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Société - Liban

Une famille de Aïn el-Héloué parmi les victimes des inondations en Libye

Les quatre victimes ont été enterrées en Libye, au vue des tensions à Aïn el-Héloué. 


La ville de Derna, en Libye, ravagée par des inondations, le 11 septembre 2023. Photo AFP

Une famille de quatre personnes, originaire du camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, font partie des milliers de personnes décédées dans les inondations dévastatrices de Derna, en Libye.

Saleh Sarriya, 63 ans, son épouse Sanaa el-Jamal, 50 ans, et leurs deux filles, Walaa, 30 ans, et Hoda, 32 ans, figurent parmi les victimes, a déclaré Mohammad Sarriya, le frère de Saleh, à notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah.

Plus de 5.300 personnes sont décédées dans la ville libyenne de Derna selon un bilan provisoire, et le nombre de morts devrait augmenter considérablement, voire doubler, a déclaré mercredi un ministre de l'administration régionale. L'inondation a été causée par la rupture de deux barrages à la suite de la tempête Daniel, dimanche après-midi, libérant une vague d'eau sur Derna et emportant des bâtiments.

Mohammad Sarriya, qui vit dans le camp de réfugiés de Miyé w Miyé, proche de celui de Aïn el-Héloué, dans la périphérie de Saïda au Liban-Sud, a déclaré à L'Orient Today que Saleh s'était installé en Libye il y a plus de 30 ans pour y travailler comme ingénieur. Il a ajouté que son frère « avait émigré en Libye en raison du manque d'opportunités de travail au Liban ». Il a indiqué que la famille a été enterrée en Libye en raison de la situation sécuritaire tendue à Aïn el-Héloué, mais qu'« une cérémonie funéraire sera organisée dans le camp de Miyé w Miyé ».

Des affrontements armés ont éclaté le 7 septembre dans le plus grand camp palestinien du Liban, entre le mouvement Fateh et les islamistes, tuant 11 personnes et déplaçant plusieurs milliers d'habitants de leurs maisons.

Une famille de quatre personnes, originaire du camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, font partie des milliers de personnes décédées dans les inondations dévastatrices de Derna, en Libye.Saleh Sarriya, 63 ans, son épouse Sanaa el-Jamal, 50 ans, et leurs deux filles, Walaa, 30 ans, et Hoda, 32 ans, figurent parmi les victimes, a déclaré Mohammad Sarriya, le frère de Saleh, à...

commentaires (1)

On n’échappe pas à la mort. Quand la malédiction frappe, quand on est abandonné par tous, (je ne veux pas parler des Dieux protecteurs) quand on n’est pas mort sous les obus, ou les balles perdues, chez soi, ravagé par une guerre fratricide, on meurt ailleurs, loin de chez soi dans une région ravagée par des inondations. La damnation… Que Dieu, le bon, le protecteur, protège les gens du Maroc et son séisme meurtrier, la Libye et ses inondations meurtrières, et le camp de Aïn el Héloué et ses guerres fratricides particulièrement meurtrières.

Nabil

13 h 33, le 13 septembre 2023

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Commentaires (1)

  • On n’échappe pas à la mort. Quand la malédiction frappe, quand on est abandonné par tous, (je ne veux pas parler des Dieux protecteurs) quand on n’est pas mort sous les obus, ou les balles perdues, chez soi, ravagé par une guerre fratricide, on meurt ailleurs, loin de chez soi dans une région ravagée par des inondations. La damnation… Que Dieu, le bon, le protecteur, protège les gens du Maroc et son séisme meurtrier, la Libye et ses inondations meurtrières, et le camp de Aïn el Héloué et ses guerres fratricides particulièrement meurtrières.

    Nabil

    13 h 33, le 13 septembre 2023

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