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Nos Lecteurs ont la Parole

À l’orée de l’élection présidentielle

Si le Liban a obtenu son indépendance en 1943, de par l’influence et la concomitance de plusieurs événements politiques et sociaux, nombreux sont les Libanais qui, depuis cette date et jusqu’à nos jours, n’en voulaient nullement et continuent à ne pas et ne plus la vouloir, et cela pour de multiples raisons.

Des centaines de milliers de Libanais, surtout parmi les milieux chrétiens, affirment et constatent, de jour en jour, et de plus en plus vivre dans un Liban que, malheureusement, ils voient s’effondrer, dans un contexte que ces mêmes chrétiens ont de tout temps refusé et combattu.

La matricule actuelle, et même plus ancienne, montre que des centaines de milliers de jeunes Libanais continuent, quotidiennement, de rêver en un Liban et en une France dont ils ont vécu le rattachement et la solidarité, des relations solides de fraternité et d’unicité des valeurs et des fondements que nos ancêtres, que ce soit en France ou au Liban, nous ont enseignés, et sur lesquels ils ont insisté, en présence d’un Charles de Gaulle et d’un François Mitterrand, du côté français, et d’un Camille Chamoun et d’un Fouad Chéhab, du côté libanais, qui ont fait de nous, à travers leurs valeurs et leur manière de voir et de structurer le monde et les choses, de vrais hommes et de vraies femmes.

Actuellement, les bases et les conditions de la guerre froide sont toutes réunies, et ce sont, certes, les grands du globe qui les font exister et qui les font réunir, en vue de créer une plateforme mondiale nouvelle, avec des valeurs, des fondements et des buts, pour ainsi dire, un peu étranges et étrangers pour les générations qui ont vécu l’ancien beau temps, le temps de la prospérité et de la grandeur, tant morales que financières, qui se propageaient naturellement dans le monde entier.

Les temps actuels exigent de la part des politiques du monde, et surtout de ceux du Liban, qu’ils soient vraiment et réellement capables de gouverner et d’orienter le peuple libanais vers une liberté, une dignité, une indépendance et surtout une paix réelles dont il a la soif. Et comme le dit le dicton, l’essentiel n’est pas seulement de rêver, mais de pouvoir continuer à rêver.

Avocat à la cour

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Si le Liban a obtenu son indépendance en 1943, de par l’influence et la concomitance de plusieurs événements politiques et sociaux, nombreux sont les Libanais qui, depuis cette date et jusqu’à nos jours, n’en voulaient nullement et continuent à ne pas et ne plus la vouloir, et cela pour de multiples raisons.Des centaines de milliers de Libanais, surtout parmi les milieux...

commentaires (1)

Il fallait rester au mandat français..

Eleni Caridopoulou

16 h 10, le 12 septembre 2022

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Commentaires (1)

  • Il fallait rester au mandat français..

    Eleni Caridopoulou

    16 h 10, le 12 septembre 2022

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