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Vers une protection des sommets du Mont-Liban : une réserve naturelle à Kornet el-Saouda

La chaîne du Mont-Liban abrite une biodiversité riche et unique, et pour préserver ses sommets majestueux, la création d’une réserve naturelle de Kornet el-Saouda est proposée. Cette réserve serait conçue pour protéger les écosystèmes des montagnes du Mont-Liban, y compris les forêts de cèdres, les forêts de genévriers et d’autres habitats naturels.

Le Mont-Liban est une chaîne de montagnes emblématique s’étendant sur 150 kilomètres, offrant une biodiversité et des écosystèmes uniques. Kornet el-Saouda est le point culminant du Liban à 3 088 m d’altitude. Il abrite une grande variété d’espèces végétales et animales.

La création d’une réserve naturelle sur ce sommet permettrait la protection à long terme des écosystèmes et des espèces menacées. Elle contribuerait également à la conservation des ressources en eau de la région.

La réserve naturelle couvrirait les versants ouest, nord et est de la chaîne du Mont-Liban, y compris les forêts de cèdres de Bécharré, la vallée de la Qadicha, les forêts d’Ehden et celles de genévriers dans la Békaa.

La réussite de la réserve dépend de l’implication et de la collaboration active des parties prenantes locales, y compris les communautés, les municipalités et les groupes confessionnels concernés. Des consultations publiques et des campagnes de sensibilisation seraient organisées pour recueillir leurs opinions et leur soutien.

La réserve nécessiterait une gestion efficace, comprenant la réglementation de l’accès aux zones sensibles, la surveillance de l’activité humaine et la mise en œuvre de stratégies de restauration écologique. Des gardes forestiers et des spécialistes de la conservation pourraient être engagés pour patrouiller la réserve et sensibiliser les visiteurs.

La création de la réserve pourrait générer des revenus grâce à l’écotourisme, créant ainsi des emplois dans les secteurs des services, de l’hébergement et de la restauration. Les artisans locaux pourraient également bénéficier de la vente de produits artisanaux et de souvenirs.

Des programmes éducatifs seraient mis en place en collaboration avec les écoles locales et les organisations environnementales pour sensibiliser la population sur l’importance de la préservation de la nature et des écosystèmes.

Il est de même important de promouvoir la coopération régionale et internationale pour la conservation et la gestion des écosystèmes. La participation à des initiatives internationales de conservation renforcerait la visibilité et la crédibilité de la réserve.

Les communautés locales ont un rôle crucial à jouer dans la réussite de la réserve naturelle. Leur participation active et leur implication dans la prise de décision, la gestion et la surveillance sont essentielles. Des initiatives de formation professionnelle et de renforcement des capacités pourraient être mises en place pour permettre aux habitants locaux de devenir des gardes forestiers, des guides touristiques ou assumer d’autres rôles liés à la conservation.

La réserve naturelle devrait être gérée selon des principes de développement durable, en veillant à ce que les activités humaines soient menées de manière compatible avec la préservation des écosystèmes. Des pratiques agricoles durables, l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et la promotion de sources d’énergie renouvelable pourraient être encouragées.

Elle pourrait aussi devenir un centre de recherche scientifique, attirant des chercheurs nationaux et internationaux. Des études sur la biodiversité, les habitats naturels et les changements environnementaux pourraient être menées pour mieux comprendre l’évolution des écosystèmes du Mont-Liban.

Des mécanismes de surveillance et d’application des lois devraient être établis pour prévenir les activités illégales telles que le braconnage, l’exploitation forestière illégale et la pollution. Des sanctions dissuasives devraient être appliquées pour parer à toute infraction aux règles de la réserve.

Les organismes environnementaux nationaux et internationaux peuvent apporter leur expertise et leur soutien à la création et à la gestion de la réserve naturelle. La collaboration avec ces organisations permettrait de bénéficier de ressources supplémentaires, d’échanges de connaissances et de bonnes pratiques.

Un système de suivi et d’évaluation devrait être mis en place pour évaluer l’efficacité de la réserve dans la conservation de la biodiversité et la réalisation de ses objectifs. Cela permettrait d’apporter des ajustements et d’assurer une gestion adaptative de la réserve.

Un volet important de la création d’une réserve naturelle est la sensibilisation et l’éducation du public. Des programmes éducatifs à destination des écoles, des résidents et des visiteurs pourraient être mis en place pour promouvoir l’importance de la conservation et encourager des comportements respectueux de l’environnement.

La réserve naturelle pourrait être développée comme une destination touristique durable, offrant des opportunités de découverte de la nature, de randonnée, d’observation de la faune et de la flore, tout en minimisant les impacts négatifs sur l’environnement. Des infrastructures écologiques telles que des sentiers bien aménagés des zones de camping respectueuses de l’environnement et des activités touristiques écoresponsables pourraient être développées.

Si des écosystèmes dans la région sont dégradés, des efforts de restauration peuvent être entrepris pour réhabiliter les habitats naturels. Cela peut impliquer des actions telles que la plantation d’espèces indigènes, la remise en état des zones humides, la lutte contre les espèces envahissantes et la réintroduction d’espèces en danger.

Si la réserve naturelle englobe des terres privées, il est essentiel d’établir des partenariats avec les propriétaires pour assurer une gestion coordonnée et harmonieuse de la réserve. Des incitations financières ou des avantages économiques pourraient être offerts aux propriétaires terriens engagés dans la conservation.

La conservation de la biodiversité est une préoccupation mondiale. La réserve naturelle pourrait chercher à établir des liens et des collaborations avec d’autres réserves naturelles et organisations de conservation à l’échelle nationale et internationale. Cela favoriserait les échanges d’expériences, la coopération scientifique et le soutien mutuel pour la conservation de la biodiversité.

En somme, la création d’une réserve naturelle à Kornet el-Saouda est une proposition visant à préserver les écosystèmes et la biodiversité de cette région emblématique. Cela nécessiterait l’implication des parties prenantes locales, une gestion efficace, la promotion du développement durable, la collaboration avec les communautés et les organismes environnementaux, ainsi que la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation. D’autres réserves naturelles pourraient être constituées sur le même modèle, notamment au Akkar et à Denniyé.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

La chaîne du Mont-Liban abrite une biodiversité riche et unique, et pour préserver ses sommets majestueux, la création d’une réserve naturelle de Kornet el-Saouda est proposée. Cette réserve serait conçue pour protéger les écosystèmes des montagnes du Mont-Liban, y compris les forêts de cèdres, les forêts de genévriers et d’autres habitats naturels. Le Mont-Liban est...

commentaires (2)

Mais….

Eleni Caridopoulou

16 h 43, le 19 juillet 2023

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Commentaires (2)

  • Mais….

    Eleni Caridopoulou

    16 h 43, le 19 juillet 2023

  • Excellente initiative

    Jacques SAADE / MAZARS SAADE

    07 h 28, le 19 juillet 2023

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