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Nos Lecteurs ont la Parole

Visages de victimes

Ces visages postés sur nos écrans de télévision, sur nos pages médias, envoyés par WhatsApp ou affichés sur les panneaux...

Ces visages qui hantent notre quotidien depuis le tragique 4 août 2020 sont devenus si familiers qu’ils nous sont aussi proches que les membres de nos familles, que nos voisins, nos collègues... Nos larmes coulent comme celles de leurs mères, filles, pères, frères, sœurs ou grands-parents. Lorsqu’on les évoque, ces visages restent gravés dans notre mémoire en lettres de feu qui ne s’éteindront que lorsqu’ils seront vengés et que chaque responsable aura été sanctionné. Oui, messieurs, vous allez payez le prix de votre négligence, de cette nuisance qu’est la vôtre.

Vous avez ruiné un pays florissant, appauvri un peuple prospère. Vous avez obscurci un avenir rayonnant, volé les avoirs du citoyen.

Mais là, au nom des victimes du 4 août, au nom de tous les blessés, de toutes les personnes qui ont vu leurs maisons détruites, leurs entreprises ruinées, vous êtes accusés d’un crime impardonnable. Celui d’entraver le cours de la justice, celui de nous empêcher de faire notre deuil, de pouvoir regarder dans les yeux ces beaux visages et de leur dire que justice a été faite.

Messieurs, surtout ne venez pas le 4 août 2021 gâcher nos moments de recueillement, vous serez lynchés sur place, malgré tous les moyens de sécurité à votre disposition, ne venez pas, parce que le peuple vous a déjà déclarés coupables.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Ces visages postés sur nos écrans de télévision, sur nos pages médias, envoyés par WhatsApp ou affichés sur les panneaux...Ces visages qui hantent notre quotidien depuis le tragique 4 août 2020 sont devenus si familiers qu’ils nous sont aussi proches que les membres de nos familles, que nos voisins, nos collègues... Nos larmes coulent comme celles de leurs mères, filles, pères,...
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