Aucune personne au monde n’a pu exercer pareille fascination. Du temps qu’il foulait cette terre de Palestine, les hommes éprouvaient en sa présence un religieux respect, cependant qu’une force mystérieuse les attirait à lui. Conquis par son charme et sa grâce, les petits enfants aspiraient à grimper sur ses genoux, mais une autorité si grave émanait de sa personne que de solides gaillards s’écartaient pour le laisser passer ou s’enfuyaient du Temple quand il les accusait d’en faire une caverne de voleurs.
Vingt et un siècles se sont écoulés et le Christ trouble, étonne et fascine les hommes. Même les sceptiques d’entre eux.
Il n’a rien écrit, et pourtant ses enseignements ont marqué la pensée et les mœurs du monde. La date de sa naissance est à la fois le pivot et la base du calendrier occidental. Si nous fréquentons les grandes bibliothèques des centres religieux ou de Rome (Vatican), si nous parcourons les musées, écoutons les chefs-d’œuvre de l’art musical classique, nous constatons que sa personnalité continue à dominer les siècles des siècles. Son influence sur les individus est stupéfiante.
Dans le désarroi actuel, combien de gens qui croyaient jadis pouvoir se passer du Christ finissent par se tourner vers lui pour chercher l’inspiration et la lumière ? Il émanait de lui un si puissant magnétisme qu’il lui suffisait de dire : « Suivez-moi. » Il fut humble et tendre, innocent et miséricordieux, et nous sommes obligés de convenir avec le centurion du calvaire : « Certainement, cet homme était un juste. » Sa stature morale suffirait à faire de lui la personnalité la plus saisissante de l’histoire.
Un autre élément contribue à rendre fascinante sa personnalité. Il a émis une prétention stupéfiante : il disait posséder à la fois la nature humaine et la nature divine. Et l’humanité, au cours des âges, n’a jamais cessé de croire que cela était fondé… Un jour, des hommes chargés de l’arrêter s’attardèrent à écouter les admirables paroles d’espoir qui tombaient de ses lèvres. Quand ils revinrent sans avoir accompli leur mission, leur excuse tenait en ces mots : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme-là ! »
Il a aussi fait le bien partout sur son passage ; il a guéri les malades, nourri les affamés, montré le droit chemin aux pécheurs et accompli de grands miracles afin de manifester aux hommes la gloire de Dieu. Il est venu remplir une mission d’un caractère unique : « Sauver ce qui était perdu, servir au lieu d’être servi et donner sa vie pour le rachat de l’humanité. »
Que dire de sa prédication ? Simple, attrayante, puissante, accessible aux hommes, aux femmes, aux petits enfants, aux gens sans instruction, aux étrangers, aux curieux, à tout l’entourage et au-delà. Il insistait sur l’humilité, l’amour, le pardon, et joignit l’exemple à la parole et au geste.
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Très bon chapeau …
20 h 50, le 13 juin 2022