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Politique - Éclairage

Présidentielle : les quatre leçons de la première manche


Présidentielle : les quatre leçons de la première manche

Le président du Parlement, Nabih Berry, tout sourire, lors de la séance électorale, hier. Photo Hassan Ibrahim/Compte Flickr du Parlement

Personne ne retenait son souffle hier. Ni les députés qui ont répondu présent à la convocation de leur chef, ni les candidats, déclarés ou non, dont les noms ont été dévoilés au dépouillement des 122 bulletins glissés dans l’urne, ni même les...
Personne ne retenait son souffle hier. Ni les députés qui ont répondu présent à la convocation de leur chef, ni les candidats, déclarés ou non, dont les noms ont été dévoilés au dépouillement des 122 bulletins glissés dans l’urne, ni même les...

commentaires (15)

Des élus du peuple mandatés pour élire le président de la république, n’est possible que si les multiples groupes parlementaires, puissent former une coalition majoritaire, que chacun a ses propres doctrines, idéologies et projets. Les membres de la coalition doivent se mettre d’accord pour un projet commun ou chacun accepte de moduler ses exigences pour élire le président qui doit être en phase du projet tout en tenant compte des groupes d’oppositions afin de rester le président de tous. Un exercice compliqué et difficile demandant un sens démocratique et une attitude positive et surtout point extrémiste. Au Liban on est loin de cette capacité morale et intellectuelle au service de la nation pour y parvenir. Ils vont devoir subir l’intervention du parrain internationale le plus influant et le plus intéressé.

DAMMOUS Hanna

13 h 35, le 01 octobre 2022

Tous les commentaires

Commentaires (15)

  • Des élus du peuple mandatés pour élire le président de la république, n’est possible que si les multiples groupes parlementaires, puissent former une coalition majoritaire, que chacun a ses propres doctrines, idéologies et projets. Les membres de la coalition doivent se mettre d’accord pour un projet commun ou chacun accepte de moduler ses exigences pour élire le président qui doit être en phase du projet tout en tenant compte des groupes d’oppositions afin de rester le président de tous. Un exercice compliqué et difficile demandant un sens démocratique et une attitude positive et surtout point extrémiste. Au Liban on est loin de cette capacité morale et intellectuelle au service de la nation pour y parvenir. Ils vont devoir subir l’intervention du parrain internationale le plus influant et le plus intéressé.

    DAMMOUS Hanna

    13 h 35, le 01 octobre 2022

  • Je suis bouche bée encore Nabih Berry nous démontre son indifférence pour le Liban. Tout ce qui l'intéresse c'est de marquer des points sur la misère et désespoirs du peuple. Les 13 encore une fois dans le champ de patate, Le Hezbollah est égal à lui-même. Les anti 8 mars se rallie autour de Michel Mouawad, sauf, si GB, réussi à imposer son nouveau pantin, Charbel Maroun, notre illustre député inconnu. Rien ne change! Au Diable le Liban et vive mes intérêts personnels!

    Marwan Takchi

    20 h 28, le 30 septembre 2022

  • Les opposants « souverainistes » et Walid Boukhari . Quelle mauvaise association d’ingrédients .

    Hitti arlette

    16 h 11, le 30 septembre 2022

  • En réalité il n’y a qu’une seule leçon à tirer : tous les députés, de tous les bords et surtout ceux qui ont surfé sur la vague de la contestation pour se faire élire, ne sont là que pour faire joujou et cocorico. Je ne sais pas à qui décerner le premier prix de la médiocrité. C’est encore pire lorsqu’on lit les noms des présidentiables. Qu’est ce qu’on est descendu bas à tous les niveaux au Liban.

    Lecteur excédé par la censure

    14 h 39, le 30 septembre 2022

  • Les députés de la contestation sont le problème. Impossible pour l’opposition (dans le sens large du terme) d’avoir la majorité sans le Taghyeer. Le vote en faveur de la contestation est l’exemple parfait du vote “inutile”. Quel gâchis.

    Akote De Laplak

    13 h 01, le 30 septembre 2022

  • Je commence a regretter d'avoir vote pour la contestation. Ce n'est pas le moment pour chacun d'eux de presenter leur ideal, mais de faire front uni contre les vrais adversaires de l'état souverain et ensuite de peaufiner leurs options. Il y a des priorités a l'heure actuelle, arrêtez de faire la fine bouche et alliez-vous avec l'opposition pour qu'on en finisse avec les bandits qui nous gouvernent!

    CW

    11 h 41, le 30 septembre 2022

  • Quelle vaste fumisterie. Ces députés n’ont pas honte de montrer au monde entier leur médiocrité.

    Lecteur excédé par la censure

    11 h 31, le 30 septembre 2022

  • Tout les opposants disent être pris de court alors qu’ils connaissent la date buttoir du mandat présidentiel mais continuent de traîner les pieds et de se disperser. Que veulent ils au juste? Qu’on leur laisse le temps d’accorder leurs violons pendant des décennies pour offrir la fonction une fois de plus à un vendu parce qu’ils n’ont pas été capables de discernement ni de patriotisme, plongés dans leurs querelles intestines pour cause d’ego démesuré? Ils devraient consacrer les jours à venir à se réunir sans relâche H/24 et se mettre d’accords sans tarder sur la personne capable de répondre aux critères principaux pour cette fonction qui sont le patriotisme et la capacité de relever le défit qui consiste à rétablir la souveraineté et l’indépendance de notre pays point.

    Sissi zayyat

    10 h 52, le 30 septembre 2022

  • Berri invente des lois à sa guise. 2/3 oui pour débuter la séance, mais, au 2ème tour, la majorité simplement. Pourquoi tout le monde accepte cette condition comme acquise ? Il faudrait consulter le conseil constitutionnel, lui aussi politisé ! Ce qui se passe n'a rien à voir avec la démocratie. C'est la dictature imposée, pour terminer cette République.

    Esber

    10 h 49, le 30 septembre 2022

  • Les dirigeants du monde entier sont certainement admiratifs devant la génie des libanais, capables de se réunir pour élire un président, tout en étant d'accord à l'avance qu'il n'y aura pas élection ce jour-là. Quelle maestria, bravo. Ils ont brulé 3 à 5 mille litres d'essences dans leurs grosses bagnoles et celles de leurs bodyguards pour rien, mais sous l'applaudissement des ambassades et du reste du monde. Un tour de réchauffement, cela leur fait du bien. J'ai l'impression que les 11 issus de l'intifada de 2019 commencent gestuellement mais gentiment à ressembler aux autres.

    Céleste

    10 h 12, le 30 septembre 2022

  • JOUMBLATT SE MOQUE DE MICHEL MOUAWAD. IL FAIT CROIRE À OPPOSITION QU IL EST DE LEUR CÔTÉ. IL SAVAIT COMME TOUT LE MONDE QUE C EST UNE RÉUNION FANTOCHE. MAIS LE MOMENT VENU, IL VA DONNER L ORDRE À SES PIONS DE VOTER SLEIMAN FRANGIÉ 2.

    Gebran Eid

    09 h 33, le 30 septembre 2022

  • C est un cirque un vrais, et fait avec notre argent et notre épargne. Dans un pays, un vrais, rigolade ou pas, se mettre d'accords en avance ou pas, les députés qui se respectent RESTENT JOURS ET NUITS s'il le faut jusqu'à élire un président par les urnes QUELLE MASCARADE de faire une simulation d'élection et partir avant le 1er tour

    Aboumatta

    09 h 01, le 30 septembre 2022

  • Choisir entre Frangie et Bassil, c;est opter pour la peste ou le cholera. Preferable a un (co)vide de l'institution diront certains, mais je n'en suis pas si sur. Pour rester dans le jargon medical, quand il y a gangrene, il vaut mieux amputer. Le probleme du patient Liban, c'est la tete qui est malade... et on fonctionne encore au Panadol pour un cancer du cerveau....bon courage aux Libanais.

    Roborm

    08 h 36, le 30 septembre 2022

  • "Pour que la séance puisse être ouverte, deux tiers des députés (86) doivent être présents." Comme il est écrit plus loin, ceci ne figure pas dans la Cinstitution. "Au deuxième tour, un candidat doit rallier la majorité absolue des députés (65) pour être élu". C'est inexact. Il s'agit de la najorité des VOIX. Autrement dit, la séance put se tenir (à partir du 21 octobre, une convocation par Berry n'est même plus nécessaire) avec 65 députés présents et , dans ce cas, 33 voix suffisent pour élire un président. Si, pour une fois, on se décidait à respecter la Constitution, la vacance présidentielle ne risquerait pas de se prolonger, Le problème, est que Berry a décidé que le vote n'aura pas lieu, tant qu'un président ne sera pas désigné. L'élection, n'est, pour lui, qu'une simple formalité.

    Yves Prevost

    07 h 20, le 30 septembre 2022

  • Quelle salade! Pays ingouvernable tant qu'il existe des traitres vendus.....Et il y'en a assez.......

    Sabri

    04 h 39, le 30 septembre 2022

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