Un mois après le début de la guerre provoquée par la Russie en Ukraine, la Corée du Nord a lancé un missile balistique intercontinental. C’est la manière qu’a trouvée Kim Jong-un de dire son appui à son ami Vladimir Poutine.
En 2003, les États-Unis ont créé une coalition et sont partis en guerre contre l’Irak de Saddam Hussein, sous le prétexte fallacieux que celui-ci possédait des armes de destruction massive. Mais ils ont laissé par contre la Corée du Nord – un État pourtant jugé tout aussi « voyou » que l’Irak – développer son arsenal nucléaire. Depuis l’invasion de l’Ukraine, des soldats russes ont dangereusement fait feu à proximité d’une grande centrale nucléaire, le président Poutine a mis en alerte les composantes de la force de dissuasion nucléaire et évoqué la possibilité d’utiliser la bombe en cas de « menace existentielle ». Que font les États-Unis et l’OTAN ? Ils s’inquiètent, mais regardent ailleurs.
Montréal-Québec
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