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Campus - VIE ÉTUDIANTE

À l’AUB, la PSPA Society sensibilise les étudiants aux grands enjeux de l’actualité

À l’Université américaine de Beyrouth (AUB), la PSPA Student Society ou le club étudiant de la faculté de sciences politiques et administratives propose aux étudiants des activités qui leur permettent de rester en phase avec leur époque et de garder un œil ouvert sur tout ce qui se passe un peu partout au monde.

À l’AUB, la PSPA Society sensibilise les étudiants aux grands enjeux de l’actualité

Le dynamique comité directeur de la PSPA Society. Photo Daniel Halabi

Gérée par une équipe d’étudiants motivés et actifs, l’Association PSPA Student Society de la faculté de sciences politiques et administratives à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) vise, comme le précise Gisèle Jetti, sa présidente et étudiante en dernière année en sciences politiques, « à créer des liens entre les individus et à promouvoir, animer et dynamiser la vie étudiante au sein de la faculté en favorisant l’action sociale et culturelle, la créativité civique et solidaire et l’ouverture à l’environnement professionnel ». Cette association universitaire, qui compte aujourd’hui plus de 70 étudiants membres, encourage la cohésion interfilière et l’échange entre anciens et nouveaux étudiants. Elle joue à plein son rôle d’interface entre les jeunes universitaires et les instances de l’AUB, notamment le corps académique et l’administration.

Dynamique, l’association propose, tout au long de l’année, une grande variété d’activités, de conférences et d’événements ponctuels destinés essentiellement aux étudiants de la faculté de sciences politiques et administratives mais ouverts à tout le public estudiantin. C’est ainsi qu’elle fait intervenir des figures spécialisées dans divers domaines, pour faire naître le débat et sensibiliser les étudiants aux enjeux qui sont au cœur de l’actualité. « Non seulement nos activités aident les étudiants à nouer des liens importants, à améliorer leurs compétences professionnelles, et à explorer les perspectives d’éducation et de carrière mais ils leurs permettent également de rester en phase avec leur époque et de garder un œil ouvert sur tout ce qui se passe un peu partout au monde », remarque-t-elle.

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En dépit du contexte sanitaire qui a freiné les initiatives étudiantes et ralenti la cadence sur l’ensemble des campus, la PSPA Society a repris elle, son rythme soutenu depuis la rentrée 2021-2022. Braquant les feux sur des thématiques allant au-delà des cours et faisant l’objet d’un débat politique, l’association étudiante a ainsi organisé au cours du premier semestre une sensibilisation sur le droit au travail des Palestiniens au Liban. Elle a également organisé une rencontre virtuelle portant sur les prochaines élections législatives prévues en mai. « À l’approche de leur premier vote, nous avons voulu renseigner les jeunes de 21 ans et les éclairer, d’autant que les fausses informations prolifèrent en période électorale. Cette rencontre a rassemblé aussi des étudiants en provenance de l’Université Saint-Joseph, de l’Université de Balamand et de l’Université libano-américaine », explique la jeune présidente.

Active sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram et Facebook, l’association a organisé début mars une seconde rencontre interactive portant sur la communication politique et le rôle des médias durant la période électorale. Elle a également marqué la Journée internationale des droits des femmes en organisant une levée de fonds pour venir en aide à des femmes en situation de vulnérabilité. Faisant d’une pierre deux coups, elle a soutenu des femmes entrepreneures en achetant leurs produits, des biscuits, qu’elle a vendus sur le campus. L’argent collecté a été remis à des femmes hébergées au refuge de l’ONG Abaad. « Tout le monde a gagné, indique Gisèle Jetti, les entrepreneures soutenues, l’ONG et au final, tout un chacun, bénéficiaire de cette action à impact. »

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Le club avait, au tout début de l’année académique, inauguré les activités du centenaire de l’éducation mixte à l’université en organisant l’événement « 100 ans de femmes à l’AUB », une conférence qui a réuni trois femmes engagées, toutes des anciennes étudiantes de l’université. Le Dr Zeinab Mirza, maître de conférence et conseillère politique, la journaliste et auteure Roula Azar Douglas et Lina Abou Habib, directrice de l’Institut Asfari pour la société civile et la citoyenneté, ont chacune raconté leur parcours militant, témoigné de l’apport de la formation suivie à l’AUB mais également partagé leur point de vue sur l’avancée de la condition de la femme, d’autant que certains droits sont encore loin d’être acquis et que les inégalités entre les femmes et les hommes restent prégnantes.

Au programme de la PSPA society, figure également une série de rencontres portant sur les multiples crises secouant la région, comme celle organisée le lundi 14 mars sur le maintien de la paix au Moyen-Orient et au monde en collaboration avec le club Rotaract de Beyrouth. Des sujets certes sérieux mais le festif n’est pas loin. Bientôt, un rassemblement sera organisé pour permettre à ces jeunes de socialiser dans une ambiance accueillante et décontractée.


Gérée par une équipe d’étudiants motivés et actifs, l’Association PSPA Student Society de la faculté de sciences politiques et administratives à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) vise, comme le précise Gisèle Jetti, sa présidente et étudiante en dernière année en sciences politiques, « à créer des liens entre les individus et à promouvoir, animer et dynamiser...

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