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Société - Événement

Takreem replace Beyrouth au cœur de l’excellence arabe

Takreem replace Beyrouth au cœur de l’excellence arabe

Lors de la cérémonie de Takreem 2021. Photo DR

L’espace d’une soirée, vendredi au Casino du Liban, la Fondation Takreem, présidée par Ricardo Karam, a ressuscité les beaux moments d’antan. C’est d’ailleurs sciemment que M. Karam a choisi d’organiser au Liban la cérémonie annuelle de cette fondation, qui honore des figures du monde arabe ayant brillé dans des domaines différents.

Sur la musique de l’Orchestre philharmonique mené par le chef Lubnan Baalbacki, onze personnalités du monde arabe, dont quatre Libanais, ont été ainsi honorées pour l’excellence de leur action tout au long de l’année écoulée, en plus d’un hommage particulier à la Palestinienne Souad al-Amiry pour le travail de toute une vie.

Un hommage à Etel Adnan a été rendu lors de la cérémonie. Photo DR

En ces temps difficiles où les Libanais ploient sous les crises, Ricardo Karam a voulu donner un message d’espoir à la fois pour le monde arabe mais surtout pour le Liban, qui doit rester, selon lui, en dépit des souffrances actuelles, le symbole de la civilisation, de l’excellence, de l’ouverture et de la foi dans l’avenir. Le discours qu’il a prononcé devant une assistance prestigieuse, dont la princesse Ghida de Jordanie et de nombreuses personnalités diplomatiques, a d’ailleurs été axé sur ce point. La voix pleine d’émotion, il a rappelé que le Liban resterait au cœur et le cœur du monde arabe, provoquant un tonnerre d’applaudissements. Les personnalités honorées (parmi lesquelles un Irakien, une Émiratie qui est la fille de l’émir de Charjah, une Soudanaise et Souad al-Amiry) ont elles aussi parlé du Liban en termes élogieux et nostalgiques, mais aussi avec beaucoup d’espoir pour l’avenir.

Au-delà des divisions politiques, au-delà des images stéréotypées sur le terrorisme, surtout depuis les attentats de septembre 2001, Takreem essaie depuis sa fondation en 2009 de lutter contre les tentatives de ne montrer du monde arabe que les aspects négatifs. Cette année en particulier, elle a voulu offrir une autre image du Liban et montrer que quelles que soient les souffrances, ce pays reste un foyer d’excellence, de performance et de développement.

Les lauréats de cette année sont : Bkerzay (Liban) dans la catégorie développement durable ; The World Innovation Summit for Education (WISE, Qatar) dans la catégorie excellence dans l’éducation ; la Women’s Program Association (WPA, Qatar) dans la catégorie services civiques et humanitaires (Qatar) ; Souad al-Amiry (Palestine) pour la globalité de son parcours ; la cheikha Hoor al-Qasimi (Émirats arabes unis) pour l’excellence culturelle ; Osama Athini (Libye) pour les services civiques et humanitaires ; le professeur Mohamed Slim Alouini (Tunisie) pour sa réussite dans le domaine des sciences et de la technologie ; Raya Ani (Irak) dans le domaine du développement environnemental et durable ; la professeure Balghis Badri (Soudan) en tant que femme arabe exceptionnelle ; Carl Bistany (Liban) pour le leadership entrepreneurial ; Omar Itani (Liban) en tant que jeune entrepreneur.

La cérémonie sera retransmise ce jeudi 9 décembre à 21h30 sur la LBC

L’espace d’une soirée, vendredi au Casino du Liban, la Fondation Takreem, présidée par Ricardo Karam, a ressuscité les beaux moments d’antan. C’est d’ailleurs sciemment que M. Karam a choisi d’organiser au Liban la cérémonie annuelle de cette fondation, qui honore des figures du monde arabe ayant brillé dans des domaines différents. Sur la musique de l’Orchestre...

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