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Nos Lecteurs ont la Parole

Date funeste de notre histoire

Un an déjà a passé où des mains criminelles ont de nouveau frappé notre belle ville maintes fois meurtrie par des occupations et des attentats depuis plus de trois décennies. Beyrouth et son port tant de fois convoités furent presque anéantis, nous offrant un paysage apocalyptique de destruction et de mort arrachant la vie à des centaines d’innocents. Aujourd’hui, le monde assiste presque indifférent à l’effondrement de notre beau pays jadis qualifié de Suisse du Moyen-Orient.

Certes, beaucoup de voix se sont élevées pour dénoncer les acteurs de l’écroulement de nos institutions confiées, hélas, à des responsables obsédés de pouvoir, cupides et corrompus, épris de dictature, ignorant pertinemment leur rôle à assumer envers nous, Libanais, à présent sceptiques, vivant dans l’incertitude d’un avenir meilleur. Comment expliquer leur négligence concernant les causes de la double explosion alors qu’ils étaient au courant du risque d’un danger imminent ?

Eux, vivant sans soucis, dans leurs demeures dorées qui doivent se transformer en geôle pour qu’ils soient jugés. Notre patrie appartient uniquement à nous, Libanais, prêts à relever tous nos défis sans dépendre d’une poignée de dirigeants déchus qui nous ont trahis. Ils doivent incessamment nous rendre compte de leurs actes et des causes de la double explosion, qualifiée déjà internationalement de crime contre l’humanité qui ne doit pas demeurer impuni. Viendra le jour où nous placerons bien haut, au piédestal, le flambeau de notre liberté et de notre souveraineté, l’image que nous garderons toujours dans nos cœurs, celle de la petite Alexandra, victime innocente de la double explosion, tenant dans ses petites mains, bien serrées, notre drapeau national, emblème de notre dignité et de notre fierté.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Un an déjà a passé où des mains criminelles ont de nouveau frappé notre belle ville maintes fois meurtrie par des occupations et des attentats depuis plus de trois décennies. Beyrouth et son port tant de fois convoités furent presque anéantis, nous offrant un paysage apocalyptique de destruction et de mort arrachant la vie à des centaines d’innocents. Aujourd’hui, le monde...

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