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Nos Lecteurs ont la Parole

L’Occident court à sa perte

Si les pays occidentaux n’avaient pas reconnu la Chine communiste dans les années 1970, la plupart des Chinois se déplaceraient encore aujourd’hui en bicyclette et Taïwan ne craindrait pas pour sa sécurité. Pourquoi avoir reconnu la Chine rouge ?

Pour y profiter d’une main-d’œuvre à bon marché et d’un marché d’un milliard de consommateurs. Résultat : les délocalisations se sont multipliées en Occident, ce qui a donné lieu quelque quarante années plus tard à l’élection de l’électron libre Donald Trump.

Quant à la Russie, elle était moins à craindre du temps de l’Union soviétique. De leaders de moins en moins autoritaires, nous sommes brutalement tombés sur Vladimir Poutine, qui semble vouloir renouer avec l’ère stalinienne. L’Occident croyait que, l’argent aidant, ces deux grandes voisines allaient devenir démocratiques. Elles ne le sont malheureusement pas devenues.

Elles sont juste devenues plus antidémocratiques, plus antioccidentales, plus riches, plus puissantes et plus dangereuses. C’est le capitalisme qui se mord la queue. L’appât du gain nous fait courir à notre perte.

Montréal-Québec

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.

Si les pays occidentaux n’avaient pas reconnu la Chine communiste dans les années 1970, la plupart des Chinois se déplaceraient encore aujourd’hui en bicyclette et Taïwan ne craindrait pas pour sa sécurité. Pourquoi avoir reconnu la Chine rouge ? Pour y profiter d’une main-d’œuvre à bon marché et d’un marché d’un milliard de consommateurs. Résultat : les...

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