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Économie - Grand angle

D’où viennent les dollars qui circulent au Liban ?

Entre 4 à 5 milliards de billets verts de provenance douteuse circuleraient sur le marché libanais. Aujourd'hui, le pays semble baigner dans les dollars ; qu'en est-il vraiment ?

D’où viennent les dollars qui circulent au Liban ?

Tout peut désormais être payé en dollars au Liban. Mais d'où proviennent ces devises ? Photo d'illustration Guilhem Dorandeu

« Mais que fais-tu encore avec toutes ces livres ?! » s'amuse Myriam en voyant Soraya, fraîchement débarquée à Beyrouth après un an d'absence, sortir une imposante liasse de billets de 100 000 livres libanaises au moment de régler l'addition d'un...
« Mais que fais-tu encore avec toutes ces livres ?! » s'amuse Myriam en voyant Soraya, fraîchement débarquée à Beyrouth après un an d'absence, sortir une imposante liasse de billets de 100 000 livres libanaises au moment de régler l'addition d'un...

commentaires (7)

On ne peut avoir confiance en presque aucun chiffre avancé dans cet article. Le volume de l'importation est probablement correct, peut-être aussi le volume des transferts par les sociétés de transfert de fonds. Tout le reste a 0 crédibilité, en particulier l'affirmation qu'il n'y a plus de fonds transférés directement par les banques. C'est clairement faux. Pour les grosses sommes, les banques sont bien moins chères que les sociétés de transfert de fonds. Il serait intéressant de savoir combien d'argent sort du Liban en billets de banque par le biais de sociétés comme Mecattaf, parce que justement, il peut donner une idée de l'argent qui entre sous forme de billets de banque. Enfin, si un jour les occidentaux , pour lutter contre le blanchiment, décident de ne plus accepter de transferts en billets de banque, alors le Liban ne pourra plus compter que sur l'argent qui lui parvient par virement pour payer les marchandises importées.

Nagi Nahas

21 h 46, le 04 juillet 2023

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • On ne peut avoir confiance en presque aucun chiffre avancé dans cet article. Le volume de l'importation est probablement correct, peut-être aussi le volume des transferts par les sociétés de transfert de fonds. Tout le reste a 0 crédibilité, en particulier l'affirmation qu'il n'y a plus de fonds transférés directement par les banques. C'est clairement faux. Pour les grosses sommes, les banques sont bien moins chères que les sociétés de transfert de fonds. Il serait intéressant de savoir combien d'argent sort du Liban en billets de banque par le biais de sociétés comme Mecattaf, parce que justement, il peut donner une idée de l'argent qui entre sous forme de billets de banque. Enfin, si un jour les occidentaux , pour lutter contre le blanchiment, décident de ne plus accepter de transferts en billets de banque, alors le Liban ne pourra plus compter que sur l'argent qui lui parvient par virement pour payer les marchandises importées.

    Nagi Nahas

    21 h 46, le 04 juillet 2023

  • Au Liban le dollar a remplacé la religion qui ne convainc plus grand monde pour devenir l’opium du peuple et qui a pour but de nous asservir. Ils usent de toute sorte de trafics et laissent faire pour acheter le silence d’un peuple pillé et anéanti par leurs soins dans un pays usurpé. Résultat des comptes, un réveil avec une gueule de bois difficile à guérir puisque les usurpateurs auraient atteint leur but de s’approprier notre pays. Les libanais eux sont satisfaits du bordel régnant tant que les restaurants font le plein et que les verres ainsi que les ventres sont remplis. Pauvre peuple qu’on a maté jusqu’à l’esclavage et qui en redemande. Après les festivités de l’été, viendraient les taxes et les factures majorées et de toutes sortes pour les récompenser de leur participation à la fête qui prend fin à la fin de chaque saison touristique. Notre peuple réputé pour sa doctrine de carpe diem est facile à manipuler tant qu’on lui fourni l’essentiel pour faire la fête sachant que le lendemain serait sûrement plus noir qu’hier duquel il a bien profité.

    Sissi zayyat

    10 h 54, le 04 juillet 2023

  • Peau d’Âne!

    Samir Tabet

    10 h 37, le 04 juillet 2023

  • Tres pertinente, votre analyse @radiosatellite.co

    Roll

    06 h 17, le 04 juillet 2023

  • On a même de l’électricité 24/24, mais grâce aux panneaux solaires, pas au gendre du phare aoun…

    Gros Gnon

    22 h 01, le 03 juillet 2023

  • Bref, le plus gros paquet d'entree de dollars non-comptabilises provient du trafic de captagon et autres drogues. Cela remet en memoire l'economie souterraine des annees soixante et soixante dix generee par le trafic de hashish......

    Michel Trad

    21 h 02, le 03 juillet 2023

  • En d’autres termes, comme d’habitude le libanais s’adapte à toutes les situations. Le système D traditionnellement utilisé par les libanais, aidés par un manque de contrôle et de rigueur administratifs, Cela fait en sorte que le liban s’en sorte par des méthodes aussi bizarres que temporaires parfois qui deviennent pérennes aussi. Si la même situation de crise aurait atteint des pays européens , la machine économique se serait bloquée et empêtrée par toutes les règles et procedures. A titre d’ex: installer un climatiseur ou installer une antenne ou même des plaques pour l’énergie solaire nécessite autant de papiers administratifs, accords des syndics et conditions d’installation etc… que de procédures à respecter. Au liban, la paperasse et autres, personne ne s’en soucie. D’où la malléabilité et facilité pour trouver une parade à chaque crise, chaque besoin et chaque étape de la vie économique, sociale etc. Souvent nous aurions aimé plus d’organisation, plus de rigueur mais parfois, cela nous ramène à la réalité : Sans ce foutoir auquel nous y sommes habitués, nous n’aurions pas pu survivre sans président, sans gouvernement, un parlement pitoyable, sans responsables visionnaires… et le pays continue son bonhomme de vie… malgré tout.

    LE FRANCOPHONE

    17 h 35, le 03 juillet 2023

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