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Nos Lecteurs ont la Parole

Zombification

Il paraît qu’à Tahiti, dans les rites vaudous, on a recours à un poison sécrété par un reptile pour réduire les facultés des victimes et les laisser vivantes, mais à l’état de zombies, leur cerveau ne réagissant plus, et on peut en faire ce qu’on veut.

Chez nous, la « zombification » de la population a commencé lorsqu’on lui a inoculé le virus de l’intolérance et de la peur de l’autre, de celui qui ne pratique pas la même religion, et ainsi, a commencé l’emprise du confessionnalisme et du zaïm censé intervenir en cas d’outrepassement des droits d’une communauté. Et c’est alors que le citoyen a délégué sa capacité de réagir.

On nous a réduits à la pauvreté en séquestrant notre argent pour mieux nous asservir. Privés d’électricité, de moyens de transport, de vivres et de médicaments, peut-être bientôt de communications, réduits à nous occuper à survivre plutôt qu’à vivre, nous sommes devenus un peuple de zombies.

Allons-nous les laisser lier les mains du juge Bitar ?

Allons-nous les laisser traficoter les élections du printemps 2022 en utilisant la carte d’approvisionnement comme bon leur semble et en privant les Libanais de la diaspora de leur droit de vote ?

Allons-nous les laisser éliminer toute voix dissidente comme ils l’ont fait avec Lokman Slim ?

Sommes-nous déjà des zombies ?

Nous reste-t-il une part de liberté de pensée et d’action qui activerait un réveil ? Ou bien est-il déjà trop tard ?


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Il paraît qu’à Tahiti, dans les rites vaudous, on a recours à un poison sécrété par un reptile pour réduire les facultés des victimes et les laisser vivantes, mais à l’état de zombies, leur cerveau ne réagissant plus, et on peut en faire ce qu’on veut.Chez nous, la « zombification » de la population a commencé lorsqu’on lui a inoculé le virus de l’intolérance...
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