Unis ont dénoncé mercredi les violences commises par des colons israéliens à l'encontre des Palestiniens en Cisjordanie occupée, disant qu'elles étaient "incroyablement déstabilisatrices", et exhorté Israël à les endiguer.

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Les chefs de la diplomatie turque Hakan Fidan et iranienne Amir Abdollahian ont appelé mercredi à Ankara à la convocation d'une conférence internationale au plus vite pour éviter une guerre régionale.

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Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé mercredi que le Hamas avait le choix entre « mourir ou se rendre sans condition », au 26e jour de la guerre contre le mouvement palestinien au pouvoir à Gaza, rapporte l'AFP.

« L'ennemi n'a que deux options, mourir ou se rendre sans condition, il n'y a pas de troisième option », a déclaré Yoav Gallant lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées mardi dans le bombardement du camp de Jabaliya, le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Selon l'armée israélienne, cette attaque visait à « éliminer » un commandant militaire du mouvement palestinien.  

Pour en savoir plus, en vidéo, c'est ici.

“Les hôpitaux de Gaza opèrent dans des conditions horribles", a dénoncé le Comité international de la Croix-Rouge sur son compte X (ex-Twitter). L’organisation a affirmé que “les couloirs des hôpitaux sont bondés de familles déplacées. Les travailleurs de la santé sont en service non-stop depuis des semaines”.

Le CICR a demandé que les hôpitaux soient “protégés” - selon le droit international humanitaire. "Aucun patient ne devrait être tué sur son lit d'hôpital”, a ajouté le comité affirmant qu’il y a un besoin urgent de “fournitures médicales, d'équipement et de personnel”.

Le poste-frontière de Rafah reliant Gaza à l'Égypte sera ouvert jeudi pour permettre aux détenteurs de passeports étrangers de partir, affirment des responsables à Gaza, rapporte Reuters

Le président américain Joe Biden a déclaré que des Américains quitteront la bande de Gaza mercredi après l'ouverture du point de passage de Rafah vers l'Égypte.

"Nous nous attendons à voir davantage de départs dans les jours à venir", a-t-il déclaré sur X (ex-Twitter).

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est "atterré" par les bombardements par Israël du camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza qui a fait des dizaines de morts, a indiqué son porte-parole, selon l’AFP.

"Le secrétaire général est atterré par l'escalade de la violence à Gaza, y compris la mort de Palestiniens, notamment des femmes et des enfants, dans des frappes aériennes israéliennes dans des zones résidentielles du camp de réfugiés de Jabaliya densément peuplé", a déclaré Stéphane Dujarric.

Le Hezbollah annonce que ses combattants ont attaqué à 15h30 une position israélienne dans le village de Zariit à l'aide de roquettes et de missiles. Le groupe affirme avoir fait "des victimes"; ’armée israélienne n'a encore rien confirmé.

Le journal israélien Haaretz rapporte qu'un commandant de l'armée israélienne a déclaré qu'une des forces de sa division se trouve "au plus profond de la bande de Gaza, aux portes de la ville de Gaza".

Le général de brigade Itzik Cohen, commandant de la division 162 de l'armée israélienne, a déclaré que "ces cinq derniers jours, nous avons démantelé de nombreuses capacités du Hamas (et) attaqué des installations stratégiques", ajoute le Haaretz.

Au moins 320 détenteurs de passeports étrangers sont entrés en Égypte depuis la bande de Gaza lors de la première vague d'évacuations, rapporte Reuters qui cite des sources de sécurité égyptiennes et des responsables palestiniens.

Dans les détails, selon l'AFP qui cite un responsable égyptien, 76 blessés, 335 étrangers et binationaux ont été évacués de Gaza vers l'Égypte. Le Quai d'Orsay a, de son côté, indiqué que cinq Français font partie des personnes évacuées.

Le Hezbollah annonce dans un communiqué qu'à 14h05, ses combattants ont “visé” une position israélienne située face au village de Blida, au Liban-Sud, "avec les armes appropriées”.

Contacté par L’Orient-Le Jour, un mokhtar de Blida a affirmé que les abords du villages ont été bombardés.

L'armée israélienne annonce que 15 soldats ont été tués depuis mardi à Gaza, selon un nouveau bilan, rapporte l'AFP.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi qu'un nouveau bombardement de l'armée israélienne avait tué "des dizaines" de personnes dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Gaza, déjà visé la veille par une frappe meurtrière.

Selon ce ministère, il y a eu "des dizaines de martyrs et de blessés dans un bombardement" mercredi par l'armée israélienne dans ce camp de réfugiés, rapporte l'AFP. Si aucun bilan de source indépendante n'était possible dans l'immédiat, la frappe a provoqué d'énormes destructions, selon des images de l'AFPTV.

Le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths a dénoncé mercredi le bombardement du camp de réfugiés de Jabaliya qui a fait des dizaines de morts, décrivant "la dernière atrocité en date frappant les habitants de Gaza". "C'est simplement la dernière atrocité en date frappant les habitants de Gaza où les combats sont entrés dans une phase encore plus terrifiante, avec des conséquences humanitaires de plus en plus épouvantables", a-t-il déclaré dans un communiqué, déplorant que "le monde semble incapable, voire réticent à agir" pour mettre fin à cette guerre.

La Jordanie va rappeler "immédiatement" son ambassadeur en Israël, a annoncé le ministère des Affaires étrangères, rapporte l'AFP.

"Aujourd'hui (mercredi), le ministre des Affaires étrangères Ayman Al-Safadi a décidé de rappeler immédiatement l'ambassadeur jordanien en Israël", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Nous rejetons et condamnons la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent", a affirmé le communiqué. M. Safadi, ajouté le ministère, a demandé aux "autorités compétentes de demander au ministère israélien des Affaires étrangères de ne pas renvoyer en Jordanie son ambassadeur, qui avait précédemment quitté le royaume".

Plusieurs projectiles ont été tirés depuis le Liban en direction de la localité israélienne de Chtoula, a indiqué une source à notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. Les abords des villages libanais de Ramiyé et Aïta el-Chaab (Bint Jbeil) ont également été bombardés par l'artillerie israélienne, d'après la même source. Le journal israélien Haaretz a par ailleurs signalé que des sirènes ont retenti dans le nord d'Israël.

URGENT : Le leader du Hamas Ismaïl Haniyé a déclaré mercredi que les otages israéliens retenus dans la bande de Gaza assiégée étaient confrontés à la même "mort et destruction" que les Palestiniens ont endurés.

Dans un message vidéo enregistré, il a aussi indiqué que le Hamas a informé les médiateurs de la nécessité d'arrêter ce "massacre" et a accusé Israël de commettre ces "massacres" pour couvrir sa "retentissante défaite". Ismaïl Haniyé a appelé "les nations arabes et islamiques" à continuer de manifester "en soutien à la cause palestinienne".

"Nous disons à l'ennemi (...) que vos efforts pour couvrir vos échecs ne vous sauveront pas d'une retentissante défaite", a déclaré M. Haniyé, depuis le Qatar. "Il n'y aura ni sécurité ni stabilité dans la région et à l'extérieur de la région si les droits de notre peuple à la liberté, l'indépendance et le retour ne se réalisent pas", a-t-il ajouté.

Le chef du Hamas a aussi appelé "les États-Unis à cesser de soutenir militairement Israël et à cesser d'entraver les efforts internationaux pour mettre fin à la violence à Gaza". Enfin, il a estimé qu’il était essentiel que le point de passage de Rafah qui relie Gaza à l’Egypte “continue de fonctionner dans les deux directions”.

En image : Des policiers du Hamas contrôlent les passeports de personnes qui attendent de traverser le passage de Rafah, entre Gaza et l'Egypte, le 1er novembre 2023. Photo AFP/Mohammaed Abed)

L'unique hôpital de traitement du cancer dans la bande de Gaza est désormais hors service après avoir épuisé son approvisionnement en carburant, ont déclaré des responsables médicaux mercredi cités par Reuters.

Le directeur de l'hôpital de l'amitié turco-palestinienne a déclaré lors d'une conférence de presse diffusée sur Al-Jazeera que l'hôpital, qui traite principalement les patients atteints de cancer, avait épuisé son approvisionnement en carburant et était désormais hors service. "Nous disons au monde de ne pas laisser les patients atteints de cancer mourir inutilement en raison de la fermeture de l'hôpital", a ajouté le directeur, Subhi Skaik.

La ministre palestinienne de la Santé, Mai al-Kaila, a confirmé les propos du directeur dans un communiqué, ajoutant que cela porte à 16 sur 35 le nombre total d'hôpitaux actuellement hors service dans la bande de Gaza. "Les vies de 70 patients atteints de cancer à l'intérieur de l'hôpital sont gravement menacées", a-t-elle précisé.

Un missile antichar a été tiré depuis le Liban en direction d'une position de l'armée israélienne, qui a riposté par des tirs d'artillerie et de mortier, rapporte le Haaretz, sans préciser les auteurs des tirs venus du Liban.

Un premier groupe, notamment de femmes et d'enfants, étrangers ou binationaux sont arrivés en Egypte après être sortis de la bande de Gaza bombardée sans répit par Israël, a rapporté un responsable égyptien à l'AFP sous couvert de l'anonymat.

Des télévisions égyptiennes diffusent des images de femmes, d'enfants et d'hommes âgés descendant de bus, certains avec des poussettes, du côté égyptien du poste-frontière de Rafah, unique ouverture sur le monde du petit territoire palestinien qui ne soit pas aux mains d'Israël, qui impose de son côté un "siège total" aux 2,4 millions de Gazaouis.

URGENT : L'artillerie israélienne bombarde actuellement les environs des villages de Blida et Aïtaroun au Liban-sud, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah en citant les présidents des municipalités de ces deux localités. La chaîne du Hezbollah Al-Manar a elle aussi indiqué que ces zones ont été prises pour cibles, avec des "obus au phosphore et à fragmentation."

"Je déteste ce débat qui divise les gens et où l'on dit: +pour moi les vies juives sont plus importantes+ ou +pour moi les vies palestiniennes sont plus importantes+. C'est dingue", a jugé le président français Emmanuel Macron cité par l'AFP.

Il a rappelé que la France avait demandé, comme l'ensemble des dirigeants de l'UE, une "pause humanitaire" afin d'acheminer de l'aide à Gaza, plaidant pour "protéger d'abord les civils" car "il n'ont rien à voir avec les attaques terroristes" du Hamas contre Israël du 7 octobre.

(Photo Ludovic MARIN/AFP)

Les chefs de la diplomatie turque Hakan Fidan et iranienne Amir Abdollahian ont appelé mercredi à la convocation d'une conférence internationale pour éviter une guerre régionale.

"Le président iranien a proposé une réunion avec les dirigeants régionaux, les pays islamiques et arabes dès que possible pour mettre fin à la guerre" à Gaza, a déclaré le ministre iranien devant la presse à Istanbul.

"Nous ne voulons pas que la tragédie humaine de Gaza se transforme en une guerre qui affectera les pays de la région" a souligné son homologue turc qui se tenait à ses côtés.

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé mercredi que 8.796 personnes, dont 3.648 enfants, avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël.

Selon le ministère, 2.290 femmes figurent aussi parmi ces morts recensés depuis le 7 octobre. Le précédent bilan publié mardi faisait état de 8.525 morts.

En image : Un enfant se tient devant le mur éventré d'une école transformée en abri à Khan Younès dans la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. Photo REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, a appelé à la mise en place d'un cessez-le-feu de cinq jours à Gaza, lors d'une réunion du gouvernement au Grand Sérail, à Beyrouth.

« Un cessez-le-feu pour une durée de cinq jours est nécessaire, humainement parlant. Durant cette période, les contacts internationaux seront menés pour assurer l'échange de prisonniers (entre le Hamas et Israël). Ces contacts serviront à établir un cessez-le-feu permanent, dans le but de dessiner les grandes lignes de la paix dans la région », a déclaré Nagib Mikati, dans un communiqué publié sur le compte X du gouvernement.

Le responsable a par ailleurs abordé « l'offensive israélienne au Liban-Sud, les martyrs, les victimes, les habitations détruites, les récoltes incendiées, et les dégâts économiques et financiers » dans le pays, tout en appelant la communauté internationale à réagir.

(Photo Nabil Ismaïl)

Pour la mi-journée, voici un récapitulatif de tout ce qu'il faut savoir : c'est ici.

Au moins quatre Palestiniens ont été tués dans de nouvelles opérations de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée, a indiqué mercredi le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne cité par l'AFP.

La Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, est en proie à une intensification des violences depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Trois personnes ont été tuées dans une opération menée à Jénine et une autre à Tulkarem, selon le ministère de la Santé. L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "conduit des opérations antiterroristes dans le camp de Jénine".

Un jeune homme de 16 ans est mort ce matin, après avoir été touché par des frappes israéliennes mardi soir entre les localités de Yater et Beit Lif, dans le caza de Bint Jbeil au Liban-Sud, rapporte notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah, en citant des habitants.

Les frappes en question ont été menées par un drone israélien. "Le jeune homme, un un civil, a été touché alors qu'il revenait chez lui en moto", ont affirmé les habitants à notre correspondant.

Le Hezbollah a annoncé en fin de matinée la mort du jeune en question, Hussein Kourani. Il indique qu'il était membre des scouts du parti chiite. Sur le faire-part de décès publié par le parti, le jeune homme apparaît en treillis.

Les premières ambulances transportant des blessés de Gaza sont entrées en Egypte, selon un responsable égyptien cité par l'AFP.

(Photo Mohammed ABED/AFP)

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a annoncé avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre commis contre les journalistes en Palestine et en Israël.

"RSF a déposé une plainte pour crimes de guerre auprès du bureau du procureur de la CPI le 31 octobre 2023. Celle-ci détaille les cas de 9 des journalistes tués depuis le 7 octobre dernier, et de deux blessés dans l'exercice de leurs fonctions", indique RSF dans un communiqué. La Cour n'a pas l'obligation de se saisir du dossier.

L'ayatollah Ali Khamenei, plus haute autorité de la République islamique d'Iran, a exhorté mercredi les pays musulmans à mettre fin à leurs relations commerciales avec Israël, en raison de son offensive dans le territoire palestinien de la bande de Gaza.

"Les gouvernements musulmans doivent bloquer les exportations de pétrole et de nourriture vers le régime sioniste et ne pas coopérer économiquement avec" Israël, a déclaré le numéro un iranien au cours d'un discours à Téhéran.

Les Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont affirmé que sept otages civils ont été tués dans les frappes israéliennes contre le camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza mardi, notamment trois qui détenaient des passeports étrangers, rapporte Reuters.

L'armée israélienne  a annoncé avoir déployé des navires lance-missiles en mer Rouge en guise de renfort, un jour après que les rebelles houthis, affiliés à l'Iran, ont revendiqué des attaques de missiles et de drones contre Israël et ont promis d'en mener d'autres, rapporte Reuters.

Des images diffusées par l'armée israélienne montrent des corvettes de classe Saar patrouillant près du port d'Eilat, en mer Rouge, qu'Israël considère comme un nouveau front alors que sa guerre à Gaza entraîne des représailles de la part des forces pro-Hamas alignées sur l'Iran, ailleurs dans la région.

Deux drones visant une base américaine dans la région de Tanaf en Syrie ont été contrecarrés par le système de défense de la base, a déclaré une source gouvernementale irakienne à Reuters.

Un groupe se faisant appeler la "Résistance islamique en Irak" avait revendiqué plus tôt dans la journée avoir ciblé cette base avec deux drones.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il s'agira d'une guerre longue mais victorieuse pour Israël, tout en exprimant sa tristesse face aux pertes militaires croissantes, rapporte Reuters.

"Nous sommes dans une guerre difficile. Ce sera une guerre longue", a-t-il déclaré. "Je promets à tous les citoyens d'Israël : Nous accomplirons la mission. Nous irons de l'avant jusqu'à la victoire."

En image : Des Palestiniens binationaux attendent au poste-frontière de Rafah, pour se rendre en Égypte, le 1er novembre 2023. Photo REUTERS/Arafat Barbakh

Des dizaines d'étrangers et de bi-nationaux ont quitté mercredi la bande de Gaza vers l'Egypte par le terminal frontalier de Rafah, ouvert pour la première fois aux personnes au 26e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Ils ont été autorisés à entrer dans le terminal vers 07H45 GMT après que les autorités égyptiennes ont annoncé son ouverture exceptionnelle pour permettre le passage de près de 90 blessés palestiniens et près de 450 bi-nationaux et étrangers.

Le Hezbollah a diffusé mardi soir, sous forme de graphe, un bilan des pertes qu'il a causées dans les rangs de l'armée israélienne, .

Le parti chiite prétend ainsi avoir détruit 13 véhicules blindés : neuf tanks, deux véhicules de transport de troupes ainsi que deux Humvee. Il ajoute avoir "tué et blessé"  120 soldats israéliens.

Le parti indique également avoir détruit 69 systèmes de communication, 17 brouilleurs, 140 caméras, 33 radars, 27 systèmes de renseignements et un drone. Il ajoute avoir visé 105 sites militaires et avoir causé l'évacuation de 65.000 personnes dans 28 "colonies israéliennes" différentes.

Un premier groupe d'étrangers sortira de Gaza vers l'Egypte mercredi, selon un responsable égyptien cité par l'AFP.

Dans la perspective d’une guerre terrestre à Gaza, le mouvement islamiste semble avantagé par sa connaissance du terrain et sa stratégie basée sur la dissimulation. Mais quelles sont les capacités militaires du Hamas ? Clara Hage fait l'inventaire.

Israël dit que la rupture des relations diplomatiques par la Bolivie est une "capitulation face au terrorisme", rapporte l'AFP.

Le Qatar a négocié un accord entre l'Egypte, Israël et le Hamas, en coordination avec les Etats-Unis, pour permettre l'évacuation des détenteurs de passeports étrangers et de certains blessés graves de la bande de Gaza assiégée, a déclaré mercredi à Reuters une source informée de l'accord.

Il n'y a pas de calendrier pour la durée pendant laquelle le poste frontière vital de Rafah restera ouvert pour l'évacuation, a ajouté la source. 

"Alors que la réplique de l’État hébreu à Gaza accapare l’attention médiatique, le gouvernement, l’armée et les colons israéliens ne se cachent même plus en Cisjordanie. Depuis plus de trois semaines, l’ampleur de leurs attaques menace d’embraser les territoires occupés et de faire subir à la population le même sort que ses compatriotes gazaouis", écrit Noura Doukhi. Nous vous invitons à lire son éclairage : En Cisjordanie, toutes les digues ont sauté

"Guernica-Gaza : si, dans les lignes qui suivent, il va être question d’un aussi improbable jumelage, ce n’est pas seulement parce que ces deux cités sont unies dans un même martyre." Nous vous invitons aussi, pour commencer la journée, à lire l'éditorial de Issa Goraieb

Et voici, comme chaque matin, votre récapitulatif de ce qu'il faut savoir pour commencer la journée.

L'opérateur palestinien de télécommunications Paltel a annoncé mercredi une coupure "totale" des lignes téléphoniques et d'internet dans la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne. "Nous avons le regret d'annoncer aux compatriotes de notre pays bien-aimé une interruption totale des communications et des services internet à Gaza", a indiqué Paltel sur le réseau social X.

L'organisme de surveillance du réseau Netblocks a confirmé que "les mesures en direct montrent que la bande de Gaza connaît une nouvelle coupure d'internet avec un impact important sur l'opérateur Paltel". L'incident signifie "une perte totale de télécommunications pour la plupart des résidents", a-t-il ajouté. Plus de détails ici

L'armée israélienne a également annoncé mercredi avoir frappé plus de 11.000 cibles "appartenant à des organisations terroristes" dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

L'armée israélienne a confirmé ce bombardement précisant qu'il avait visé avec succès Ibrahim Biari, présenté comme un des responsables de l'attaque du 7 octobre du Hamas contre Israël, et qui se trouvait dans "un vaste complexe de tunnels souterrains d'où il dirigeait les opérations". "Nous avons pu atteindre Ibrahim Biari" et "un grand nombre de terroristes qui se trouvaient avec Biari ont été tués. Les infrastructures souterraines utilisées par les terroristes (...) se sont également effondrées", a affirmé Jonathan Conricus, porte-parole des forces israéliennes. Concernant les civils, il a souligné que l'armée les avait appelés à évacuer à de nombreuses reprises le nord de la bande de Gaza, une "zone de guerre". Il a ajouté espérer que qu'ils "prendront la bonne décision et évacueront vers les zones plus sûres du sud". Mais le sud est aussi régulièrement soumis aux bombardements israéliens depuis le début du conflit, ne laissant "aucun endroit sûr" où se réfugier, ont dénoncé l'ONU et les organisations humanitaires

L'Arabie saoudite a dénoncé mercredi "avec la plus grande fermeté" le bombardement israélien du camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Gaza, mardi, qui a fait des dizaines de morts et visait, selon Israël, un commandant du Hamas. "Le Royaume d'Arabie saoudite condamne avec la plus grande fermeté le ciblage inhumain par les forces d'occupation israéliennes du camp de réfugiés de Jabaliya dans la bande de Gaza assiégée, qui a tué et blessé un grand nombre de civils innocents", a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur X.

Le bombardement mardi du camp, situé dans le nord de la bande de Gaza a fait au moins 50 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

Bonjour,

Merci de nous retrouver pour cette nouvelle journée de couverture en direct, par notre équipe, de l'actualité relative à la guerre entre Israël et le Hamas.