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Nos Lecteurs ont la Parole

Si l’Ukraine avait conservé la bombe...

Le président russe Vladimir Poutine chante sur tous les toits que l’OTAN et les États-Unis ont rompu leur promesse de fermer la porte de l’Alliance atlantique aux anciens pays du pacte de Varsovie et aux anciennes républiques de l’URSS. Mais il oublie commodément le mémorandum de Budapest de 1994 par lequel la Russie s’est engagée à respecter l’intégrité territoriale et la sécurité de l’Ukraine en échange de sa ratification du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. En 2009, les États-Unis et la Russie ont confirmé la validité du mémorandum.

L’Ukraine doit aujourd’hui regretter d’avoir remis une partie de son arsenal nucléaire à la Russie et d’avoir détruit l’autre. Elle s’est fait déposséder, car, si elle l’avait conservé, croyez-moi, la Russie ne l’aurait pas envahie, ni aujourd’hui ni en 2014.

Après l’annexion de la Crimée, constatant que la Russie n’avait pas respecté le mémorandum de Budapest, l’OTAN n’aurait pas dû hésiter à remettre sa carte d’entrée à l’Ukraine, d’autant que les États-Unis et le Royaume-Uni étaient cosignataires du mémorandum. Si cela avait été fait, nous n’en serions pas là aujourd’hui.

Montréal-Québec

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Le président russe Vladimir Poutine chante sur tous les toits que l’OTAN et les États-Unis ont rompu leur promesse de fermer la porte de l’Alliance atlantique aux anciens pays du pacte de Varsovie et aux anciennes républiques de l’URSS. Mais il oublie commodément le mémorandum de Budapest de 1994 par lequel la Russie s’est engagée à respecter l’intégrité territoriale et la...
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