Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

La ténacité du tigre

Par un matin de juillet,

Un tigre bien musclé,

Venu d’une contrée

Assez éloignée,

Vint nous rappeler

Que justice prévalait,

Et qu’il fallait

En toute probité,

Devoir s’opposer

Aux pestiférés

Qui nous croyaient brisés.

Fort de sa prestance,

Combattant l’arrogance

Et toutes les manigances,

Rugissant d’autorité,

Refusant de se plier

Aux menaces voilées

Et aux autres forfaits

D’une caste gangrenée

Mauvaise et putréfiée,

Par le monde accusée

De crimes contre l’humanité,

Le fauve peu impressionné

Par toutes leurs simagrées,

Ne baissa pas la garde,

Ne courba pas le dos,

Pour lui aucune bravade,

De tous ces salopiauds,

Ne le détournerait

De sa mission sacrée.

Par sa témérité,

Il sut impressionner

La faune désespérée,

De justice assoiffée,

Qui courut se rallier

Au tigre enragé,

Pour l’encourager

À librement trancher,

Et ainsi démontrer,

Qu’en l’absence d’équité

Il n’y aurait pas de paix.

Réactions offusquées

De tous les accusés,

Suivies de cris d’orfraies.

Levées de boucliers,

Contre cet acharné

Qui osait les défier,

Et du doigt les pointer,

Puis les embarrasser,

Sinon les dérouter,

Et leurs oreilles tirer.

Tremblez bande de lascars,

Qui avez le toupet

D’encore nous balancer

Vos tonnes de bobards,

Et nous persuader

Par des entourloupettes,

Que victimes vous êtes

D’une chasse injustifiée,

Mais fausse route vous faites.

Vous avez réussi,

Par toutes vos piperies,

À vous jouer de nous,

Pour quelques décennies.

Diviser pour régner,

Tels étaient vos souhaits.

Mais les dés sont jetés.

Vous êtes désormais,

Tout à fait démasqués.

Ainsi rien ne va plus,

Pour vous les malotrus,

Qui êtes mis à nu.

Grand malheur à vous !

Souffrant de cécité,

Vous semblez ignorer

Qu’à un moment donné,

Toute une faune démontée,

Pourra vous déblayer,

Tel un furieux torrent

Que rien ne peut stopper.

Tremblez donc maudits escrocs,

Vous êtes les bourreaux,

Qui tôt ou tard devrez,

Répondre de vos méfaits,

Et en payer les frais.

Vos vies vous finirez,

Comme de p’tits rats coincés,

Dans des cachots parqués,

Ou des poubelles jetés,

Après toutes vos années,

De grande duplicité.

Retenez bien cet adage :

Patience et longueur de temps

Font plus que force et que rage.

Le tigre doit persister

Dans ce chemin tracé,

Pour enfin libérer

Cette faune enchaînée,

Qui saura retrouver

Sa combativité.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Par un matin de juillet,Un tigre bien musclé,Venu d’une contréeAssez éloignée,Vint nous rappelerQue justice prévalait,Et qu’il fallaitEn toute probité,Devoir s’opposerAux pestiférésQui nous croyaient brisés.Fort de sa prestance,Combattant l’arroganceEt toutes les manigances,Rugissant d’autorité,Refusant de se plierAux menaces voiléesEt aux autres forfaitsD’une...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut