
Le directeur général des Antiquités, Sarkis el-Khoury, lors d'une visite au château. Photo fournie à L'OLJ.
Le ministre de la Culture, Mohamad Mortada, a temporairement interrompu les travaux de restauration controversés du célèbre château de la mer à Saïda. Cette décision a été prise après que plusieurs professionnels et activistes se soient manifestés en force contre les plans de rénovation.
Ce que nous savons :
- Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), M. Mortada a publié un communiqué demandant à la Direction générale des Antiquités (DGA) d'arrêter les travaux pendant deux semaines afin que les experts et les spécialistes puissent présenter leurs observations sur les travaux en cours au ministère de la Culture et qu'ils aient la possibilité de présenter des propositions alternatives sur la manière de procéder à la rénovation.
- Cette nouvelle intervient après que le directeur général des Antiquités, Sarkis el-Khoury, ait visité le château lundi et exprimé la volonté du ministère de la Culture de "recevoir tous ceux qui veulent voir les détails du projet et s'informer sur tous les points qui expliquent le mécanisme de restauration approuvé".
- Le tollé initial a été suscité par des plans qui prévoyaient l'utilisation de matériaux modernes, comme le ciment et le fer forgé, dans la restauration de la forteresse des croisés, vieille de près de 1 000 ans. Ces matériaux sont utilisés pour renforcer et, dans certains cas, reconstruire les arches du château, ce qui, selon de nombreuses personnes, effacera le caractère historique de la forteresse et pourrait affecter négativement les matériaux déjà existants.
- Dimanche, le chef de l'Ordre des ingénieurs et des architectes, Aref Yassine, a visité le site et a demandé l'arrêt des travaux de restauration jusqu'à ce que des normes appropriées puissent être appliquées. Il a demandé que la question soit traitée en coordination avec les spécialistes de la restauration, la municipalité de Saïda, le ministère de la Culture et la Direction générale des Antiquités.
- Les travaux sont financés par les États-Unis, par le biais de la subvention du Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle, qui a fait don de 100.000 dollars.
Cette information est la traduction d'un article initialement publié par L'Orient Today.
et le contrat de la restauration aurait ete remis a qui pensez vous ?
10 h 11, le 24 février 2022