Dangereuse escalade de la tension à la frontière entre le Liban et Israël : Jour IX de la guerre Hamas - Israël

Nous vous remercions de nous avoir suivi tout au long de la journée.

L'équipe reste connectée aux éventuels développements majeurs de cette actualité, mais va prendre une petite pause afin de vous retrouver demain matin.

Israël affirme que 155 otages sont aux mains du Hamas, dans un nouveau bilan relayé par l'AFP.

Le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari affirme que "le Hezbollah s'efforce d'aggraver la situation le long de la frontière nord pour défier Israël, avec l'aide et le soutien de l'Iran", rapporte le Haaretz.

Le président français Emmanuel Macron "a mis en garde" son homologue iranien Ebrahim Raïssi "contre toute escalade ou extension du conflit, notamment au Liban", lors d'un appel téléphonique rapporté par le bureau de l'Elysée, cité par Reuters.

Plus de 1.000 personnes sont portées disparues sous les décombres dans la bande de Gaza après les frappes israéliennes destructrices, rapporte la Défense civile palestinienne citée par Reuters.

"De nombreuses autres personnes ont été extirpées des décombres, vivantes, 24h après les frappes", ajoute la Défense civile.

En images : Des personnes portent des enfants lors de leur fuite après des frappes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 octobre 2023. Photo MOHAMMED ABED / AFP

La France va poursuivre "ses efforts pour éviter un embrasement" du conflit, affirme la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna depuis Israël, citée par l'AFP.

En images : Des soldats israéliens patrouillent dans une localité non renseignée près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. Photo Aris MESSINIS / AFP

Le bilan de Palestiniens tués à Gaza s'alourdit à 2.670 morts et 9.600 blessés, rapporte le ministère de la Santé de la bande de Gaza cité par Reuters.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est dit dimanche au Caire confiant sur le passage de l'aide humanitaire vers Gaza, bombardée sans répit par Israël, condition sine qua non posée par l'Egypte pour laisser sortir les Américains de l'enclave palestinienne, rapporte l'AFP.

M. Blinken a également annoncé avoir nommé le vétéran de la diplomatie américaine au Moyen-Orient David Satterfield, émissaire pour l'aide à Gaza. "Il sera sur le terrain en Israël dès demain pour coordonner" l'acheminement de l'aide, a-t-il ajouté.

"Rafah sera ouvert", a-t-il dit, en référence au terminal égyptien, unique ouverture de Gaza sur le monde non contrôlée par Israël. "Nous mettons en place avec l'ONU, l'Egypte et Israël un mécanisme pour acheminer de l'aide à ceux qui en ont besoin", a-t-il ajouté.

Dans l'hypothèse (probable) que l’Iran soit derrière l’opération du Hamas et qu’il la prépare depuis des années, voilà ce que pourrait être son plan. Un thread d'Anthony Samrani : 

En images : De la fumée s'échappe après des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, le 15 octobre 2023. Photo JACK GUEZ / AFP

Le président iranien Ebrahim Raisi a exhorté dimanche la France à contribuer à "empêcher l'oppression" des Palestiniens lors d'un appel téléphonique avec son homologue, ajoutant que la situation se compliquerait si Israël ne mettait pas fin à "ses crimes", ont rapporté des médias d'Etat cités par Reuters.

"Les groupes de résistance palestiniens prennent leurs propres décisions", a ajouté M. Raisi lors d'un appel téléphonique avec le président français Emmanuel Macron. 

Des discussions difficiles se poursuivaient dimanche entre les membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur une possible résolution sur le conflit entre Israël et le Hamas, alors que deux projets de texte concurrents sont sur la table, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Vendredi, la Russie a fait circuler aux Etats membres du Conseil un projet de résolution qui appelle à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté" et à un accès humanitaire "sans entrave" à la bande de Gaza en état de siège.

Ce court texte vu par l'AFP condamne d'autre part "fermement toutes les violences et les hostilités envers les civils et tous les actes de terrorisme". Mais il ne nomme pas le Hamas, alors que les Etats-Unis notamment ont insisté pour que le Conseil de sécurité condamne clairement les "actes terroristes odieux" du mouvement islamiste palestinien qui a lancé le 7 octobre une attaque d'une ampleur sans précédent en Israël.

L'offensive terrestre que l'armée israélienne semble préparer contre la bande de Gaza "pourrait mener à un génocide aux proportions sans équivalent", ont prévenu dimanche les patrons de La Ligue arabe et de la Commission de l'Union africaine au Caire.

Ahmed Aboul Gheit et Moussa Faki appellent en outre "les Nations Unies et la communauté internationale à arrêter une catastrophe".

Israël a confirmé avoir repris la distribution d'eau dans le sud de la bande de Gaza, à la suite d'informations en ce sens de Washington, après sept jours de coupure ordonnée en représailles à l'attaque du Hamas sur le sol israélien.

"La décision de distribuer de l'eau dans le sud de Gaza, approuvée par le Premier ministre (Benyamin) Netanyahu et le président (américain Joe) Biden poussera la population civile vers le sud de la bande", a estimé le ministre israélien de l'Energie Israel Katz, dans un communiqué.

Témoins impuissants de la réponse sanglante d’Israël à l’opération « Déluge d’al-Aqsa » du Hamas, les Palestiniens émigrés dénoncent une différence de traitement, qui va parfois jusqu’à les interdire de manifester, comme en France et en Allemagne. « Je n’ai pas ma place ici » : la double peine des Palestiniens en Europe.  Un article d'Emmanuel Haddad, à lire ici.

Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont tué 2.450 personnes, d'après un dernier bilan diffusé dimanche par le ministère palestinien de la Santé du Hamas, après la multiplication des bombardements sur ce territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste.

D'après cette source, 9.200 personnes ont également été blessées dans les frappes menées en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. Un précédent bilan faisait état de 2.329 morts dont plus de 700 enfants.

Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël dans l'attaque de commandos du Hamas palestinien déclenchée le 7 octobre contre le territoire israélien, selon un nouveau bilan fourni dimanche par le bureau du Premier ministre.

« Plus de 1.400 personnes ont été tuées, plus de 120 Israéliens ont été enlevés par les terroristes du Hamas », a déclaré Tal Heinrich, porte-parole de Benjamin Netanyahu, lors d'un point presse. Le précédent bilan faisait état de plus de 1.300 morts dans l'attaque sans précédent ayant déclenché une guerre entre Israël et le Hamas.

URGENT : Le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) Andrea Tenenti a affirmé à L'Orient-Le Jour que « le siège de la force à Naqoura (Liban-Sud) a été ciblé par une roquette il y a environ une heure ». « Nous enquêtons sur cet incident qui n'a pas fait de blessés ni de victimes », a-t-il ajouté, sans préciser l'origine du tir qui a visé les Casques bleus.

Dans un communiqué, le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a affirmé avoir contacté le commandant en chef de la Finul, le général Aroldo Lazaro, pour se renseigner au sujet des circonstances de l'incident. Il a aussi affiché sa « solidarité » avec la Finul.

URGENT : La branche armée du Hamas affirme avoir tiré 20 roquettes depuis le Liban contre deux colonies israéliennes, rapporte Reuters.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Jake Sullivan a affirmé dimanche qu'Israël lui avait annoncé le retour de l'eau dans le sud de Gaza.

"J'ai été en contact avec mes homologues israéliens qui m'ont annoncé au cours de la dernière heure qu'ils avaient rétabli l'approvisionnement en eau dans le sud de la bande de Gaza", a-t-il dit sur CNN.

Gaza, Israël, Liban-Sud : On fait le point de la situation à 17h ici

Un hommage au vidéojournaliste de Reuters Issam Abdallah a été organisé dimanche dans le quartier de Hamra à Beyrouth, rapporte notre journaliste sur place Olivia Le Poidevin. Le vidéaste de 37 ans a été tué vendredi dans le sud du Liban lorsque des missiles tirés depuis Israël l'ont touchée et ont blessé six autres journalistes. Le corps de Issam Abdallah a été enterré samedi à Khiam, son village natal dans le Sud.

La salle du jardin Chéhab est pleine. Des amis et des membres de la famille, vêtus de noir, sont assis, la tête baissée. Beaucoup de personnes défilent pour rendre hommage au défunt. Au fond de la salle, on entend des membres de la famille pleurer pendant que des prières sont prononcées. Une grand portrait, accompagné d'une couronne de fleurs, montre Issam Abdallah souriant.

(Un portrait de Issam Abdallah, le 15 octobre 2023 lors des condoléances à Beyrouth à la famille du vidéojournaliste tué dans un bombardement israélien au Liban-sud vendredi. Photo João Sousa)

URGENT : Le porte-parole de l'armée israélienne, dans une interview à la chaîne américaine ABC, a "fortement recommandé" au Hezbollah de "suivre de près ce qui arrive actuellement au Hamas", mettant en garde le parti de Hassan Nasrallah contre le franchissement du "seuil".

URGENT : Le ministre israélien de la Défense a déclaré dimanche qu'Israël n'avait aucun intérêt à faire la guerre sur son front nord (avec le Liban) et que si le Hezbollah se retenait, Israël respecterait la situation le long de la frontière telle qu'elle est aujourd'hui, rapporte Reuters.

Témoignage de Gaza : « Les bombardements continuent. Des milliers de personnes fuient les lieux pour aller vers le sud. Nous n’avons ni électricité ni eau ni internet. Nous chargeons tous nos portables grâce à un magasin qui utilise l’énergie solaire », indique Saïd, la trentaine d’années, depuis le camp de réfugiés de Deir el-Balah - le plus petit de toute l’enclave - au sud de la ville de Gaza.

(Sur cette photo envoyée à L'Orient-Le Jour, des téléphones portables branchés dans une prise électrique sont en train d'être rechargés)

Israël-Hamas: la Maison Blanche redoute une "escalade" et une possible "implication de l'Iran", selon un conseiller cité par l'AFP.

Témoignage de Gaza : « Nous sommes à la maison, encore en vie pour le moment. Nous ne sommes allés nulle part car aucun endroit n'est sûr", raconte Haneen, jeune femme résidant dans la ville de Gaza, à notre journaliste Noura Doukhi.

"Se déplacer est extrêmement difficile pour nous, mon père est handicapé et se déplace en fauteuil roulant, ma mère est âgée. Mon mari, ma tante, mes cousins et ma grand-mère sont également avec nous. Nous n'avons pas d’autre choix que de rester, l’école de l’UNWRA qui sert d’abri accueille environ 35 000 personnes. Et ne pouvons emmener les personnes handicapées et âgées dans un endroit comme celui-ci. En plus de ça, il y a des bombardements partout", poursuit-elle.

"Nous restons assis, nous mangeons, nous dormons dans la même pièce, qui est près de la porte. Nos sacs sont prêts, à côté de l’entrée. La maison n'a pas encore été touchée par des bombardements, mais aucun endroit n'est sûr. Nous ne faisons que prier, c’est notre seul refuge….", explique la jeune femme.

"Sans électricité, nous ouvrons le générateur une heure par jour pour recharger nos téléphones portables. Nous communiquons avec notre 3G, qui n’est pas accessible pour la plupart des gens. Nous n’avons pas tous de 3G dans la famille. Ceux qui en ont envoient un message à nos proches pour rester connectés", conclut-elle.

(Photo : Une Palestinienne et son enfant montent à bord d'une voiture après une frappe israélienne à Gaza, le 15 octobre 2023. REUTERS/Mutasem Murtaja)

L'armée israélienne a dit attendre une "décision politique" pour mener une offensive terrestre dans la bande de Gaza, qu'elle pilonne sans relâche en représailles à l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre, rapporte l'AFP.

Lors de deux points presse distincts, les porte-parole de l'armée israélienne Richard Hecht et Daniel Hagari ont indiqué qu'une "décision politique" doit précéder toute invasion. "Nous aurons des discussions avec l'échelon politique", a déclaré M. Hecht.

La guerre à Gaza a fait environ un million de déplacés en une semaine, selon l'ONU.

(Photo REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa)

Le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a estimé dimanche que « l'agression israélienne contre Gaza est une menace à la sécurité nationale au Liban ». « Les buts et les conséquences de cette offensive dépassent Gaza pour atteindre le Liban, la Syrie et toute la région », a-t-il ajouté lors d'une cérémonie au Liban-Sud. Le cheikh a enfin prévenu que « toute agression israélienne contre le Liban, à n'importe quels endroit ou moment, sera contrée par une réponse sévère et imminente ».

URGENT : L'armée israélienne bombarde actuellement les abords du village de Ramia, au Liban-sud, a déclaré un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) à L'Orient Today.

Plus tôt, le Hezbollah a revendiqué une attaque à la roquette sur une colline israélienne située à proximité de la zone touchée par les bombardements israéliens en cours.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réuni pour la première fois dimanche le cabinet d'urgence élargi, rapporte Reuters. Il a déclaré que l'unité nationale affichée envoyait un message au pays et à l'étranger, alors que le pays se prépare à "démolir le Hamas" dans la bande de Gaza.

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, retournera en Israël lundi pour sa deuxième visite dans le pays en moins d'une semaine après avoir visité six pays arabes, a indiqué dimanche Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat.

Le responsable américain a lancé cette tournée régionale pour tenter une médiation sur le conflit entre Israël et le Hamas palestinien qui a déjà fait des milliers de morts israéliens, palestiniens et étrangers et des centaines de milliers de déplacés dans la bande de Gaza, frontalière de l'Egypte.

Témoignage : Mou'min Fayez, photojournaliste à Gaza qui a été gravement blessé lors de l'offensive israélienne de 2008 sur le territoire palestinien et a perdu la moitié inférieure de son corps, mais qui travaille toujours comme photojournaliste sur place, raconte dimanche à notre journaliste Ghadir Hamadi que "des masses de gens partent vers le sud de Gaza, parce qu'ils pensent que c'est plus sûr que le nord, mais ce n'est pas vrai". "Le sud de Gaza est également lourdement bombardé, et de nombreux citoyens du sud ont été bombardés et ont perdu la vie".

"Les écoles et les hôpitaux ont atteint leur capacité maximale car les citoyens continuent à s'y réfugier. Cependant, les hôpitaux ne sont pas vraiment des zones sûres, car plusieurs d'entre eux ont été attaqués à plusieurs reprises par l'occupation". "Les hôpitaux n'ont plus l'équipement nécessaire pour soigner les gens et les écoles de l'UNRWA n'ont ni nourriture, ni eau, ni électricité.

En ce qui concerne l'invasion terrestre israélienne, il conclut en disant :  "tout sera clair dans les prochaines heures".

(Photo REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa)

URGENT : Un porte-parole du Hezbollah a confirmé à L'Orient Today que le parti avait lancé une troisième attaque aujourd'hui, avec une "roquette guidée" tirée depuis le village libanais de Marwahine en direction d'une colline en territoire israélien, sans préciser si l'attaque avait fait des victimes.

L'armée israélienne a confirmé dimanche que 126 personnes étaient retenues en otage par le Hamas depuis que le groupe militant palestinien a organisé son attaque meurtrière huit jours plus tôt.

Les autorités avaient initialement estimé à environ 150 le nombre de captifs israéliens et étrangers après l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, qui a fait au moins 1 300 morts en Israël.

Le porte-parole militaire Richard Hecht a également déclaré que 286 soldats israéliens avaient été tués dans les opérations militaires lancées en réponse aux attaques sans précédent du Hamas.

Les autorités israéliennes ont indiqué que le nombre d'otages connus avait été revu à la baisse, car des corps provenant des sites d'attaque du Hamas dans le sud d'Israël ont été retrouvés et identifiés.

M. Hecht a déclaré lors d'une réunion d'information que la présence de 126 otages avait été "confirmée". Ce chiffre est en hausse par rapport aux 120 otages recensés samedi, et les responsables ont averti que ce nombre était susceptible de continuer à évoluer dans les jours à venir.

Le Hamas a affirmé que 22 otages avaient été tués lors de frappes israéliennes, sans fournir de preuves. Il a prévenu qu'il tuerait des otages en réponse à des frappes israéliennes inopinées sur des cibles civiles.

L'Égypte intensifie ses efforts avec ses partenaires internationaux et régionaux pour acheminer de l'aide à Gaza, selon un communiqué publié dimanche par la présidence égyptienne, rapporte Reuters.

L'Égypte a déclaré que sa sécurité nationale était une ligne rouge et qu'elle rejetait tout plan visant à déplacer les Palestiniens. Le Caire propose d'accueillir un sommet qui traiterait des récents développements de la crise à Gaza et de l'avenir de la question palestinienne, ajoute le communiqué.

URGENT : Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Habdollahian, a averti dimanche à Doha que « personne » ne pouvait « garantir le contrôle de la situation » si Israël lançait une offensive terrestre de Gaza, selon le ministère.

« Si les attaques du régime sioniste contre la population sans défense de Gaza se poursuivent, personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d'un élargissement du conflit », a déclaré le ministre selon des propos rapportés par un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Témoignage du frère de Issam Abdallah, vidéojournaliste tué par un bombardement israélien au Liban-sud vendredi:

« Son appareil photo était son arme. Israël a essayé de le faire taire »... Vêtu de noir, Ali Bassam Abdallah, le frère de Issam, partage avec notre journaliste sur place Olivia Le Poidevin sa douleur mais aussi sa fierté à l'égard de son frère « aimant, courageux ». « Issam était là pour moi dans les moments difficiles. Mais aujourd'hui, il a offert à sa famille le martyre. Il a été tué par l'occupation israélienne, par les ennemis », affirme Ali. « Beaucoup de gens sont venus me voir et m'ont dit qu'il était l'un de leurs amis les plus chers. Je vois un peu de Issam dans chaque journaliste. Vous voyez aujourd'hui l'amour que tout le monde lui porte. Tout le monde le connaissait », ajoute-t-il. « Nous condamnons le fait que des journalistes en service soient pris pour cible. Nous pensons qu'il a été visé par un missile de haute technologie du côté israélien. L'armée libanaise a déclaré qu'il s'agissait d'une zone verte », conclut le frère de la victime.

(Photo João Sousa)

L'ordre donné par Israël aux habitants d'évacuer le nord de la bande de Gaza a entraîné "un déplacement massif" de population vers le sud de l'enclave palestinienne, a indiqué l'ONU dimanche.

"Le déplacement massif du nord vers le sud de la bande de Gaza se poursuit" depuis vendredi, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU dans un communiqué. "Les organisations humanitaires partenaires rapportent que le nombre de personnes déplacées à l'intérieur (de la bande de Gaza, ndlr) a augmenté significativement au cours des dernières 24 heures. Cependant leur nombre exact est inconnu", a indiqué l'OCHA.

Jeudi à 23H00 locales (02H00 GMT), il y avait plus de 423.000 déplacés à l'intérieur de la bande de Gaza. Environ 64% d'entre eux étaient accueillis par l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée de soutenir les réfugiés palestiniens, dans 102 lieux désignés comme abris d'urgence. Plus de 33.000 "se sont réfugiés dans 36 écoles publiques", précise le communiqué.

"On estime que plus de 150.000 déplacés, dont les habitations ont été endommagées ou détruites ou qui ont fui par peur, ont trouvé refuge chez des proches ou des voisins, ainsi que dans d'autres installations publiques", ajoute-t-il.

Israël se prépare à une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza pour anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, responsable de l'attaque la plus meurtrière commise sur son sol, le 7 octobre.

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a appelé à exercer des pressions sur le Hamas lors d'une rencontre à Riyad avec le prince héritier d'Arabie saoudite, qui a suspendu ses discussions sur une possible normalisation avec Israël, rapporte l'AFP.

Avant de quitter dimanche l'Arabie saoudite pour l'Egypte, le chef de la diplomatie américaine s'est réuni pendant plus d'une heure avec le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, dans sa résidence royale près de Riyad.

La rencontre a été qualifiée de "très productive" par Antony Blinken à son retour à l'hôtel. M. Blinken "a souligné l'importance que les Etats-Unis accordent à l'arrêt des attaques terroristes du Hamas, à la libération de tous les otages et à la prévention d'une extension du conflit", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller. "Les deux hommes ont affirmé leur engagement commun à protéger les civils et à faire progresser la stabilité au Moyen-Orient et au-delà", a-t-il ajouté.

Pour sa part, MBS a souligné les efforts diplomatiques menés par Riyad pour "apaiser la situation", a indiqué l'agence de presse saoudienne, SPA. Il a dénoncé une nouvelle fois les attaques contre les civils et les "intérêts vitaux qui affectent leur quotidien", en soulignant la nécessité "de parvenir à une paix juste et durable", selon l'agence.

Le pape François a lancé un appel dimanche à l'ouverture "urgente" de couloirs humanitaires pour les habitants de la bande de Gaza, bombardée et assiégée par Israël.

"Le droit humanitaire doit être respecté, surtout à Gaza où il est urgent et nécessaire de garantir des couloirs humanitaires et de secourir la population", a déclaré le pape après sa traditionnelle prière de l'Angélus place Saint-Pierre.

(Photo Alberto PIZZOLI/AFP)

Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a affirmé que son pays continuait de soutenir le droit d'Israël à se défendre, mais l'a exhorté à faire preuve de retenue dans toute action militaire contre le Hamas afin de minimiser les dommages causés aux civils.

S'adressant aux médias, le ministre a précisé avoir évoqué la nécessité de minimiser les pertes civiles lors de ses entretiens avec le gouvernement israélien. « La retenue, la discipline, telles sont les caractéristiques des forces de défense israéliennes que je veux voir », a indiqué le ministre à Sky News. « Bien entendu, nous respectons le droit d'Israël à l'autodéfense (...). Nous avons dit qu'il fallait faire tout ce qui était possible pour minimiser les pertes civiles. Faites tout ce que vous pouvez pour empêcher le Hamas d'obtenir ce qu'il veut, c'est-à-dire que cela dégénère en un conflit régional plus large ».

Témoignage dans le centre-ville de Beyrouth : « Issam se battait avec son appareil photo. Son appareil photo était son arme », confie l'activiste Roy Boukhary à notre journaliste sur place Olivia Le Poidevin, lors du rassemblement en hommage à Issam Abdallah, vidéojournaliste de Reuters tué dans un bombardement vendredi au Liban-sud. « Je connaissais Issam depuis le premier jour de la Thawra (soulèvement populaire du 17 octobre 2019 au Liban). « C'était le premier photographe à entrer dans les endroits dangereux juste pour prendre des photos et communiquer ce qui se passait au monde », ajoute-t-il.

Roy tient une pancarte sur laquelle figurent la dernière photo de Issam Abdallah au Liban-Sud, portant un gilet de presse quelques instants avant qu'il ne soit tué, et une autre de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, tuée en 2022 à Jénine, en Cisjordanie, alors qu'elle couvrait un raid armé israélien. « Une semaine avant sa mort, Issam a partagé sur son compte Instagram une photo de Shireen. Comme si c'était un message qu'il la reverrait », raconte Roy Boukhary. Selon lui, « ce qui s'est passé vendredi est un énorme message d'Israël à la presse : restez à l'écart ou nous viendrons vous tuer ».

(Photo João Sousa)

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna s'est rendue dimanche avec son homologue israélien Eli Cohen à l'hôpital d'Ashkelon, à une quinzaine de kilomètres de la bande de Gaza, pour rencontrer des victimes de l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas.

"J'ai voulu venir à l'hôpital (...) car c'est une façon de témoigner de la solidarité de la France avec Israël qui a subi une attaque terroriste monstrueuse, une façon aussi de dire que la France partage la peine du peuple israélien car elle sait aussi le prix du terrorisme", a souligné la ministre française rappelant que ces attaques ont fait 17 victimes françaises, selon un bilan provisoire.

(Photo ALAIN JOCARD / AFP)

Six Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d'une frappe aérienne israélienne sur une maison à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, a rapporté un média du Hamas, cité par Reuters.

Une centaine de personnes ont tenu un sit-in dimanche dans le centre-ville de Beyrouth pour protester contre la mort du vidéojournaliste libanais de l'agence Reuters Issam Abdallah, tué vendredi soir à l'âge de 37 ans dans un bombardement au Liban-sud qui a également fait six blessés parmi des journalistes de l'AFP, Reuters et d'Al Jazeera, rapporte notre journaliste sur place Olivia Le Poidevin.

Cette mobilisation intervient à la suite d'un appel lancé par plusieurs syndicats de presse libanais pour exiger une enquête internationale sur son décès. « Le silence est une complicité », « viser des journalistes est un crime de guerre », « Israël a assassiné Issam Abdallah », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des journalistes devant le siège de l'ESCWA (Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale).

« Je crois vraiment que (les journalistes) ont été visés. Ce n'était pas un accident. C'est un crime. Ils ont littéralement tué Issam », a confié Florient Zwein, photographe indépendant et ami proche de la photojournaliste blessée de l'AFP, Christina Assi, à notre journaliste sur place. « Je ne crois pas qu'il y aura une quelconque justice. Regardez ce qui est arrivé à Shireen Abu Akleh », a-t-il poursuivi.

(Photo Joã Sousa)

On fait le point : Gaza, Israël, Liban-Sud, ce qu'il faut savoir sur la situation ce dimanche à 12h30 c'est ici.

L'armée israélienne a affirmé avoir utilisé des chars et des tirs d'artillerie pour empêcher une infiltration en provenance du Liban à peu près au même moment de la mort de Issam Abdallah, vidéojournaliste de l'agence Reuters tué vendredi soir à l'âge de 37 ans dans un bombardement qui a également fait six blessés parmi des journalistes de l'AFP, Reuters et d'Al Jazeera.

Dans un article publié par Reuters dimanche, l'armée israélienne ajoute que ses « actions faisaient suite à des tirs du Hezbollah le long de la frontière israélo-libanaise » et que « l'incident était en cours d'examen ». C'est à lire ici.

(Photo REUTERS/Ueslei Marcelino)

Le Hezbollah a revendiqué dimanche une deuxième attaque contre une position israélienne et a déclaré qu'il s'agissait d'une réponse aux frappes israéliennes « qui sont allées trop loin » dans les zones frontalières méridionales. Plus tôt dans la journée de dimanche, le Hezbollah avait annoncé dans un communiqué avoir visé le village israélien de Shtula avec « un missile guidé » et « infligé certaines pertes dans les rangs de l'armée ennemie ».

L'armée israélienne a déclaré dimanche qu'elle continuerait à permettre aux civils palestiniens fuyant les combats dans la bande de Gaza de se déplacer vers le sud du territoire, ajoutant que des centaines de milliers de personnes avaient déjà obéi à l'ordre d'évacuation d'Israël, rapporte l'agence Reuters. Cet appel israélien à la population palestinienne a été critiqué par de nombreuses organisations internationales et humanitaires.

L'armée israélienne a annoncé dimanche qu'une zone située à moins de 4 km de la frontière avec le Liban était interdite d'accès au public, rapporte l'agence Reuters. Elle a aussi indiqué qu'elle perturbait délibérément les services GPS dans cette zone et sur le front sud de Gaza dans le cadre de ses opérations.

Les perturbations du GPS pourraient affecter les fonctions des applications, a déclaré le porte-parole militaire en chef israélien, Daniel Hagari, sur X (ex-Twitter).

Le gouvernement allemand a mis en garde dimanche ses ressortissants souhaitant se rendre en Israël, dans les territoires palestiniens ou au Liban en raison d'une "escalade de la violence" dans la région à la suite des attaques du Hamas contre Israël, rapporte l'AFP.

C'est le plus haut niveau d'avertissement émis par le gouvernement. Dans sa déclaration, le ministère des Affaires étrangères a aussi indiqué qu'il ferait "tout son possible" pour aider les citoyens allemands souhaitant quitter Israël ou les territoires palestiniens

Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué le "martyr" de Hussein Kamal el-Masri, alias "Jihad", tué au combat, a confirmé dimanche une porte-parole du parti à L'Orient-Le Jour. L'annonce ne précise pas quand son combattant a été tué exactement.

L'aide humanitaire arrivée de plusieurs capitales s'empile dimanche dans le Sinaï égyptien, frontalier de la bande de Gaza, sans toutefois rejoindre le territoire palestinien, ont indiqué des témoins à l'AFP.

Samedi, un responsable américain avait affirmé à l'AFP que l'Egypte et Israël s'étaient entendus pour laisser les Américains sortir de la bande de Gaza à travers Rafah. Mais depuis trois bombardements israéliens en moins de 24 heures lundi et mardi, sur le terminal palestinien de Rafah, le poste-frontière vers l'Egypte est fermé.

URGENT: Au moins un mort et trois blessés côté israélien par des missiles tirés depuis le Liban, selon des sources médicales israéliennes citées par Reuters.

La chaîne du Hezbollah al-Manar indique qu'une douzaine d'obus d'artillerie ont été tirés par Israël et ont atteint les environs de Aïta el-Chaab, au Liban-Sud. Une information également rapportée par l'ANI (Agence nationale d'information, officielle).

Milad el-Alam, président de la municipalité de Rmeich, située à proximité de Aïta el-Chaab,  confirme à L'Orient-Le Jour que des tirs sont tombés près de son village, sans faire de blessés.

L'armée israélienne annonce bombarder le Liban-sud après des tirs, selon elle, contre la localité israélienne de Shtula, rapporte Reuters. Une porte-parole du Hezbollah a confirmé à L'Orient-Le Jour que le parti chiite a revendiqué  avoir visé avec "un missile guidé" le village de Shtula et "infligé des victimes certaines dans les rangs des militaires ennemis". Le parti chiite a indiqué que cette attaque était une "réponse" à la mort du vidéojournaliste libanais Issam Abdallah, tué vendredi dans un bombardement israélien au Liban-sud selon les autorités libanaises, et la mort de deux citoyens à Chebaa, également lors d'un bombardement israélien.

On fait le point : Gaza, Israël, Liban-Sud, ce qu'il faut savoir sur la situation ce dimanche à 9h30 c'est ici

Le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, qualifie sa rencontre à Riyad avec le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, de "très productive", rapporte Reuters.

Le ministre israélien des communications Shlomo Karhi demande l'approbation du gouvernement pour une fermeture du bureau local de la chaîne al-Jazeera, et a accusé la chaîne d'information qatarie d'incitation pro-Hamas et d'exposer les soldats israéliens à des attaques potentielles depuis Gaza, selon Reuters.

En images : Des Palestiniens devant une maison détruite par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza, le 15 octobre 2023. Photo REUTERS/Mohammed Fayq Abu Mostafa

Dans la nuit de samedi à dimanche, le bras armé du Hamas, les Brigades Ezzeddine Qassam, a annoncé la mort de trois de ses "martyrs" au Liban-sud.

Dans un communiqué, le mouvement explique qu'un groupe de ses combattants "avait réussi à faire exploser la barrière frontalière et à atteindre une position militaire au sein de la Palestine", à laquelle Israël a répliqué par des frappes aériennes ayant causé leur mort.

Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont tué 2.329 personnes, d'après un dernier bilan diffusé dimanche par le ministère palestinien de la Santé du Hamas.

D'après cette source, 9.042 personnes ont également été blessées dans les frappes menées en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. Un précédent bilan faisait état de plus de 700 enfants morts à Gaza depuis cette date.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, en tournée  au Moyen-Orient, a rencontré dimanche le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, qui a mis en suspens la normalisation avec Israël, rapporte l'AFP.

Le chef de la diplomatie américain a débuté sa rencontre avec MBS dans le palais de ce dernier à Riyad peu après 7h30 (0430 GMT), a indiqué un responsable américain.

Un haut responsable israélien a accusé dimanche l'Iran d'essayer d'ouvrir un deuxième front de guerre en déployant des armes en Syrie ou en passant par la Syrie, alors qu'Israël intensifie sa contre-offensive dans la bande de Gaza au sud, rapporte l'agence Reuters.

En réponse à un message posté sur la plateforme X qui évoquait un tel scénario, Joshua Zarka, responsable des affaires stratégiques du ministère israélien des affaires étrangères, a écrit : "Ils (les Iraniens) sont en train d'ouvrir un deuxième front de guerre : "Ils (les Iraniens) le sont".

L’armée israélienne et le Shin Beth ont annoncé avoir assassiné Bilal al-Kadra, le commandant des forces spéciales du Hamas pour le bataillon de Khan Younes. Selon l’armée israélienne, citée par le Haaretz, il était responsable des attaques contre les kibboutz de Nirim et Nir Oz samedi 7 octobre.

L'armée israélienne et le Shin Beth ont également annoncé avoir tué d'autres responsables du Hamas à Khan Younès , Zeitoun et Jabaliya.

Pour rappel : L'ordre donné par l'armée israélienne à tous les habitants du nord de Gaza, y compris les malades et les blessés, de se rendre dans le sud en vue d'une intervention terrestre contre le Hamas continue d'être dénoncé.

Samedi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que l'évacuation forcée de milliers de patients du nord de Gaza vers les établissements débordés du sud du territoire pourrait être "l'équivalent d'une peine de mort". "L'OMS condamne fermement les ordres israéliens réitérés d'évacuer 22 hôpitaux traitant plus de 2.000 patients dans le nord de Gaza", a déclaré l'agence onusienne dans un communiqué, publié à son siège à Genève. Déplacer 2.000 patients vers le sud de Gaza, "où les structures de santé sont déjà au maximum de leurs capacités et sont incapables d'absorber une hausse considérable du nombre de patients, pourrait être l'équivalent d'une peine de mort", estime-t-elle.
Les patients gravement malades, en soins intensifs ou sous dialyse, les nouveau-nés en couveuses, les femmes enceintes souffrant de complications "risquent tous une détérioration immédiate de leur état ou la mort s'ils sont obligés de se déplacer et sont privés de soins vitaux pendant leur évacuation", prévient l'agence.
Les personnels de santé du nord de Gaza sont confrontés à des "choix déchirants" entre devoir abandonner leurs patients, les exposer à un risque mortel en les déplaçant ou mettre leur propre vie en jeu en restant à leurs côtés. "En très grande majorité, les personnels de santé ont choisi de rester et d'être fidèles à leur serment de +ne pas nuire+", souligne l'OMS.

L'action d'Israël à Gaza après l'attaque du Hamas va "au-delà du domaine de l'auto-défense" et le gouvernement israélien doit cesser "de punir collectivement" les Gazaouis, a déclaré le chef de la diplomatie chinoise à son homologue saoudien Faisal bin Farhan samedi, selon un communiqué de son ministère dimanche.

En ce qui concerne les bilans : Au moins 1.300 personnes, pour la plupart des civils, parmi lesquels au moins 130 ressortissants étrangers ou binationaux, ont été tuées en Israël depuis le 7 octobre.
Plus de 2.200 Palestiniens, la grande majorité des civils, dont 724 enfants, selon les autorités locales, sont morts dans la bande de Gaza.

Pour rappel : Samedi, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé l'envoi d'un second porte-avions en Méditerranée orientale "pour dissuader les actions hostiles contre Israël ou tout effort visant à élargir cette guerre suite à l'attaque du Hamas". L'USS Eisenhower et ses navires d'escorte rejoindront un premier porte-avions - l'USS Gerald R. Ford - déployé dans la région après l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Ce déploiement montre "l'engagement sans faille de Washington en faveur de la sécurité d'Israël et notre détermination à dissuader tout acteur étatique ou non étatique cherchant à intensifier cette guerre", a ajouté M. Austin dans un communiqué.

Les Etats-Unis ont également commencé dimanche à envoyer de l'aide militaire à Israël avec de nouvelles munitions, et mis en garde ses voisins contre une extension du conflit.

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