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Moyen-Orient - Sommet du Caire

Pas d'accord pour contenir la violence, les dirigeants arabes condamnent les attaques israéliennes à Gaza

Le sommet qui s'est tenu en Égypte avait pour objectif d'explorer les moyens de prévenir un conflit régional plus large, mais aucun accord n'a été trouvé pour contenir la violence. 

Pas d'accord pour contenir la violence, les dirigeants arabes condamnent les attaques israéliennes à Gaza

Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, prenant la parole au sommet du Caire, le 21 octobre 2023. Photo KHALED DESOUKI/AFP

En l'absence d'Israël et de hauts responsables américains, le « Sommet pour la paix » du Caire n'a pas permis samedi de parvenir à un accord sur l'endiguement de la violence à Gaza.

Le « Sommet pour la paix », organisé par le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, avait pour but de discuter de la prévention d'un conflit régional plus large. Des représentants de pays tels que la Jordanie, la France, l'Allemagne, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Qatar et l'Afrique du Sud ont participé à cette réunion d'une journée, ainsi que des fonctionnaires des Nations unies et de l'Union européenne.

Les dirigeants arabes ont fermement condamné les bombardements israéliens à Gaza et appelé à mettre fin au cycle de violence qui dure depuis des décennies. Toutefois, la réunion s'est achevée sans parvenir à une déclaration commune des dirigeants et des ministres des Affaires étrangères des pays représentés, deux semaines après le début d'un conflit qui a fait des milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire à Gaza, une enclave de 2,3 millions d'habitants soumise à un blocus israélien.

La dernière vague de violences a débuté le 7 octobre dernier, lorsque les combattants du Hamas ont lancé l'opération « Déluge d'Al Aqsa », tiré des roquettes et attaqué le territoire israélien par voie terrestre, aérienne et maritime. 

L'absence de certains dirigeants occidentaux, dont la chancelière allemande, le Premier ministre britannique et le président français, a fait revoir à la baisse les attentes à l'égard du sommet. Les États-Unis, un allié clé d'Israël, historiquement impliqué dans les efforts de paix dans la région, n'a dépêché que son chargé d'affaires au Caire, et Israël n'a pas participé au sommet.

Pendant ce temps, Israël se prépare à un éventuel assaut terrestre sur Gaza, alors que plus de 4.300 Palestiniens ont perdu la vie depuis le début du conflit.

Qu'est-ce qui a été dit lors du sommet ?

Le président palestinien, Mahmoud Abbas : « Les Palestiniens ne seront pas déplacés ou forcés de quitter leurs terres, exprimant ainsi leur détermination à rester chez eux ».

Charles Michel, président du Conseil européen, a déclaré que l'objectif principal du sommet était « d'écouter les uns et les autres ». Cependant, « nous comprenons que nous devons travailler davantage ensemble » sur des questions telles que la situation humanitaire, la prévention d'une escalade régionale et le processus de paix israélo-palestinien, a-t-il ajouté.

L'Allemagne a souligné l'importance de prendre en compte la situation humanitaire à Gaza, dans le cadre de la lutte d'Israël contre le Hamas, tandis que la Grande-Bretagne a exhorté l'armée israélienne à respecter le droit international et à faire preuve de retenue.

Jordanie : le roi Abdallah a critiqué le « silence mondial concernant les attaques d'Israël, qui ont coûté la vie à des milliers de personnes à Gaza et laissé plus d'un million de personnes sans abri ». La Jordanie, où vivent de nombreux réfugiés palestiniens et leurs descendants, craint qu'une offensive plus importante ne donne à Israël la possibilité d'expulser massivement les Palestiniens de Cisjordanie.

Égypte : Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi a déclaré que son pays s'opposait au « déplacement des Palestiniens » dans la région du Sinaï, en grande partie désertique, ajoutant que la seule solution était la création d'un État palestinien indépendant. L'Égypte est préoccupée par la sécurité dans le nord-est du Sinaï, près de la frontière avec Gaza, où elle a été confrontée à une insurrection islamiste qui a atteint son apogée en 2013 mais qui a été en grande partie réprimée.

Peu avant le sommet, des camions transportant de l'aide humanitaire ont commencé à entrer dans la bande de Gaza par le point de passage de Rafah. L'Égypte a travaillé à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza par ce point de passage qui n'est pas contrôlé par Israël.

En l'absence d'Israël et de hauts responsables américains, le « Sommet pour la paix » du Caire n'a pas permis samedi de parvenir à un accord sur l'endiguement de la violence à Gaza.Le « Sommet pour la paix », organisé par le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, avait pour but de discuter de la prévention d'un conflit régional plus large. Des représentants de pays tels que la...
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