Le ministre israélien Benny Gantz, s'exprimant lors de la conférence annuelle du Jerusalem Post à New York, le 12 septembre 2022. Capture d'écran/The Jerusalem Post
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a révélé une carte montrant plus de dix installations différentes dans le Centre d'études et de recherches scientifiques (CERS) de Masyaf, en Syrie, utilisées pour produire des missiles et des armes de pointe pour l'Iran et ses alliés, rapportent plusieurs médias israéliens.
"L'Iran a transformé le CERS en installations de production de missiles et d'armes de précision à moyenne et longue portée, fournis au Hezbollah et autres alliés iraniens", a déclaré M. Gantz lors de la conférence annuelle du Jerusalem Post à New York, lundi. "Ces sites représentent des menaces importantes pour la région et l'État d'Israël. Masyaf, en particulier, est utilisé pour produire des missiles avancés", a-t-il ajouté.
Selon le ministre israélien, "les Iraniens œuvrent actuellement à la mise en place d'industries de missiles et d'armes au Liban et au Yémen". Il a dans ce cadre appelé le monde à "stopper cette agression iranienne". Accusant l'Iran de vouloir "s'établir dans la région en mettant en place des industries du terrorisme", Benny Gantz a affirmé que ce pays consacre à son projet plus d'un milliard de dollars par an.
Ces dernières années, Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, visant des positions du régime ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, grands alliés de Damas et ennemis jurés d'Israël. Israël, pays voisin de la Syrie, a reconnu avoir mené depuis le début de la guerre en 2011 des centaines de frappes, mais les commente rarement au cas par cas. L'armée israélienne les a défendues comme étant nécessaires et dit vouloir empêcher l'Iran de s'implanter à ses portes.
Il y a une dizaine de jours, des sources diplomatiques et des renseignement de la région avaient déclaré à l'agence Reuters qu'Israël a intensifié dernièrement ses frappes sur les aéroports syriens afin de perturber l'utilisation croissante par Téhéran des lignes de ravitaillement aérien pour livrer des armes à ses alliés en Syrie et au Liban, notamment au Hezbollah. Mardi dernier, des frappes israéliennes ont mis hors de service la piste de l'aéroport d'Alep, le deuxième du pays, déjà touché le 31 août. L'OSDH avait indiqué que les frappes visaient également un entrepôt dans l'enceinte de l'aéroport utilisé par des milices affiliées à l'Iran et fait état de trois morts.
Rien de nouveau, " Les conflits armés et guerres civils" sont des abcès qui concentrent le mal en épargnant les puissances dominantes et protégeant leur bien-être.
14 h 33, le 13 septembre 2022