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Société - Crise au Liban

Des déposants en colère saccagent des banques à Sin el-Fil

Dans une vidéo publiée en direct sur les réseaux sociaux, quelques dizaines de manifestants apparaissent en train de saccager les devantures de la Banque Byblos, Bank of Beirut et Bank Audi.

Des déposants en colère saccagent des banques à Sin el-Fil

Des manifestants du collectif "Le Cri des déposants" à l'entrée d'une banque qu'ils ont saccagée à Sin el-Fil, le 15 juin 2023. Photo Mohammad Yassine

Des déposants en colère ont saccagé jeudi matin quatre banques dans le quartier de de Sin el-Fil  (banlieue est de Beyrouth), à l'appel du collectif "Le cri des déposants", alors que le Liban poursuit son effondrement économique et social entamé en 2019.

Selon des images de notre photographe sur place Mohammad Yassine, quelques dizaines de manifestants apparaissent en train de vandaliser les devantures de la Banque Byblos, la Bank Audi et deux branches de la Bank of Beirut.

La manifestation avait débuté dans le centre-ville de Beyrouth, non loin de la mosquée al-Amine, avant de se diriger vers Sin el-Fil, où réside le président de l'Association des banques au Liban, Salim Sfeir, hué et insulté par les manifestants.

Des manifestants devant la Banque Byblos à Sin el-Fil, le 15 juin 2023. Photo Mohammad Yassine

Plusieurs banques avaient été incendiées et saccagées en février dernier, lors d'une opération coup de poing du collectif Le Cri des déposants dans le quartier cossu de Badaro à Beyrouth, qui abrite plusieurs établissements bancaires. Des banques avaient également été vandalisées par des manifestants en colère à Tripoli, dans le Liban-Nord, le même jour.

La devanture de la Bank of Beirut saccagée par des militants du collectif "Le Cri des déposants", le 15 juin 2023 à Sin el Fil. Photo Mohammad Yassine

Les banques imposent des restrictions illégales aux clients depuis le début de la crise économique au Liban en 2019, limitant les retraits et les transferts. Ces derniers mois, le pays a connu une vague de braquages de banques au cours desquels des déposants, parfois armés, ont fait irruption dans des agences pour réclamer leurs propres fonds.
Des déposants en colère ont saccagé jeudi matin quatre banques dans le quartier de de Sin el-Fil  (banlieue est de Beyrouth), à l'appel du collectif "Le cri des déposants", alors que le Liban poursuit son effondrement économique et social entamé en 2019.Selon des images de notre photographe sur place Mohammad Yassine, quelques dizaines de manifestants apparaissent en train de...
commentaires (6)

Eh bien l'OlJ ? Serais-ce que vous ne supportez pas la critique quand il s'agit de vos recettes publicitaires ?

Michel Trad

21 h 11, le 16 juin 2023

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Commentaires (6)

  • Eh bien l'OlJ ? Serais-ce que vous ne supportez pas la critique quand il s'agit de vos recettes publicitaires ?

    Michel Trad

    21 h 11, le 16 juin 2023

  • La réparation des dégâts seront déduite de la liquidité des banques, par conséquent, des avoirs des déposants. ça ressemble à casser sa propre raquette sur le terrain de tennis à cause d'une poussée de colère et de devoir en acheter une autre inutilement pour la remplacer. Les verriers et les serruriers seront, malgré eux, les seuls gagnants d'une telle action. Dommage !

    Céleste

    19 h 36, le 15 juin 2023

  • Je remarque que l'armée, présente, reste en retrait et semble compréhensive. J'aimerais croire qu'il suffirait encore de quelques actions de ce genre pour qu'elle se retourne enfin contre les mafieux et prenne le pouvoir. Yallah ya chabéb... Oum ! Hich Lébnén.

    Ca va mieux en le disant

    15 h 11, le 15 juin 2023

  • et pire encore, les banquiers volent les déposants légalement avec tous leur rumeurs ,suivies de scenarios banquaires depuis 2019.!

    Marie Claude

    14 h 43, le 15 juin 2023

  • Le Hezbollah est content ?

    Eleni Caridopoulou

    12 h 26, le 15 juin 2023

  • Ce n'est pas les agences des banques qu'il faut saccager, mais les proprietaires des banques eux-memes. Les crapules bancaires poursuivent leur croisiere dans le deni.

    Michel Trad

    12 h 11, le 15 juin 2023

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