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Société - Covid-19 au Liban

Marathon de vaccination : plus de 30.000 doses administrées, des antivax manifestent

Plus de 7.500 nouvelles contaminations en 24h.

Marathon de vaccination : plus de 30.000 doses administrées, des antivax manifestent

Un groupe de personnes venues se faire vacciner contre le coronavirus, lors d'un marathon organisé à travers le territoire libanais, le 8 janvier 2021. Photo Twitter/@firassabiad

Plus de 30.000 personnes ont été vaccinées samedi dans tout le Liban, à l'issue d'une première journée marathon contre le Covid-19, destiné au secteur éducatif ainsi qu'à toute personne de plus de 12 ans qui souhaite recevoir une dose contre le coronavirus. Ainsi, de nombreux enseignants, élèves et membres du corps administratif ont pu être vaccinés avant la rentrée scolaire prévue lundi, une rentrée à laquelle s'oppose nombre de parents et de professeurs au vu de la propagation inquiétante du virus dans le pays.

Sur Twitter, le ministre de la Santé, Firas Abiad, s'est félicité en fin de journée du fait que 30.582 personnes ont été vaccinées aujourd'hui. Il a toutefois déploré la hausse des cas quotidiens dans le pays, estimant que "la vague Omicron qui a commencé il y a trois semaines au Liban se transforme en un tsunami". Le Dr Abiad a toutefois indiqué que "la situation dans les hôpitaux et les soins intensifs reste stable et la capacité d'accueil est renforcée".

A l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, près de 600 doses de vaccin ont été administrées une heure et demie après le début du marathon, indique une responsable de l'établissement sanitaire à la chaîne locale LBCI. Dès 8h, plusieurs catégories de personnes se sont présentées pour recevoir un vaccin anti-Covid : élèves, enseignants, personnel administratif, mais aussi nombre de Libanais et de travailleurs étrangers.

A l'issue d'une tournée effectuée dans un centre de vaccination de Ras el-Metn et à l'hôpital de Qornayel, le ministre de l'Education, Abbas Halabi, s'est félicité de la "bonne participation" lors de la première journée du marathon, saluant "le degré de conscience chez les citoyens" qui favorise un certaine "apaisement".

Dans la Békaa, qui a connu une recrudescence inquiétante des contaminations au Covid-19 au cours de la semaine écoulée, élèves, parents et enseignants ont afflué à l'hôpital de Chtaura, selon la même source, mais peu d'élèves étaient inscrits sur la plateforme du ministère mise en place pour la vaccination. Le mohafez Bachir Khodr a précisé que 528 nouveaux cas y ont été signalés et huit personnes sont décédées, rapporte notre correspondante dans lé région Sarah Abdallah.

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Faible participation dans le Sud
Mais dans le Sud, une faible participation au marathon a été relevée à l'hôpital gouvernemental de Saïda, affirme le directeur de l'établissement, Ahmad Samadi, à notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah. Il a précisé que plus de 200 élèves, parents et enseignants ont été vaccinés jusqu'à 10h, et appelé le corps enseignant à se rendre à l'hôpital afin de se faire immuniser. Interrogé par la LBCI sur les raisons de cette faible affluence, le Dr Samadi a estimé que cela pourrait être dû au fait que la majorité des enseignants et des élèves de la région ont déjà reçu les première et deuxième doses de vaccin, notant que la majorité des participants sont des parents d'élèves ou des élèves qui viennent d'avoir 12 ans, âge à partir duquel la vaccination est autorisée dans le pays. L'après-midi, le Dr Samadi a confié à L'Orient-Le Jour qu'un total de 810 personnes a reçu un vaccin anti-Covid au cours du premier jour du marathon, assurant que la vaccination se poursuivra le lendemain dès 8h.

Réticence à la reprise des cours
En dépit des efforts déployés par les autorités pour renforcer l'immunité collective, la situation sanitaire demeure alarmante dans le pays qui a enregistré deux tristes records de cas quotidiens au cours des deux derniers jours. Nombre de parents, d'élèves et d'enseignants se montrent réticents à la rentrée scolaire, plusieurs écoles n'étant pas équipées pour assurer la distanciation sociale et favoriser les mesures de prévention recommandées par les spécialistes.

Le ministre de l'Education tient toutefois à la reprise des cours en présentiel lundi. "Les défis sanitaires et vitaux sont nombreux. Nous avons étudié les options et ne voulons pas que les écoles paient le prix, a-t-il déclaré à la LBCI, estimant que l'enseignement à distance au cours des deux dernières années n'était pas à la hauteur des attentes. Bien que nombre d'enseignants ont annoncé leur volonté de boycotter les cours lundi, le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, a assuré que les établissements scolaires ouvriront leurs portes. Mais dans le village de Becharré, dans le caza du même nom, le président du conseil municipal a décrété le report de la reprise de cours au 17 janvier.

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Manifestation antivax
Parallèlement au marathon, une manifestation antivax a été organisée samedi matin sur la Place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth, par la fédération générale des syndicats de travailleurs au Liban, pour dénoncer la mise en place d'un pass sanitaire. Un certificat de vaccination ou le résultat négatif d'un test PCR datant de moins de 48 heures sont en effet exigés pour accéder aux restaurants, bars et espaces fermés, mais aussi imposés dans plusieurs secteurs, notamment éducatif. Le président de la fédération, Maroun al-Khouli, a indiqué à L'Orient-Le Jour que cette manifestation "n'est pas contre la vaccination mais contre l'obligation de faire vacciner".


"Les vaccins sont gratuits et non obligatoires. Ils sont offerts à tous, notamment aux réfugiés et aux travailleurs migrants. Les vaccins sauvent des vies. Mais pour certains, l'ignorance c'est le bonheur", a déplore le ministre de la Santé, réagissant sur Twitter à cette manifestation.

Réduction du prix du PCR à l'aéroport

Pour sa part, le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, a une nouvelle fois affirmé samedi que "la situation au Liban est inquiétante au vu de l'augmentation du nombre de contaminations et de décès à cause du coronavirus". Il a rappelé la "nécessité de respecter les mesures de prévention et de recevoir un vaccin anti-Covid parce qu'il est essentiel et permet d'éviter l'hospitalisation".

Sur un autre plan, le ministre de la Santé a annoncé une diminution du coût du test PCR exigé de tous les voyageurs arrivant au Liban, hormis les enfants de moins de 12 ans et les membres de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul), à leur arrivée à l'Aéroport international de Beyrouth. Ce test, dont le prix était fixé à 50 dollars, coûtera, dès lundi, 30 dollars et devra être payé sur la plateforme électronique du gouvernement.

Bilan du jour

Enfin, sur le plan des contaminations quotidiennes, 7.547 nouveaux cas de Covid-19, dont 262 en provenance de l'étranger ainsi que 17 décès, ont ainsi été recensés en l'espace de 24 heures. 690 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 347 admises en soins intensifs. Le taux d'occupation des lits réservés aux patients souffrant du coronavirus dans le pays est de 68% et s'élève à 79% dans les unités de soins intensifs. Le taux de positivité par rapport au nombre de tests effectués au cours des 24 heures écoulées demeure alarmant et s'élève à 17,8%. La pandémie a fait, depuis février 2020, 769.400 contaminations au Liban, dont 9.267 décès et 675.895 rémissions. Sur le plan vaccinal, 45% des personnes éligibles ont reçu une première dose de vaccin et 36,3% deux doses de vaccin avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. 16,9% des personnes éligibles ont pour leur part reçu une 3e dose de vaccin depuis le début de la campagne de rappel en octobre dernier.

Plus de 30.000 personnes ont été vaccinées samedi dans tout le Liban, à l'issue d'une première journée marathon contre le Covid-19, destiné au secteur éducatif ainsi qu'à toute personne de plus de 12 ans qui souhaite recevoir une dose contre le coronavirus. Ainsi, de nombreux enseignants, élèves et membres du corps administratif ont pu être vaccinés avant la rentrée scolaire prévue...

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Tapez sur n'importe quel moteur de recherche, Google, quant, "condamnation Pfeizzer" et vous constaterez que c'est l'entreprise la plus condamnée au monde pour charlatanisme, truquage de données, corruption de médecins, et même homicides. Comment se fait il que ce soit les pays les plus vaccinés qui ont le plus de morts, par millions d'habitants, du COVID, comme la France, la Grande Bretagne, l'Italie, le Portugal, les États Unis....? D'où un vaccin nécessiterait un rappel tous les 3 mois sans pour autant empêcher la contraction et la transmission de la "maladie", et même l'hospitalisation et la mort ? Ce supposé vaccin n'a absolument aucun effet sur Omicron qui remplace Delta, et qui est dix fois moins mortel, alors pourquoi "vacciner" ? Tout cela relève du contrôle des populations et de l'empoisonnement. Il semblerait que la Russie soit absolument préservée d'"ausweiss" vaccinal et de vaccin ARN...tant que Poutine reste au pouvoir.

Nicolas ZAHAR

10 h 18, le 09 janvier 2022

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Commentaires (2)

  • Tapez sur n'importe quel moteur de recherche, Google, quant, "condamnation Pfeizzer" et vous constaterez que c'est l'entreprise la plus condamnée au monde pour charlatanisme, truquage de données, corruption de médecins, et même homicides. Comment se fait il que ce soit les pays les plus vaccinés qui ont le plus de morts, par millions d'habitants, du COVID, comme la France, la Grande Bretagne, l'Italie, le Portugal, les États Unis....? D'où un vaccin nécessiterait un rappel tous les 3 mois sans pour autant empêcher la contraction et la transmission de la "maladie", et même l'hospitalisation et la mort ? Ce supposé vaccin n'a absolument aucun effet sur Omicron qui remplace Delta, et qui est dix fois moins mortel, alors pourquoi "vacciner" ? Tout cela relève du contrôle des populations et de l'empoisonnement. Il semblerait que la Russie soit absolument préservée d'"ausweiss" vaccinal et de vaccin ARN...tant que Poutine reste au pouvoir.

    Nicolas ZAHAR

    10 h 18, le 09 janvier 2022

  • C est une honte journalistique d avoir ignore jusqu a present les gens qui ne veulent pas etre obliges a s injecter le poison. Ces gens demandent seulement la liberte du choix, mais sont traites par vous d "antivax"...alors meme que le variant Omicron qui ne tue personne est promu par vous pour faire peur aux gens ...ou est l integrite journalistique? Aussi Mr Abiad dis que le produit experimental n est pas obligatoire, pourtant beacucoup d eleves ont ete notifies que s ils n etaient pas injectes, ils ne pouvaient participer au examens..pourquoi nous mentez vous ? Pourquoi vous induisez les gens en erreur? Pourquoi vous faites peur au gens? Pourquoi vous ne leur dites pas que quand Pfzier a obtenu de la FDA le droit d injecter les effets secondaires serieux se montraient a plus de 150,000 et 2000 deces en 2 mois...pourquoi il n ya pas de debat ouvert entre medecins, comme ceux qui etaient presents lors du meeting organise aujourdhui et qui expliquent les dangers de ce produit experimental?

    Kantar Maan

    03 h 28, le 09 janvier 2022

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