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Campus - RÉSEAUTAGE ET DÉBATS

À l’ONU, 50 étudiants de la LAU organisent une conférence internationale de trois jours

Après un arrêt forcé à cause de la pandémie en 2019, la simulation des Nations unies (Global Classrooms International Model United Nations) a repris son cours en 2023.

À l’ONU, 50 étudiants de la LAU organisent une conférence internationale de trois jours

Près de 1 000 lycéens et collégiens du monde entier ont participé à la Conférence de simulation des Nations unies (GCIMUN) organisée par l’Université libano-américaine (LAU) au printemps passé en partenariat avec l’organisation américaine Global Classrooms dans le quartier général de l’ONU à New York. Photo LAU website

Près de 1 000 lycéens et collégiens du monde entier ont participé à la Conférence de simulation des Nations unies (GCIMUN) organisée par l’Université libano-américaine (LAU) au printemps passé en partenariat avec l’organisation américaine Global Classrooms dans le quartier général de l’ONU à New York. Cinquante étudiants et alumni de la LAU ont organisé les moindres détails de cet événement annuel suspendu depuis 2019.

« Cette conférence est l’aboutissement de longs mois de travail acharné. C’est vraiment réconfortant de voir une équipe de quelques dizaines de Libanais organiser une si grande conférence au cœur des institutions internationales mondiales à New York », indique Enzo al-Adm, 25 ans, diplômé en 2019 en économie et secrétaire général de GCIMUN.

Ce qui est nouveau cette année, c’est que l’intégralité du troisième jour de la conférence s’est déroulée dans les différents comités de l’ONU, contrairement aux années précédentes où seule la cérémonie de clôture avait lieu aux Nations unies. Les thématiques débattues tournaient autour d’enjeux actuels tels que l’impact de la désinformation sur les problèmes politiques, les protocoles de cybersécurité dans le monde du travail à distance et la santé mentale des enfants en temps de crise. Les simulations des débats ont eu lieu dans des comités de l’ONU tels que l’Unicef, l’Unesco ou encore le GA5 (Comité pour les questions administratives et budgétaires).

« Cette année, nous avons voulu offrir quelque chose de nouveau à nos participants, le fait de s’asseoir là où les dirigeants du monde entier s’asseyent et débattent les sujets les plus saillants à travers le monde », explique Ghina Harb, responsable des contacts et de leadership à LAU. La jeune femme poursuit : « Cela a été un événement phare pour LAU. Nous avons réussi à unir différentes parties du monde et à rassembler différents éducateurs et participants. Cette fois, notre impact ne s’est pas limité à Beyrouth et Byblos, mais s’est étendu à New York. Des participants de plus de 22 États américains et de 10 capitales dans le monde ont pris part à la simulation. » Et revenant sur le partenariat entre la LAU et l’organisation Global Classrooms International (GCI), qui remonte à 2015, elle indique : « Ce qui nous rend fiers, c’est qu’avec la GCI, il s’agit d’une expérience éducative, et non pas compétitive pour désigner un gagnant. »

Une expérience édifiante et de nombreux défis

Insistant sur le sentiment de satisfaction et d’accomplissement résultant de l’organisation et la gestion d’une telle conférence, Ghina Harb a également souligné l’importance que représente cet événement pour les étudiants de la LAU en ce qui concerne leur développement tant professionnel que personnel. Un aspect que confirme Anabel Tabet, étudiante en génie industriel de 22 ans qui a participé à la GCIMUN. « Je demandais sans cesse à mes collègues de me pincer pour m’assurer que tout cela se déroulait réellement. Cette opportunité m’a montré que je suis capable de diriger une conférence où les participants sont des étudiants qui viennent du monde entier. »

« GCIMUN m’a donné un aperçu de la richesse que peut apporter le voyage pour le travail et, surtout, cela m’a rapproché de mes amis libanais qui m’ont accompagnée. Nous sommes allés à la découverte de Brooklyn et de Manhattan, et nous avons travaillé d’arrache-pied sur les préparatifs de la conférence ensemble. La GCI nous a réunis et liés d’une manière qui n’aurait pas été possible sans cette expérience. J’étais très contente d’être à l’étranger en train de pratiquer quelque chose que je voulais faire depuis toujours », poursuit Anabel Tabet. Elle mentionne également que ses camarades ont célébré son 22e anniversaire au milieu de Times Square, une expérience qu’elle décrit comme son « meilleur anniversaire jusqu’à cette date ». « Mes amis ont rendu cette occasion inoubliable », ajoute-t-elle.

Le succès de cette conférence s’est évidemment accompagné par de nombreux défis, tant à l’échelle logistique qu’aux différents rythmes d’adaptation des participants dans un pays totalement étranger. « Les étudiants ne sont pas dans notre campus à Beyrouth ni à Byblos, ils sont à New York, au milieu du Manhattan », précise Ghina Harb, indiquant que des arrangements ont dû être préalablement conclus auprès de l’hôtel et de l’ONU où se sont déroulées les conférences.

« Nous suivons le même processus impliquant la même séquence d’événements et de tâches dans toute conférence qu’on organise », explique quant à elle Marie-Georges Geara, 20 ans, étudiante à LAU en gestion informatique et technologique et coordonnatrice de la logistique à New York. « C’est cette planification qui rend tout ce que nous faisons très fluide et méticuleux, même lorsque nous nous trouvons dans un pays différent. » Et de préciser : « Ce qui a rendu notre tâche plus difficile est de s’occuper des participants, veiller à ce que tout le monde soit à l’endroit qu’il doit être au bon moment, gérer le timing et veiller à ce que tout soit en ordre. »

Malgré les multiples défis, les membres de l’équipe organisatrice sont restés soudés et ont pu élaborer des stratégies alternatives pour surmonter les obstacles. « La simulation est avant tout un moyen de préparer les étudiants à être les leaders de demain. Nous espérons que cette expérience stimulera leur engagement continu dans les problèmes mondiaux (...) Nous ne pouvons qu’espérer former des individus motivés qui visent le bien-être collectif de l’humanité », conclut Enzo al-Adm.

Près de 1 000 lycéens et collégiens du monde entier ont participé à la Conférence de simulation des Nations unies (GCIMUN) organisée par l’Université libano-américaine (LAU) au printemps passé en partenariat avec l’organisation américaine Global Classrooms dans le quartier général de l’ONU à New York. Cinquante étudiants et alumni de la LAU ont organisé les moindres détails...
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