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Nos Lecteurs ont la Parole

Tellement disproportionné !

Inconcevable et inacceptable que l’assassinat, justifié ou pas, motivé ou pas, par la police française, du jeune Nael Marzouki ait dégénéré en tellement de violences, de casses, de vols, de pillages, d’incendies de voitures, de mairies, de grandes et petites surfaces et de lieux publics.

Il n’est pas permis que des jeunes, très souvent mineurs, parviennent à foutre le bordel dans tout un pays, comme la France, pour un incident fâcheux qui a surgi, sans préméditation de la part de la police, à un point de contrôle.

On ne peut profiter d’un événement isolé, quoique malheureux, pour semer le chaos dans tout un pays.

Il était certes préférable que la police tire sur les pneus, cela va sans dire.

Mais c’est à se demander si les casseurs et les pilleurs vivaient dans une quelconque dictature, s’ils auraient osé agir de la sorte. Ou bien, ils ne sont capables de montrer leurs crocs et leurs biceps que dans les démocraties et les pays de droit.

Même si ces démocraties et ces pays de droit ne répondent pas toujours aux attentes et aux aspirations, est-ce que ça mérite tellement de casses, de pillages, de vandalisme et d’incendies ?

Ce qui fait le plus de peine, c’est le message de haine et d’ingratitude que ces jeunes ont voulu transmettre.

Un message qui en dit long et qui est, de surcroît, rien de plus louche et rien de plus suspect.

Avec la France et ses valeurs républicaines, par la pensée, le cœur et la prière.

Michel Antoine AZAR

Avocat à la cour

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Inconcevable et inacceptable que l’assassinat, justifié ou pas, motivé ou pas, par la police française, du jeune Nael Marzouki ait dégénéré en tellement de violences, de casses, de vols, de pillages, d’incendies de voitures, de mairies, de grandes et petites surfaces et de lieux publics.Il n’est pas permis que des jeunes, très souvent mineurs, parviennent à foutre le bordel dans...
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