La Suède et la Finlande veulent rejoindre l’OTAN le plus vite possible, se méfiant de la Russie belliqueuse se trouvant à leurs portes. Que fait la Turquie ? Elle s’y oppose tant qu’on ne lui aura pas donné satisfaction relativement aux indépendantistes kurdes se trouvant sur son sol. Autrement dit, elle marchande, alors que les temps sont à la guerre. Il est à se demander s’il ne serait pas plus payant pour l’Alliance atlantique de se débarrasser de la Turquie, qui a acheté il y a quelques années un système de défense… russe.
Quant à l’Union européenne, qu’attend-elle pour se débarrasser de la Hongrie, qui est toujours là à quémander un traitement de faveur, parce qu’elle tient mordicus à conserver de bons rapports avec les Russes, qui ont envahi l’Ukraine indépendante et qui sont en train de la détruire ? Venant d’un ancien pays du pacte de Varsovie, ce manque de solidarité est incompréhensible. C’est Poutine qui doit jubiler.
Montréal-Québec
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