Air, mer, terre, le mauvais sort ne cesse de poursuivre le Libanais là où il est, là où il voyage. Dans cette crise sociale monétaire un grand joug maintient les Libanais sous la loi du destin, la loi de cause à effet, la loi de la fatalité. La finalité de cette fatalité: le malheur ! Ici un pilote poursuivi par des avions de chasse comme s’il transportait des terroristes, quelques jours après, un atterrissage forcé à cause d’une panne, deux incidents graves. Ici tout le monde se pose la question suivante: si notre flotte aérienne pourtant la plus moderne au monde qui représente une ultime efficacité opérationnelle et est équipée d’une technologie de pointe, se porte mal à cause du personnel qui n’arrive pas à bien gérer son mode vie vu les salaires et les démissions ? Mer triste de chercher toujours un coupable ou un bouc émissaire à chaque fois qu’un bateau de fortune fait naufrage, et dont la découverte en vain macabre n’arrive pas à soulager le poids de la pauvreté de ce que nous sommes devenus. Accidents routiers. Il est triste de perdre un jeune chanteur connu pour mettre les points sur les « i » et découvrir combien nos routes du nord au sud sont si dangereuses en se demandant où est le code de la route, et où sont ces sacs de lestage adaptés aux chantiesr et aux séparateurs de voies et qui pourraient sauver la vie de ces victimes. Enfin les tunnels de la mort, il est grand temps de les éclairer messieurs les responsables car personne ne veut mourir gratuitement pour votre nonchalance.
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