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Nos Lecteurs ont la Parole

Planter des arbres qui ne partiront pas en fumée...

En Russie, 53 millions d’hectares de forêt boréale ont brûlé depuis 2001, soit quasiment la superficie de la France. La perte de couverture forestière due aux incendies augmente d’environ 4 % par année, soit 230 000 hectares supplémentaires.

Selon un analyste du Global Forest Watch, « le CO2 s’est accumulé dans le sol pendant des centaines d’années et a été protégé par une couche humide sur le dessus, mais ces incendies, plus fréquents et plus graves, brûlent cette couche supérieure et libèrent ce CO2 ».

Depuis des années on nous dit qu’une des solutions au réchauffement climatique et aux gaz à effet de serre est de planter des millions d’arbres. Mais à quoi bon si, à terme, ils partent en fumée ?

Faire comme L’Homme qui plantait des arbres, oui, peut-être, mais aux endroits où ils sont le moins susceptibles de brûler massivement, comme les agglomérations, les lisières des champs, etc. Voilà une autre raison de verdir nos villes à la vitesse grand V, à condition toutefois que les pénuries d’eau de plus en plus fréquentes n’empêchent pas leur arrosage. Les humains sont décidément mal barrés.

Montréal-Québec

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En Russie, 53 millions d’hectares de forêt boréale ont brûlé depuis 2001, soit quasiment la superficie de la France. La perte de couverture forestière due aux incendies augmente d’environ 4 % par année, soit 230 000 hectares supplémentaires.Selon un analyste du Global Forest Watch, « le CO2 s’est accumulé dans le sol pendant des centaines d’années et a été...
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