Des réservistes de l'armée israélienne rejoignant leur base au sud de Tel Aviv après l'offensive lancée samedi 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël. GIL COHEN-MAGEN / AFP
Et le Liban dans tout ça ? La question est sur toutes les lèvres depuis samedi matin. Car l’attaque militaire inédite du Hamas contre Israël, qui a pris tout le monde par surprise, risque de plonger le pays du Cèdre dans une spirale de violences si le Hezbollah décide de prendre part à l'offensive au nom de « l'unité des fronts ». Nombreux protagonistes locaux appellent le parti de Dieu à ne pas emmener le Liban dans une confrontation dont il ne pourra pas supporter les conséquences, alors que les alliés du Hezbollah, notamment le mouvement Amal, n’excluent pas la possibilité d’une escalade. Dans la foulée du lancement de l’opération surnommée « déluge d’al-Aqsa », L’Orient-Le Jour a fait le tour des principaux partis libanais pour recueillir une première réaction.
- Walid Joumblatt : L’ex-chef du Parti socialiste progressiste a été l'un des premiers à réagir à l’attaque du Hamas contre Israël. Via son compte X, il a salué « les combattants palestiniens ». Contacté par notre journal, le leader druze se félicite d’un « grand jour dans la lutte contre Israël ».
« Le Liban a délimité sa frontière (maritime) avec Israël il y a environ un an. Tel n’est pas le cas de la Palestine. Gaza est un territoire encerclé par les Israéliens et les Arabes, et les Palestiniens ont le droit de libérer leur territoire et détruire le mythe de l’invincibilité d’Israël », dit-il. A la question portant sur d’éventuelles répercussions sur le Liban, M. Joumblatt répond en appelant à « en tirer les leçons ». Avant de conclure, Walid Joumblatt adresse un message aux pays arabes ayant normalisé leurs relations avec Israël. « Il faut repenser cette normalisation fictive. A tous ceux qui ont pensé qu’Israël peut leur donner quelque chose, je leur dis qu’aujourd’hui, le contraire a été prouvé ».
- Le Courant patriotique libre : l'allié chrétien du Hezbollah affirme attendre d'y voir un peu plus clair. « C’est une partie de la lutte palestinienne contre Israël et nous la soutenons », se contente de dire Martine Najm Koteily, vice-présidente du CPL, pour les affaires politiques.
- Le mouvement Amal : L’allié chiite du Hezbollah n’exclut pas, lui, une éventuelle escalade. « Ce qui se passe aujourd’hui est un événement exceptionnel qui a révélé au grand jour la plus grande faille au niveau des renseignements israéliens, depuis la création de l’Etat hébreu. Et nous ne sommes pas isolés de tout cela », affirme Mohammad Khawaja, député berryste de Beyrouth. « Il n’est pas exclu de voir la résistance entrer de plain-pied dans la confrontation. Mais nous n’en sommes pas encore là. C’est au directoire sage de la résistance de prendre cette décision ».
- Les Marada : le zaïm de Zghorta et membre du camp du 8 Mars, Sleiman Frangié, s’est contenté de se féliciter de l’offensive palestinienne, sans aborder le Liban. « La force vaincra sûrement l’oppression », a-t-il écrit sur son compte X. « Que soient bénis les résistants à qui appartient le territoire », a ajouté le leader maronite et candidat du Hezbollah à la présidentielle libanaise.
- Les Forces libanaises : les protagonistes de l’opposition craignent de voir le Liban faire une nouvelle fois les frais des conflits régionaux. « Ce qui se passe à Gaza doit rester à Gaza », déclare le porte-parole des FL, Charles Jabbour. « Il est interdit d’impliquer le Liban dans les guerres de la région », lance-t-il, exhortant le gouvernement à prendre toutes les mesures à même d’épargner au pays les conséquences de ces développements. « Le plus important, c’est de ne pas impliquer les Libanais dans ce qu’ils ne peuvent pas supporter, alors qu’ils vivent une situation difficile », a de son côté écrit le chef du parti, Samir Geagea, sur son compte X.
- Les Kataëb : Même son de cloche du côté du parti de Samy Gemayel. « Gare à des scénarios qui entraîneraient le Liban dans une guerre, alors qu’il n’en finit pas de faire les frais de tous les conflits de la région », avertit le porte-parole du parti, Patrick Richa. « Il faut que l’armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies au Liban prennent les mesures adéquates à la frontière sud pour faire barrage à toute tentative d'escalade », dit-il à L'OLJ.
- La Modération nationale : Le bloc rassemblant des députés ex-haririens majoritairement sunnites craint lui aussi une escalade. « D’autant que toutes les options sont ouvertes et que les objectifs politiques de l’opération sont importants », souligne Walid Baarini à notre journal, député du Akkar. « Nous soutenons tous la cause palestinienne. Mais le Liban ne pourra pas survivre aux conséquences d’un conflit militaire avec Israël », dit-il.
JE REITERE MON ANALYSE : LA VERITE EST UNE ET NE SE DEMEMBRE PAS. AVANT TOUT JE CONDAMNE LA SAUVAGERIE DE MASSACRER DES CIVILS INNOCENTS PAR QUI QUE CE SOIT. ==============LA SOLUTION A UNE VRAIE PAIX DANS LA REGION NE DEPEND PAS DES ACCORDS *D,ABRAHAM* AVEC LES GOLFIQUES ET DE PEUT-ETRE DE *MOISE* AVEC LA SAOUDITE. DEUX SONT AUJOURD,HUI LES JOUEURS DU QUITTE OU DOUBLE DANS LA REGION : L,IRAN ET ISRAEL. LES OCCIDENTAUX FERAIENT BIEN DE REUNIR CES DEUX AUTOUR DE LA TABLE DE NEGOCIATION S,ILS VEULENT LA PAIX DURABLE DANS LA REGION. TOUS LES PROBLEMES DEVRAIENT ETRE DEBATTUS : PALESTINE, NUCLEAIRE, GOLFE, YEMEN, SYRIE, IRAQ, LIBAN, SOMALIE ETC... SI ON PREFERE SE CACHER DERRIERE SON DOIGT ET VOULOIR PUNIR *L,IRAN SATAN*, ON DOIT SAVOIR QU,IL Y A *MULTIPLICITE SATANIQUE* DANS LA REGION ET *OUTRE ATLANTIQUE*. LA VERITE NE SE DEMEMBRE PAS NI SE CACHE NI SE NIE NI SE DEFORME MEME SI DE GRANDS INTERETS ESSAIENT DE LA DEFORMER. TOUT A COMMENCE EN 1948 ET JAMAIS NE S,EST ARRETE DEPUIS.
11 h 16, le 09 octobre 2023