Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a souligné dans une interview accordée à la chaîne panarabe qatarie al-Jazeera que Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, l'a informé pendant sa visite à Beyrouth vendredi que « tous les scénarios sont sur la table » concernant une possible intervention du mouvement chiite dans le conflit opposant le Hamas à Israël, ajoutant que le Hezb a « défini les lignes rouges ». Une affirmation qui intervient alors que le leader du Hezbollah n'est toujours pas sorti de son silence depuis le début de l'opération « Déluge d'al-Aqsa » samedi dernier qui a mené à une guerre meurtrière dans la bande de Gaza.
Le ministre iranien a atterri dimanche à Doha dans le cadre d'une tournée régionale qui l'a mené aussi en Irak, au Liban et en Syrie. Il a été reçu par l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, avec lequel il a évoqué « le développement de la situation dans les territoires palestiniens », a indiqué l'agence de presse qatarie, QNA. La République islamique soutient financièrement et militairement le Hamas, le mouvement islamiste palestinien. « Si les attaques du régime sioniste contre la population sans défense de Gaza se poursuivent, personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d'un élargissement du conflit », a déclaré Hossein Amir-Abdollahian durant sa rencontre avec le dirigeant qatari, selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères. Le ministre a précisé que les parties qui voulaient « empêcher la crise de s'étendre devaient mettre un terme aux attaques barbares du régime sioniste », selon le communiqué. M. Amir-Abdollahian a par ailleurs indiqué que les hauts responsables du Hamas qu'il a rencontrés à Beyrouth et Doha ces derniers jours considéraient « la question des civils prisonniers » comme « une priorité de leur programme » et que « si les conditions étaient assurées, ils prendraient des mesures appropriées », a ajouté le communiqué.
Israël et les Etats-Unis craignent l'ouverture d'un second front dans le nord d'Israël à la frontière avec le Liban, si le Hezbollah, autre mouvement soutenu par l'Iran, décidait d'intervenir massivement dans la guerre . Mais selon de nombreux observateurs, cette décision dépend de Téhéran et non pas du parti libanais. « Le Hezbollah a défini les lignes rouges et prendra les mesures appropriées », a toutefois affirmé M. Abdollahian dans son interview à al-Jazeera pour dire que le « parti de Dieu » a le dernier mot. Et d'ajouter : « Nous avons informé le régime sioniste, à travers ses alliés, que s'il ne met pas fin à ses crimes à Gaza, demain il sera déjà trop tard ».
Aux premiers jours du conflit, l'intervention du Hezbollah était restée assez limitée, malgré l'escalade enregistrée dimanche à la frontière. « La sécurité et la paix au Liban » étaient importantes, avait souligné Abdollahian vendredi depuis Beyrouth, mais a aussi prévenu que « la résistance avait le doigt sur la gâchette ». De nombreux analystes estiment que l'invasion terrestre d'Israël dans le nord de la bande de Gaza, qui semble imminente, pourrait constituer le déclencheur d'une intervention du Hezbollah. Lors d'une manifestation de soutien aux Palestiniens vendredi à Beyrouth, le numéro deux du parti, cheikh Naïm Qassem, a affirmé que le mouvement était prêt à intervenir « au moment propice », sous les cris de ses partisans appelant à frapper Israël.
- DEUX BARBES TIENNENT EN OTAGE, - NOTE AUTREFOIS FIERE NATION, - LA FAUSSE SAGE ET LA NON SAGE, - SONT EN COMPLETE COMMUNION. - LA PREMIERE EMET LES DECRETS, - QU,ELLE PRETEND DE SOURCE SAINTE, - ET LA NON SAGE, SANS SECRETS, - LES EXECUTE A L,AVEUGLETTE. - TANT PIS SI TOUS LES LIBANAIS, - ENDURERONT DES AVENTURES, - RUINES ET GUERRES SANS ARRETS, - DOULEURS ET AFFLICTIONS FUTURES. = - DANS LE MONDE CIVILISE, - ON S,EN SERAIT DEBARRASSE ! - DE LA BARBE ET DE SA BARBICHE. - QUI PESENT COMME DU POIS CHICHE.
19 h 16, le 16 octobre 2023