Le siège d'Electricité du Liban à Beyrouth. Partiellement détruit par l'explosion du 4 août 2020, le bâtiment n'a toujours pas été réhabilité. Photo P.H.B.
Le fournisseur public Électricité du Liban a indiqué dans un communiqué publié vendredi avoir prolongé jusqu’au 31 octobre le délai accordé aux administrations et institutions publiques pour payer leurs factures d’électricité, en cours ou en retard. EDL menace de couper le courant à celles qui ne se seront pas mises à jour dans leurs paiements. Le délai initial était fixé au 24 octobre, mais il a finalement été étendu de quelques jours après une réunion vendredi en présence notamment du ministre sortant des Finances Youssef Khalil et celui de l’Énergie et de l’Eau Walid Fayad, et au cours de laquelle des « engagements » visant à régulariser la situation ont été pris.
EDL rappelle enfin que les factures des administrations et institutions concernées doivent être réglées en livres libanaises « fresh ». Il s'agit des fonds en livres libanaises qui ne proviennent pas des comptes ouverts avant la crise que le pays connaît depuis 4 ans, et qui ne sont donc pas soumis aux restrictions bancaires mises en place illégalement mais imposées malgré tout aux déposants depuis fin 2019.
Les problèmes financiers de l'établissement public ont été encore aggravés par la crise. Les autorités ont décidé fin 2022 d’augmenter les tarifs qui étaient figés depuis 1994. La révision des tarifs et la demande aux administrations et les établissements publics de payer leur consommation, figurent parmi les pistes privilégiées par EDL pour tenter de rééquilibrer ses comptes.
commentaires (1)
Comme l'administration ou ce qu'il en reste ne payera pas ... il faut demander au barbus il a plein de cash grâce à la Colombie.
Zeidan
18 h 56, le 27 octobre 2023