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Nos Lecteurs ont la Parole

Jusqu’à quand pourrait-on marcher sur des œufs ?

En situation de braises couvant sous la cendre depuis des années, le Liban en sursis échappe encore à l’implosion généralisée, pourtant logique après tous les clivages, et suite aux dégradations successives économiques et sécuritaires !

À chaque fois, il y a un événement salvateur, sorte de baraka qui empêche les incidents internes comme ceux de Aïn el-Remmané de dégénérer...

Pourtant, le terreau est des plus fertiles. Que veut-on de plus ? Crise économique majeure faisant du Liban l’avant-dernier des pays pauvres, dissensions internes dans les communautés malgré le maquillage camouflant : interchiites (y compris dans le tandem), intersunnites multicéphales et surtout, l’irréductible et l’immuable dissension interchrétienne qui ne se résume pas qu’au seul différend FL-aounistes... Les plus âgés, comme moi, se rappellent encore l’amour des Kataëb pour les Ahrar de Chamoun ou pour les partisans du amid Eddé.

Une belle ratatouille où les ingrédients aussi non miscibles que l’huile et le vinaigre n’attendent que la première étincelle ou l’accidentelle escarmouche.

Mais tout s’accélère depuis l’invasion de l’Ukraine, car les choses deviennent plus dramatiques encore... Et ce qu’on tolérait encore jusque-là, on n’arrivera plus à le tolérer bientôt ! Un moment, on a eu l’impression que cette guerre allait diminuer la tension... Mais non.

Moi qui ai connu tout jeune les élections ô combien mouvementées de 1972 et qui ont accouché d’un Parlement ayant mené par son impuissance et ses divisions à la guerre civile de 15 ans... Un Parlement ayant vécu 20 ans et dont la longévité relève du Livre Guinness des records.

J’espère que si les élections du 15 mai ont lieu, rien de tel, 50 ans plus tard, ne se produise. Car c’est la même ambiance, la même atmosphère qui rôdent à nouveau, hélas !

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

En situation de braises couvant sous la cendre depuis des années, le Liban en sursis échappe encore à l’implosion généralisée, pourtant logique après tous les clivages, et suite aux dégradations successives économiques et sécuritaires ! À chaque fois, il y a un événement salvateur, sorte de baraka qui empêche les incidents internes comme ceux de Aïn el-Remmané de...

commentaires (1)

trop tard pour faire un commentaire mais hey why not ? l'auteur de ce commentaire pense / affirme que les élections ô combien mouvementées de 1972 ont accouché d’un Parlement ayant mené par son impuissance et ses divisions à la guerre civile de 15 ans... """ or c'est loin d'etre precis. ce ne sont pas les deputes elus alors qui furent responsables de la guerre... ce fut la division culturelle, d'appartenance ancree dans les cerveaux des dirigeantslibanais des l'origine, des 1920 meme. 2 NEGATIONS etc.... resume une triste verite, heureusement maladie depassee par un bon nombre de citoyens & dirigeants sunnites libanais depuis la fin de la guerre menee par michel aoun. pt't aussi druzes, mais pas beaucoup pour ce qui est des dirigeants chiites, ceux la pour 2 raisons majeures: allegeance mortelle a khomeyni pur les uns, affairisme absolu pour les autres .

Gaby SIOUFI

10 h 47, le 04 mai 2022

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Commentaires (1)

  • trop tard pour faire un commentaire mais hey why not ? l'auteur de ce commentaire pense / affirme que les élections ô combien mouvementées de 1972 ont accouché d’un Parlement ayant mené par son impuissance et ses divisions à la guerre civile de 15 ans... """ or c'est loin d'etre precis. ce ne sont pas les deputes elus alors qui furent responsables de la guerre... ce fut la division culturelle, d'appartenance ancree dans les cerveaux des dirigeantslibanais des l'origine, des 1920 meme. 2 NEGATIONS etc.... resume une triste verite, heureusement maladie depassee par un bon nombre de citoyens & dirigeants sunnites libanais depuis la fin de la guerre menee par michel aoun. pt't aussi druzes, mais pas beaucoup pour ce qui est des dirigeants chiites, ceux la pour 2 raisons majeures: allegeance mortelle a khomeyni pur les uns, affairisme absolu pour les autres .

    Gaby SIOUFI

    10 h 47, le 04 mai 2022

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