
Joseph Maïla. Photo DR
Quels sont les premiers enseignements à tirer de ce scrutin, le premier depuis le soulèvement du 17 octobre et l’irruption de la crise économique et financière ?
Le premier constat, c’est que ces résultats électoraux ne traduisent ni un essoufflement total du système ni sa vitalité. Il n’y a pas de rupture fondamentale en termes d’équilibres susceptibles de modifier significativement le rapport de force, si ce n’est l’absence de majorité parlementaire à l’issue du scrutin. Le résultat des élections traduit une orientation vers une plus grande fragmentation des forces politiques qui reflète en partie une dynamique plus représentative des orientations de la société. Le revers de la médaille – que l’on retrouve d’ailleurs souvent dans les systèmes ayant opté pour des scrutins proportionnels – est que cela ne facilite pas la formation d’une majorité de gouvernement, mais au contraire, la formation d’alliances ponctuelles (et parfois politiquement improbables) et une instabilité importante (le cas israélien étant sans doute le plus emblématique). Mais cette fragmentation n’est pas totalement nouvelle au Liban, et l’on peut se demander si ce phénomène n’est pas inhérent au pluralisme tribal, social et idéologique de la société libanaise.
Pour autant, un autre constat s’impose d’emblée : la percée du mouvement populaire du 17 octobre qui s’avère totalement inattendue. Beaucoup pensaient que des individualités réussiraient à percer, mais il s’agit ici d’une montée en puissance qui est assez spectaculaire – même s’il ne s’agit pas d’un bloc de treize députés totalement homogène sur le plan idéologique ou programmatique. Il faut la saluer dans la mesure où cette dynamique traduit partiellement – car il y en a naturellement d’autres, plus politiques, plus idéologiques – la revendication qui s’était manifestée sur le plan social. Cette percée est d’autant plus remarquable qu’elle s’est effectuée en dépit d’une loi électorale scélérate taillée à la mesure du bloc au pouvoir qui résulte des élections de 2018. C’est une loi qui à la fois repose sur une logique proportionnelle – qui n’est pas intégrale mais par district – et intègre un vote préférentiel qui va directement dans le sens d’une confessionnalisation du choix, voire d’une rivalité au sein même d’une liste (ce qui est contraire à la logique de la proportionnelle). Or, malgré le renforcement du biais confessionnel par le mécanisme du vote préférentiel, des individualités sont parvenues à dépasser ce stade-là et à se positionner comme les porte-parole d’un changement social, qui reste à définir.
Enfin, ce mouvement traduit aussi les prémices constitutives d’une société civile qui a pris au sérieux le passage au politique sans en confessionnaliser les problèmes. On ne peut pas parler de société civile dans le cas libanais où la confession, le clan, la famille, la province jouent un rôle important, mais on a vu des éléments qui ont réussi à s’extraire de ces pesanteurs pour se positionner sur des revendications transcommunautaires (la lutte contre la corruption, le mariage civil, la nécessité d’une justice indépendante…).
Quels ont été les déterminants de la mobilisation électorale ?
Ces résultats sont à la croisée de trois données fondamentales. Premièrement, la persistance de partis disposant de réseaux militants et politiques très forts sur les plans idéologique et/ou organisationnel, et sur lesquels les candidats ont pu continuer de s’appuyer pour mobiliser une partie de leur base électorale. Ensuite, le maintien d’une mobilisation se faisant sur la base du réseau familial : être issu d’une famille connue demeure très important pour se présenter aux élections au Liban, et on continue d’observer des regroupement familiaux avec des clés électorales que vont chercher les électeurs un peu partout, mais en mobilisant un chef de clan. Enfin, et c’est l’une des grandes nouveautés du scrutin, une partie non négligeable de la mobilisation électorale s’est faite par le biais de nouveaux réseaux communicationnels. Ce phénomène, renforcé par la pandémie et le confinement qui ont vu la multiplication de débats et d’interventions sur les plateformes numériques, a permis à des candidats jusque-là inconnus de contourner en partie l’emprise de la classe politique sur la scène médiatique et le rôle fondamental joué par l’argent dans les élections libanaises pour émerger et faire connaître leurs idées. Cette réputation communicationnelle a néanmoins des limites certaines. D’une part, elle fausse la perception du rapport de force et peut exagérer la popularité réelle des candidats : en attendant la sanction des urnes, chacun se croit dépositaire d’une légitimité d’audience, ce qui peut donner l’illusion d’être représentatif au-delà de la réalité. D’autre part, cette personnalisation du débat a favorisé l’apparition de ce que Freud appelait le « narcissime des petites différences » qui explique en partie la dispersion des candidatures et l’absence de front commun issu de la contestation du 17 octobre. Il reste que l’émergence de ce réseau communicationnel est un événement majeur qui a permis la régénération partielle de l’élite parlementaire par un vote jeune issu de la révolution. Si l’on y ajoute la multiplication de la catégorie inclassable des indépendants, on assiste bien à un début de fractionnement du système politique libanais, qui reposait sur les deux réseaux traditionnels précités.
En affinant l’analyse, on peut aussi constater que trois catégories (ou idéal-types selon la terminologie bien connue de Max Weber) de vote se sont dégagés de ce scrutin : le vote à dominante idéologico-identitaire (particulièrement prégnant dans l’électorat du FL ou Hezbollah) motivé par une logique partisane et l’adhésion à un projet spécifique ; le vote à dominante charismatique (voire émotionnelle) et clientéliste qui traduit d’ailleurs une certaine forme de dissonance cognitive chez les électeurs de ces partis dans la mesure où l’indigence de ces derniers en termes d’action publique ne s’est pas traduite par une remise en question de leur légitimité dans les urnes (on pense notamment au cas d’Amal ou du CPL) ; et enfin, un vote « d’indignation constructive » et/ou de refondation systémique qui est la principale nouveauté de ce scrutin et dont ont essentiellement bénéficié les forces se réclamant de la contestation et les indépendants.
Qu’en est-il de ceux qui ne se sont pas mobilisés ? Comment expliquer que le taux de participation global (49 %) soit resté dans la lignée des précédents scrutins alors que le pays a connu en deux ans un soulèvement populaire inédit, l’une des pires crises économiques des deux derniers siècles et la double explosion du 4 août 2020 ?
Il faut d’abord noter que les listes électorales sont imparfaites et ne sont pas mises à jour, et par conséquent, le nombre d’inscrits dépasse très certainement le nombre réel d’électeurs, ce qui aboutit à des chiffres à manipuler avec beaucoup de précaution. Cela dit, l’abstention a sans doute été déterminée par trois facteurs essentiels. D’abord, la dynamique propre à la communauté sunnite, qui a dû arbitrer entre les consignes de Saad Hariri et les injonctions inverses au vote de la part des autorités religieuses ou de l’Arabie saoudite. Cette dynamique de l’abstention rappelle le boycott chrétien de 1992 à la suite de la guerre civile, l’accord de Taëf qui avait rogné leurs prérogatives et un sentiment « d’abandon » de la part de l’ensemble de la scène internationale. On constate dans la communauté sunnite une déprime collective similaire, mais il s’agit ici d’un « découplage dysfonctionnel » dans la mesure où le sentiment de déréliction qui l’anime est découplé avec le soutien d’une puissance sunnite régionale allant dans le sens de la participation. Ce hiatus ne sert pas le renforcement des sunnites, et il faudra réparer cette blessure narcissique pour que la communauté retrouve le chemin de la Nation.
Le deuxième facteur, fondamental de cette abstention tient au sentiment de résignation face à l’inaction générale de la classe politique traditionnelle sur tous les dossiers vitaux auxquels est confronté le Liban depuis près de trois ans. L’une des réponses à cette inaction a été une forme de découragement face à la possibilité d’un changement. Et c’est là que la diaspora s’est distinguée en participant bien davantage et, d’une certaine manière, en jouant certainement un rôle d’entraînement sur la participation locale du week-end suivant. Le vote de la diaspora, en particulier les jeunes chassés par la crise, était à la fois un vote-sanction de la classe politique et de frustration vis-à-vis de l’image du Liban à l’étranger. J’ai rencontré nombre d’étudiants qui me disaient ne pas se reconnaître dans le système actuel et leur volonté de voir une démocratie effective émerger dans ce pays où ils voudraient revenir un jour. À leur investissement émotionnel particulièrement patent depuis la crise (et qui s’est notamment exprimé via l’aide financière et humanitaire), s’est ajoutée une frustration qui a déterminé ce vote d’indignation.
Le troisième facteur tient, lui, à la crédibilité de l’offre politique. Elle est bien sûr très faible du côté des partis traditionnels, même si, pour certains d’entre eux, cela a été compensé par le phénomène de dissonance cognitive et les réseaux de mobilisation déjà évoqués. Mais la crédibilité du changement n’a pas non plus été assez forte du côté des forces de la contestation : en dépit de vrais efforts programmatiques de certains partis, elles n’ont globalement pas su véritablement passer de l’indignation morale à la structuration de la révolte politique.
Dès lors, quel diagnostic prédomine à l’issue de ce scrutin : celui d’un mince espoir de changement ou la force de résistance du système ?
Bien sûr, sur un plan global, la réaction de rejet à laquelle on pouvait s’attendre face à l’énormité des souffrances infligées aux Libanais apparaît décevante. Cependant, j’insisterai sur le constat optimiste : on a rarement vu dans l’histoire libanaise un tournant aussi important. Et, c’est paradoxal, non du fait d’un bouleversement fondamental en termes d’équilibre politique, même si le bloc au pouvoir n’a pas de majorité parlementaire immédiate, mais du fait de l’amorce concrète d’une direction nouvelle : c’est une bifurcation.
C’est tout le paradoxe de ces élections : elles montrent une ouverture et en même temps, elles indiquent une persistance, une résistance du système communautaire, qui repose sur la substitution clientéliste de la fourniture de services élémentaires par l’État et favorise une crispation identitaire. Cela explique en partie le renversement du rapport de force politique au sein de la communauté chrétienne (le discours sécuritaire et identitaire des FL prenant le pas sur celui du CPL) ainsi que la montée en puissance d’une communauté politique (celle du Hezbollah) qui vit en vase clos avec un système de production et financier, de contrebande, scolaire, alimentaire... Or, ces deux discours identitaires ont favorisé un jeu de vases communicants : la radicalisation de chacune des parties bénéficiant automatiquement à l’autre. Mais, encore une fois, il y a une ouverture certaine qui va sûrement avoir des répercussions à termes sur l’ensemble de la jeunesse, y compris celles de de ces deux partis qui souffre autant que les autres.
Ce paradoxe est désormais propre à toutes les périodes de changement : nous sommes dans l’ère des révolutions postléninistes, il n’y a plus une avant-garde unique révolutionnaire pour s’emparer du pouvoir, mais des avant-gardes multiples aux messages et préoccupations divers. D’autant qu’à l’ombre de la menace persistante d’un conflit armé, y compris en termes confessionnels, on ne peut s’attendre à un raz-de-marée qui viendrait balayer d’un coup le vieux monde. On est dans des considérations qui sont beaucoup plus nuancées sur un terrain, le Liban, qui est une mosaïque. Toute la question est de savoir comment faire de cette mosaïque une unité homogène, mais c’est une question qui dépasse largement le cadre de la législature…
Nombre d’observateurs ont analysé ces résultats comme un camouflet pour le Hezbollah. Partagez-vous ce constat ?
En termes de pouvoir, c’est une défaite relative, puisque, malgré le recul sensible de ses alliés, ses députés ont pour la plupart renforcé leurs gains en termes de votes préférentiels et que, même s’il a perdu deux sièges éminemment symboliques au Sud, le parti conserve, avec Amal, le monopole de la représentation politique de la communauté chiite. Plutôt qu’une perte de pouvoir, il s’agit en réalité d’une perte d’influence certaine, déjà perceptible depuis quelque temps. Car, en jouant depuis deux ans la carte de la contre-révolution et de la répression, il s’est aliéné une partie de plus en plus large de la population. Sa parole s’est désacralisée au fur et à mesure que sa participation au pacte de corruption liant les autres partis gouvernementaux est devenue évidente. En quelque sorte, la parole révolutionnaire de Hassan Nasrallah a cédé la place aux « commentaires au fil de l’eau » de la vie politique auxquels il se livre désormais dans ses interventions. Il en est d’ailleurs conscient et a adapté en partie son discours en conséquence, lui donnant une connotation davantage nationale et parfois conciliante.
À cela s’ajoute, bien sûr, le dissensus profond sur la question de son arsenal. Les armes ont été, explicitement ou implicitement, la question dominante de ces élections, et ce, pour toutes les parties. Et c'est tout à fait normal dans la mesure où la construction d’un État moderne et durable est impossible lorsqu’une des composantes de la nation dispose de sa propre armée. Or cette question se heurte à une ligne rouge tracée par le parti de Dieu – une ligne rouge pour laquelle il semble même prêt à refaire non pas un, mais plusieurs « 7 mai 2008 ». Cela s’explique, d’une part, en raison du triptyque armée-peuple-résistance, auquel il ne veut pas renoncer, et, d’autre part, du fait de la stratégie iranienne de l’unité des fronts contre Israël. Par conséquent, et contrairement aux autres questions politiques et sociales majeures qui font l’objet de divergences, il s’agit là d’une question de dissensus qui entraîne une paralysie de l’action politique et une déstructuration de l’État.
Justement, alors que le soulèvement d’octobre se structurait principalement autour de thématiques telles que la fin de l’ordre milicien, la lutte contre la corruption endémique et la paupérisation extrême de la population, les élections législatives sont devenues une sorte de « référendum » sur les armes du Hezbollah. Ce décalage n’a-t-il pas aussi fragilisé les partis issus de la contestation, obligés de se positionner sur une thématique profitant davantage à leurs adversaires ?
Cette question n’a, à mon sens, pas freiné la dynamique de changement parce que toutes les demandes essentielles portées par la contestation restent essentielles et traitables indépendamment de ce point. La question se pose plutôt dès lors que ces armes seraient utilisées pour freiner le changement ou même empêcher tout débat véritable sur leur légitimité. Face à ce chantage permanent au retour de la violence, il ne faut certes pas renoncer à traiter cette question, mais réfléchir à une discussion autour de la finalité de ces armes en termes de dissuasion et de leur possible intégration dans le cadre de l’armée. Il s’agit d’initier progressivement ce dialogue afin de parvenir à transformer le dissensus en consensus, à condition qu’il y ait suffisamment de quiétude et de raisonnabilité pour permettre cette discussion…
Plus généralement, il est inutile de faire une lecture littérale de la traduction électorale des mots d’ordre de la contestation d’octobre. Tout simplement parce que, contrairement à ailleurs, le système politique libanais n’est pas celui d’un pluralisme ordonné et régulé par des partis visant à emporter la majorité pour appliquer un programme défini. Il est un ordre de pluralisme anarchique où de multiples préoccupations sont exprimées de multiples manières (on vote contre les armes, ou contre les banques, ou du fait de liens familiaux, etc.). Le propre du Parlement libanais est avant tout de refléter la complexité sociale, communautaire, idéologique et, in fine, politique de la société. Il n’y a pas un clivage structurant mais une multiplication de clivages, pas tous idéologiques, qui empêchent la formation d’une majorité d’idées où un courant l’emporte sur les autres. Toute la question est de s’entendre sur des demandes opérationnelles immédiates.
Cette fragmentation ne risque-t-elle pas de mener à une nouvelle paralysie du système, notamment lors des prochaines échéances institutionnelles ?
S’agissant de la présidence de la République, qui est une échéance de nature constitutionnelle, nous nous dirigeons certainement vers des complications. Dans le meilleur des cas, cela aboutira à l'élection d'un candidat de compromis plutôt que du chef d’un bloc politique et à un président qui se poserait véritablement en arbitre dans le système politique (dans l’esprit de l’accord de Taëf).
S’agissant de la présidence de la Chambre, Nabih Berry devrait être élu par défaut, compte tenu des fortes réticences qui devraient s’exprimer sur son nom. Cela induit une autre donnée fondamentale qui est celle du temps pour le changement. L’opposition va en effet se retrouver face à un homme qui maîtrise l’agenda de l’activité parlementaire et tient le calendrier des réformes alors qu’il a déjà démontré son absence d’affinité morale – pour rester dans l’euphémisme – vis-à-vis de thématiques telles que l’indépendance de la justice, la lutte contre la corruption ou la fin du clientélisme. Avec le paradoxe déjà connu par le passé où l’on voit une fonction censée garantir les institutions devenir un instrument de blocage de ces dernières...
Cette question du rapport au temps est essentielle, en particulier pour les députés issus de la contestation : comment concilier un système que beaucoup décrivent comme une « vétocratie », nécessitant l’élaboration de longs compromis, satisfaisant chacune des parties et des réformes (économiques et sociales notamment) d’une urgence absolue pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être ?
La situation est d’autant plus tragique que la variable temps n’existe plus : la classe politique a dilapidé le temps des réformes ou a minima celui des mesures à prendre pour freiner le désastre, de la même façon que le pays a dilapidé ses réserves en devises.
Il faut donc s’atteler immédiatement et de manière déterminée à la mise en œuvre des réformes, quitte à former, au sein de la législature, tous les alliances (qui ne soient pas contre nature) et compromis nécessaires à la réponse aux urgences économiques et sociales. Bien sûr, cela n’empêche pas de rester ferme sur les principes, mais si on est pas capable de faire des compromis, on n'est pas capable de faire des alliances. Et si on n'est pas capable de faire des alliances, on n'est pas capable de gouverner. Le Liban est un pays de pragmatisme anarchique, or, il faut un temps pour réguler ce pluralisme, et l’autorité politique, institutionnelle et gouvernementale ne fonctionne que sur la base de compromis et d’alliances qui soient raisonnables.
Il faudrait idéalement un contrat de législation qui dure le temps de la mandature, c’est-à-dire non pas une alliance de partis- mais une alliance sur les idées autour de ce que l’on appelle en anglais des « like-minded policies ». Bien sûr, toutes les questions majeures ne pourront être réglées le temps d’une législature. Mais au moins sur les questions vitales liées à une crise qui ne va cesser de s’aggraver, on peut proposer rapidement des lois instaurant les réformes nécessaires. ll s’agit d’être pragmatique et raisonnable parce qu’il nous faut des lois immédiates Un autre temps viendra pour élaborer des projets de société refondateurs du Liban de demain et d’après-demain.
Je me suis pas d'accord avec cette analyse, sauf partiellement. Dans un état de droit, et sans une milice ayant le monopole des armes cette analyse serait pertinente. Dans notre cas de figure, la démocratie n'existe pas. Elle est simplement tolérée par ceux détenant les armes dans une certaine marge seulement. Ils (Hezbollah) sont très malin, ils laissent faire, laisse au peuple l'illusion d'un système parlementaire, dessinant clairement leur lignes rouges. dès que ligne est franchie la cause sera vite rectifié en usant first de moyens parlementaires, à défaut par du blocage, encore a defaut par la rue (chabbiha et intimidations) et en dernier recours par des armes. NON Mr, RIEN NE CHANGERA tant que le monopole du la justice et des armes ne se trouvera sous le plafond de l'état.
04 h 39, le 22 mai 2022